FAINEANT(1)

Quand j’entends le mot fainéant,

En moi, aussitôt, ressurgit

Ce souvenir de mes six ans:

Ma grand-mère clouée au lit

Dès que le jour s’était pointé

Nous appelait à grands cris

Pour que nous allions vaches garder.

Ma grand-mère, je la maudissais,

J’étais couché, je dormais…

Mais durant sa vie entière

Elle avait labouré, trimé,

Mené la vie d’une fermière.

Par là, elle avait mérité

Le droit sur les autres d’exiger.

 

Fainéant était son mot préféré

Pour notre orgueil fouetter….

9 Réponses à “FAINEANT(1)”

  1. julie dit :

    Pareil que ma grand-mère qui travaillait beaucoup… sauf que la mienne – je l’aimais :) – ne m’as jamais traitée de fainéante :D bien au contraire… les froides matins d’hiver (souvent -30°C dehors, à peine 12 à l’intérieur), me disait de rester encore au chaud dans l’lit le temps d’allumer le feu pour tempérer la petite pièce…. toute une époque :)
    Bon dimanche mon gentil poète. Bisous courageux :D

  2. Fait néant …
    Mais fait quand même !!!!
    Rien faire … c’est faire rien, c ‘est donc faire !!!!!
    paresse et fainéantise ? quelle différence ????
    pour ma part, je préfère me faire traiter de paresseuse !!!!
    l’adjectif fainéant m’insupporte, me blesse !!!!
    bon we à toi

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  3. Un mot qu’un président en sa profonde sagesse,encore en sa jeunesse, ne devrait prononcé,

    très bon dimanche à toi.

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  4. renaud dit :

    Avec ta grand mère si je comprends bien, selon que les vaches étaient ou non
    bien gardées, cela allait de pis en pis ou de meuh en meuh !

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