Ah! voyez les grands démocrates

 

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Comme ils se fâchent,  revoter font

Quand les électeurs ça épate

Votent non à la constitution!

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Comme ils détournent la question

Et à Lisbonne à quatre pattes

Vont signer malgré le non

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Comme ils interdisent le vote

A coups de matraques de battes

Et font claquer les bruits de bottes

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Quand sous les coups et les  menaces

Un peuple dit « je me carapate »

Et dans un scrutin leur fait face.

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Comme ils deviennent soudain méchants

Quand les moutons à cinq pattes

Se mettent à voter autrement.

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Comme leurs réflexes de Franco

Ressurgissent le temps se gâte

Pires menaces illico!

 

Ah! Voyez les grands démocrates

Comme ils se montrent solidaires

Pour vouloir que le pouvoir mate

La protestation, la fasse taire!

 

 

 

Le costume de France

Ni père Noël

Ni Dieu providentiel…

 

Il est beaucoup trop grand

Le costume de France

Pour certains le portant

Comme une aube d’outrance

Des simili Napoléons

Il y en eut un certain nombre

Un seul en fit un nom

De soleil régnant sur l’ombre.

Foin des pâles copies

De stuc, de toc, de pacotille

Celui qu’on nomma le petit

A Sedan toujours  grésille.

Il y eut, il y a, les imitateurs

De moins en moins évocateurs

Petits,petits, petits

Mini, min., mi..,m……

 

 

FAINEANT (2)

J’entends ce mot aujourd’hui,

Ni maladroit, ni fortuit,

Dans la bouche d’un individu,

Qui, peut-être élève assidu,

A des mains blanches et sans cal,

Qui n’a jamais fait de béton,

Qui ne sait pas ce qu’est le mal

Resssenti après les pressions

D’un patron jamais satisfait:

Il ne connaît que les palais!

Ah! Voyons! Quel mépris

A l’égard des travailleurs!

Ils ne sont peut-être pas bien mis

Ne portent pas des costumes chers

Mais ils sont solidaires.

Ces gens de rien, ces illettrés

Il devrait bien s’en méfier:

A trop souvent les humilier,

Les paisibles taurillons

Deviennent des taureaux furieux.

Ceux qu’il considère comme des moutons

Sous ses insultes à qui mieux-mieux

En lions pourraient se transformer

De lui ne faire qu’une bouchée.

FAINEANT(1)

Quand j’entends le mot fainéant,

En moi, aussitôt, ressurgit

Ce souvenir de mes six ans:

Ma grand-mère clouée au lit

Dès que le jour s’était pointé

Nous appelait à grands cris

Pour que nous allions vaches garder.

Ma grand-mère, je la maudissais,

J’étais couché, je dormais…

Mais durant sa vie entière

Elle avait labouré, trimé,

Mené la vie d’une fermière.

Par là, elle avait mérité

Le droit sur les autres d’exiger.

 

Fainéant était son mot préféré

Pour notre orgueil fouetter….

FAINEANTS (rois)

Il est bien connu dans l’histoire

Que des valets usurpateurs,

N’ayant pas su se faire de gloire,

Décidèrent en toute laideur,

Incapables d’être aimés du pays,

De dessiner une caricature,

Des rois qu’ils avaient à rien réduits

Allongés dans des voitures.

En l’affaire, les bons à rien,

N’étaient pas les rois qui feignaient,

Qui approuvaient et signaient,

Ce que leurs grands chambellans,

Dans les affaires plus compétents,

Considéraient comme important.

 

Choisir le meilleur serviteur

Tel est le lot d’un Président

Vouloir tout tenir de sa hauteur

Ce serait tout prendre dans les dents.

Mauvaise interprétation?

Quand j’arrivai chez le toubib

Les secrétaires étaient en pause

Autour du café d’après-midi,

Epanouies comme des roses.

Bonjour, monsieur, installez-vous

Me disent-elles sans bouger

Elles furent étonnées, le croirez-vous

Quand je vins à leur table me poser.

Elles en rirent de bon cœur!

(Ce sont de très jolies déesses)

Si fort que, dérangé, le docteur

Vint mettre fin à mes prouesses.

Je leur aurais bien déclamé

Quelques vers à la volée…

Je leur aurais bien raconté

Quelques histoires un peu osées…

 

Ca finira mal

Ca finira mal, dit Sarkozy

En parlant du roi Macron.

Pour une fois, il a raison:

C’est tout à fait ce que j’ai dit

Il y a juste quatre mois.

Avec son armée de bras cassés

Qui ne savent pas faire les lois

Qui mettent sur le pavé

Ce qui est dit « entre soi »

Ceux qui cognent à coups de casque

Sur le malheureux opposant

Ceux qui sont accusés de frasques

Par des malheureux assistants

Ceux qui confondent l’Assemblée

Avec une ruine à visiter

Avec le président du MEDEF

Qui veut régner en vrai chef

C’est sûr que ça finira mal!

C’est sûr que ça finira mal!

La République des banquiers

Des rentiers des usuriers

Des magouilleurs de ceux qui trichent

La présidence  des riches.

 

Balance…

J’ai la sensation que ce texte me vaudra une volée de bois vert….

 

Comme parfois des filles sages,

Par des ados dépités,

Sont traitées de prostituées

Parce que, le libertinage,

Elles l’avaient refusé…

En voyant le déballage

Dont certains sont accusés

Je me dis que certain gestes

Ont tant été espérés

Que le souvenir qui reste

Fait qu’ils ont bien existé…

Loin de moi l’idée funeste

De croire que tout est faux

Mentez! Mentez! Et la peste

Mène des saints à l’échafaud!

 

Pénurie

Popeye est très mécontent

Il a perdu l’appétit.

Olive le gâte, pourtant,

Mais c’est ainsi,

Comme elle le dit:

Du beurre c’est la pénurie,

On n’en trouve plus  dans les gondoles.

Ca change le goût des épinards!

Ah! c’est que de grands scientifiques

De certaines époques reculées

Avaient décrété maléfique

Le cholestérol absorbé…

Elles sont finies, les années folles,

Où Sarkozy, goguenard,

Venait, gamin un peu arrogant,

Interpeler Mitterrand,

Dans une émission de télé,

Sur les tonnes de beurre congelé.

C’est vrai, qu’à force de ne chercher

Pour le lait, que la quantité,

Les éleveurs ont sélectionné

Des races de vaches particulières…

Foin des tarines à l’oeil brillant

Vive les holsteins!( Elles éxagèrent:

Donnent du lait maigre vraiment)

Et moi, je verse une larme, en pensant

Aux bonnes vaches de Villard de Lans!

 

 

Sacré coq!

Vous n’aimez pas le chant du coq

Jolie déesse aux yeux si beaux,

Les cocoricos, je m’en moque,

Suis un lapin tout chaud, tout chaud.

J’emporte donc, pour une misère,

L’animal qui gêne vos nuits

Il est beau: poulailler prospère,

Mes poules riront aujourd’hui.

Je leur cherchais Dieu m’est témoin

Un compagnon

Digne de ce nom

Dans les colonnes du « bon coin ».

Votre appel, dit « en urgence »

A retenu mon attention

Ce n’est certes pas le coq de France

Mais il chante avec passion

La lumière, la joie, la vie.

Puisque vous me dites « au revoir »

Précisez-moi, je serai ravi,

Quel jour, quel matin, quel soir…