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Archive pour novembre 2017

Comme une vulgaire boite de nuit!

Lundi 13 novembre 2017

N’ont décidément rien appris

Ces soi-disant députés!

Confondre la buvette de l’assemblée

Avec une quelconque boite de nuit…

On les savait incapables

De dire autre chose que oui…

On les pensait, au moins, sortables,

Bien élevés, mais si! Mais si!

C’est vrai que ces godillots,

Pour décrypter les textes du budget,

Avaient sué sang et eau

Ce n’était pas bien leur sujet…

Autrefois, leurs aînés

Avaient au moins la distinction

De choisir des lieux privés

Pour donner libre cours à leurs pulsions…

Mais eux, ados attardés,

Ont fait gueuler la musique…

Faut-il croire qu’ils ont dansé

Sur les tables de la République?

 

 

Promeneurs

Dimanche 12 novembre 2017

D’où venaient-ils?

Où allaient-ils?

Je ne me le suis pas demandé…

Ils remontaient vers le village,

Nombreux, en groupe, à pied .

Je finissais mon voyage

En recherche du Laclos dernier.

Que voulez-vous! Ce fut plus fort

Je ne pus pas résister.

« Je voudrais, avec votre accord,

Une histoire vous raconter. »

J’eus de la chance: ils étaient joyeux,

Prêts à me prêter l’oreille.

Je leur exposai de mon mieux

Comment eut lieu la merveille

De la formation des Alpilles, du Vercors

Du Mont Blanc et de l’Isère…Ils en rigolent encore!

 

douze tonnes de vêtements

Dimanche 12 novembre 2017

Douze tonnes de vêtements

Tout neufs, sans un défaut

Qui pourraient bien réchauffer…

 

Des personnes  le dénuement

Ben voyons, peu leur chaut:

Ils allument le brasier

 

Non ce n’est pas surprenant

Le commerce prévaut

Inutile d’en pleurer!

 

SCANDALEUX!!!!!!

Méconnus

Samedi 11 novembre 2017

Ils sont bien transparents les ministres de France

Ils ont été choisis, sûr, pour leur compétence

Ah! Mais surtout que nul et auprès de quiconque

N’ouvre sa grande bouche, ouverte comme conque

Pour attirer sur lui un soupçon de lumière

Une oreille curieuse, un œil exacerbé.

Il n’y a pas de place pour d’autre que le « Pierre »

La valetaille  d’apôtres ou plutôt des esclaves

Ne doit être connue du peuple trop  indiscret

Seul ne doit briller après fin du conclave

Que le Pontife sorti des isoloirs secrets.

Habitude d’automne

Vendredi 10 novembre 2017

Je  revois mon grand-père s’habiller bien chaudement,

Avant que la neige ne tombe, il partait tôt le matin.

Il avait saisi  sa canne et son grand béret alpin.

Son opinel dans la poche, il allait le long des haies.

L’objet de sa recherche, au bord des fossés se cachait:

Il lui fallait des « villons », mais savez-vous ce que c’est?

De longues pousses de vernes, fines et souples à souhait.

Avec une botte calée sous son bras, vers midi il revenait.

Près  de la marmite à patates qui cuisaient pour les  cochons

Il installait son usine, son atelier de réparations.

Bien cachés derrière l’armoire, entassés sous l’escalier,

Il allait sans faire d’histoire, inspecter tous les paniers.

Ils avaient souvent souffert des travaux de la saison

Avaient été maltraités dans l’ardeur des corvées

Il repérait la moindre faille, il y glissait un villon…

Parfois s’il restait des tiges en fin de restauration,

Il prenait de fines branches de sapin ou de noisetier

Les liait en ossature pour faire un nouveau panier.

 

C’est toujours vers quatre heures du mat

Jeudi 9 novembre 2017

C’est toujours vers quatre heures du mat

Que Lucifer sur son trente et un

(Gabriel , échec et mat)

Vient titiller en importun

Quelques ventres endormis

Du bout de son mât brandi…

« Réveil triomphant » dit Hugo…

Chacun a sa formulation:

On voit les couches tout de go

Qui entrent en ébullition.

