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Archive pour décembre 2017

Ciao ciao deux mille dix-sept

Dimanche 31 décembre 2017

Ciao, ciao, deux mille dix sept!

Tu ne fus pas toujours la fête.

Tu eus ton lot de petits ennuis,

Mais nous sommes là, aujourd’hui!

Bien sûr, tu mis à notre tête

Un gamin qui se croit vedette,

Avec une bande de rigolos

Collés comme boue aux godillots.

Bien sûr, tu fus l’incertitude

Face au Trump sans magnitude,

Face aux risquées rodomontades

Du Coréen, de fusées malade….

Mais, après tout, c’eût pu être pire…

Tu vas partir et on respire.

Pourtant

Vendredi 29 décembre 2017

Il y avait, pourtant,

Des voitures récentes,

Celles, qui, au printemps,

Quand vous êtes à soixante

Vous klaxonnent gaiement,

Vous font des doigts d’honneur…

Il y avait, pourtant,

Des tires portant beau,

Celles qui plaisent tant

A Piolle ou Hidalgo.

Tout du « moins polluant »

Dit la main sur le cœur.

Elles piétinaient, pourtant,

Les belles limousines,

Ronflant, ronflant, crachant,

Leurs haleines extra fines,

Leurs souffles pulvérulents,

A vitesse de poussette.

Certains avaient, pourtant,

Malgré leur opulence,

Délaissé leur volant

Pour tenter leur chance

A poser une chaussette…

Voyons…Derrière? Devant?

Tous ressemblaient, pourtant,

A une pauvre poule

Cherchant, cherchant,  cherchant,

A éviter la foule,

Le monde pullulant,

Sans paraître « benête ».

Je n’avais pas, pourtant,

Mon AMI6 phénix,

Mais à plus de vingt ans,

Ma bonne vieille ZX

Se défendait bien mieux,

Pour gravir bravement

La route des aïeux:

Celle de Villard De Lans!

 

 

C’était mieux avant (Michel Serres)

Jeudi 28 décembre 2017

Sous le sapin

Une pépite

 

Un livre fin

A lire vite

 

Juste assez court

Pour que le vieux

 

A moitié sourd

Presque gâteux

 

Sans trop moisir

A épeler

 

Puisse à loisir

Le déguster

 

 

Précieux

Délice!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soirée perturbée(2)

Mercredi 27 décembre 2017

Vite retour au bercail!

Le plan n’allait pas plus loin.

A l’ouverture, quel travail!

Un deux trois puzzles pas moins.

Tous réunis autour de la table.

Assembler les morceaux biscornus

Pour découvrir en rébus

Les cadeaux planqués dans l’étable….

Aussitôt l’énigme  résolue,

Une volée de détectives

Pour une recherche absolue

Retourne de manière intensive

Le foin qui reste dans les crèches

Et triomphante sous la paille sèche

Découvre  des  cadeaux bien cachés….

 

 

Soirée perturbée…(1)

Mercredi 27 décembre 2017

 

Après les chaises musicales,

C’était le jeu de la statue,

Jeu aux surprises fatales…

Quand un bruit impromptu

Se fit entendre vers la porte:

Des coups de quelque visiteur…

Ce fut une minute morte;

On ouvre, c’est jour de bonheur…

Personne, là… Mais une lettre:

« A toute la famille Policand:

Vous désirerez peut-être

Me consacrer un moment.

J’ai perdu des cadeaux en route…

Voici le plan de cheminement.

En vous j’ai confiance toute »

Ce fut branle-bas de combat.

Lire le plan, se repérer.

Partir dans le noir ,ça va:

Les frontales vont opérer…

Mais sur la route, gilets fluos

Sont nécessaire sécurité!

Voyons, voyons, formons des duos

Pour bien se faire remarquer….

Les voitures sont pillées,

Et en avant pour rechercher!

Monter jusqu’aux illuminés,

C’est loin! En plus, bien regarder.

