Fugue

Comme j’ouvrais à mon chien,

Il partit comme une flèche…

Le rappeler je tentai bien

Mais autant parler à une bêche.

Je m’avançai pour découvrir

Quatre chevreuils égarés

Qu’il forçait à courir

Pour rejoindre les fourrés….

Bien que très mécontent

De cette fugue inopinée,

Croyez que je fus vraiment

Joyeux de revoir enfin

Ces amis inoffensifs

Qui viennent croquer coquins

Les bourgeons dans mes massifs.

Les chasseurs ont bien travaillé

Les loups se sont éloignés.

 

2 Réponses à “Fugue”

  1. julie dit :

    Comme une flèche…. c’est normal mon poète ! si tu descends que tous les deux mois :D

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