Dans le bouillonnement d’envies

De fantasmes et d’orgies

Satan savoure l’effervescence

Dans le débordement des sens.

 

 

Auto-stop

Mardi 7 novembre 2017

Dans ma lointaine jeunesse,

J’ai beaucoup fait de l’auto-stop.

J’ai ainsi croisé des déesses,

Et parfois, c’était le top:

Elles me laissaient le volant

Sur des routes escarpées.

J’étais fier, j’étais content

Je pouvais leur raconter

Des histoires du Vercors

Sans chercher le moindre record…

Souvent des hommes m’ont ramassé

Nous avons beaucoup discuté

Sur des sujets très divers,

Refait parfois le monde à l’envers…

En acceptant ce genre d’aide,

Le contrat, pour moi, était clair:

Ce que tu fais au nom de l’entraide

Je le rendrai à d’autres pairs.

Après ces temps de vaches maigres,

Dès qu’un pouce était levé

Je faisait de manière allègre

Une place à mes côtés.

Mais j’ai croisé, triste bonhomme

Un gars spécial qui m’a conté

Que le rêve pour sa pomme

Etait de vivre replié

Sur quelque terre éloignée

Sans jamais se laisser happer

Par la vie de notre société.

Depuis, je me méfie:

La chaîne risque d’être finie.

La mode individualiste

Ne serait-elle qu’égoïsme?

 

 

Vive les fermes de 10 000 vaches….

Lundi 6 novembre 2017

Vous n’êtes pas d’accord?

Pourtant, ces bêtes qui ne sortent pas de l’étable ne risquent pas

de croiser des blaireaux porteurs du microbe de la tuberculose…

C’est d’ailleurs pour cette raison que chaque année on fait une « cuti » à

chaque vache, celles qui deviennent positives sont radicalement

abattues… Et leur viande n’est pas impropre à la consommation!!!

Elles ont seulement rencontré le Bacille de Koch.

 

De plus les éleveurs ne rouspèteront plus parce que le loup,

que beaucoup trop adorent, ne pourra plus égorger les veaux

 

En plus, pour éviter les flatulences, ces pets que certains

maudissent, qui pollueraient, dit-on, la planète, on pourrait

_ non thérapeutiquement, mais usuellement _ équiper les bêtes de

hublots ….

 

Les lisiers pourraient être exploités pour fournir de

l’énergie… Et puis on pourrait en catimini nourrir les bêtes de soja

OGM, de divers détritus qu’on peine à imaginer…

Si vous n’êtes pas d’accord, alors ne prêtez pas l’oreille aux détracteurs

de l’élevage traditionnel  pour de multiples mauvaises raisons.

 

 

Au temps du petit père du peuple

Dimanche 5 novembre 2017

Au temps du petit père Staline

Dans les instances habilitées

On faisait voter en sourdine

Du chef toutes les volontés

Ah! Mais les votants d’ailleurs

A main levée étaient désignés

Ils votaient la main sur le cœur:

Le Maître les avait d’abord triés…

J’entends que certain mouvement

Se réclamant de « révolution »

A choisi même cheminement

Pour « diriger » ses actions….

Les dissidents deux sur trois en moyenne

Seront-ils bientôt traqués

Faut-il craindre que Cayenne

Ne soit  le prochain goulag recréé?

 

 

Méprise

Dimanche 5 novembre 2017

J’avais un caddy chargé

De lourds bidons de pétrole.

Je m’étais arrêté

De manière un peu frivole

Sur une case inoccupée.

En face je vis une belle

S’installer à son volant

Je regardais, au cas où elle

Voudrait sortir par devant…

Je rentrais même mon ventre

Pour lui laisser le passage, entre

Moi et le véhicule voisin

Ressortant de la voiture, elle vint,

Me troublant de ses yeux verts

(J’aurais donné cher

Pour un simple petit bisou.)

« Je vous aide, voulez-vous? »

Je réalisai alors que l’ado invétéré

Qui sommeille au fond de moi,

Elle ne l’avait pas flairé.

J’eus quand bien même l’idée

De lui slamer avec foi

Quelques vers enflammés

Le mot VIEUX était en moi.

 

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