C’est sûr que les biches les renards

Ont dû être bien surpris

De voir circuler si tard

Des humains pour troubler leur nuit!

Tiens! une grosse enveloppe

A n’ouvrir qu’à l’intérieur

Puis une autre, je prends, je choppe!

Une troisième! Quel bonheur!

 

Accusée dès le premier instant

Mardi 26 décembre 2017

Ils ont tant voulu

Et de manière directrice

Jeter leur dévolu

Sur la pauvre conductrice

Que quiconque a entendu

S’exprimer le procureur

Avant que fut entendue

La personne qui avait à coeur

De conduire à bon port

Son précieux chargement

Des passagers ayant encore

Vu l’affaire tout autrement…

Malgré les divergences

Il fallait trop insister

Pour que le doute s’avance

On cherche à nous tromper.

Dire la responsable sûre

Avant même de témoigner

On veut nous cacher c’est sûr

Des choses de plus de gravité….

Sommes-nous bientôt entrés

Dans les mensonges d’Etat?

Les opposants demain accusés

De forfaits? Triste constat!

Parle pour toi, grand bourgeois!

Samedi 23 décembre 2017

C’est triste, un temps, je t’ai admiré.

Ta façon de raisonner

M’a longtemps passionné…

Mais, mon pauvre, toi aussi,

L’âge t’a bien défraîchi!

Tu es bien déconnecté

Des dures réalités!

A force de fréquenter

Les tables, de caviar chargées,

Tu finis par oublier

Que certains _ils sont nombreux_

Sont vraiment très malheureux.

Trop élevé le pouvoir d’achat???

Pour les milliardaires sûrement!

La bourse, ce n’est que du vent

Des jeux de magnats rapiats.

CATALOGNE… Et maintenant?

Samedi 23 décembre 2017

Après avoir, bande d’imbéciles,

Des mandats d’arrêt, lancé

Contre des élus démocratiques,

Après avoir, par garde civile,

Cassé les urnes et maltraité

Des gens, somme toute, pacifiques…

_ Voilà qu’en toute connaissance

Les urnes que vous avez placées

Se sont remplies de remontrances

A l’égard de vos ambiguïtés _

Qu’allez-vous faire, tristes gales,

Reproduire un Guernica?

Pilonner de vos bombes sales

Des gens qui, de vous, ne veulent pas?

Votre roi imbu de sa faconde,

Va-t-il baisser un peu le ton?

Et le Rajoy qui, face à une fronde,

A dégainé le feu d’Achéron,

Va-t-il tirer la conclusion

Qu’il se trouve finalement comme un …?

Imperturbable(inspiré par une photo _ l’instant’âné 20/12/2017 _)

Jeudi 21 décembre 2017

Pendant que le feu pétille

Imperturbable, Aliboron

Va fouiller sous les brindilles:

Ce feu ce n’est pas l’achéron.

Puisque son maître est tranquille

Il n’y a, sûr, aucun danger,

Brouter  sans se faire de bile,

Tel est son programme de la journée.

Et puis, la chaleur des flammes

Est assez douce à supporter:

Ce ne sont pas brûlures de l’âme

Ce n’est qu’un petit brasier.

D’ailleurs, savourer les glands,

Par le gros chêne, abandonnés

Ce n’est pas vraiment un péché!

On ne pourra pas le lui reprocher.

 

Pauvres endives!

Jeudi 21 décembre 2017

Toutes mes pensées vont aux endives,

Vouées à mort, cruellement,

A qui l’on coupe la force vive

Dans un cachot obscurément.

Elles n’ont eu que brève enfance,

Par un fer coupant étêtées,

Arrachées, dans grande mouvance,

Puis, dans le noir,  enfermées.

Pour le caprice de gourmets

Les voilà souffrant, pleurant,

Sans aucun bruyant effet,

Des larmes de leur blanc sang.

Ah! Se trouver avec des pommes,

Des noix, du jambon, du saumon,

Dans l’assiette des hommes

Est-ce juste? Je dis que non!

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