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Archive pour septembre 2017

Deux demoiselles

Vendredi 15 septembre 2017

Elles étaient deux demoiselles

Puis trois au bout d’un moment,

 

D’âge de jouer à la marelle,

En recherche de passe-temps.

Oh! Là! Là! Jeunes écolières

Faisons vite une révision

Une révision de grammaire

Une révision de conjugaison…

« Il pleuvait?…C’est un mauvais temps

Et si le lion a mangé la biche,

Le COD _ ne dites pas « je m’en fiche! »_

Où se trouve-t-il réellement?

Ah! Dans le ventre de la bête?

Vous avez donc tout compris!

Je vais alors vous faire une fête

De récits totalement inédits.

D’abord,  une leçon de géographie,

Puis cette histoire du sapin

Si orgueilleux que, par défi,

Il se moqua du vent malin.

Elles furent si attentives

Que je pus craindre, un instant

Qu’elles ne soient un peu naïves

Et sur parole, me croient vraiment.

Début d’année au CAIRN

Vendredi 15 septembre 2017

Ce fut une bien belle soirée

De jolis rébus ponctuée

Pour présenter la future année.

Des temps remplis de nouveautés:

Des extraits, des projections,

Des aperçus d’expositions

Mais surtout la voix magnifique

D’une actrice très engagée,

Pour nous ouvrir des voies uniques

Vers les œuvres d’éternité.

C’est la compagnie de Mandrin

Qui redonne aux textes classiques

Leur immortelle nouveauté:

Textes d’hier et de demain.

 

Un quoi d’après vous?

Vendredi 15 septembre 2017

Un jeune dévalise un vieux

C’est un voyou!

C’est un voyou!

Macron fait la poche des vieux….

C’est un quoi, d’après vous?

Un jeune rackette un étudiant

C’est un voyou!

C’est un voyou!

Macron rabote les étudiants

C’est un quoi, d’après vous?

 

Accroc

Samedi 9 septembre 2017

Il est temps que l’été s’arrête:

J’ai déchiré mon pantalon

Un grand accroc, c’est vraiment bête

On voit la lune dans le fond.

Non ce n’est pas une déesse

Qui dans un geste maladroit

A voulu me faire caresse

Dans un geste de désarroi…

C’est un clou qui pointait

Près de la cage des lapins

C’est sûr , c’est sûr il m’attendait

Pour se montrer un grand malin.

Me voilà voué à l’aiguille

Aux lunettes et au dé

Voilà comment mon côté fille

Va devoir se manifester.

Pique-nique perturbé

Lundi 4 septembre 2017

Ils étaient bien installés

Ane, couverture, et repas

Dans un recoin du pré.

Les voyant, je n’y tins pas.

A pas comptés, je m’avançai.

Ils regardaient, un peu inquiets,

Ce vieux paysan qui approchait…

Qu’allait-il donc se passer?

Allaient-ils se faire chasser?

Deux enfants jeunes jouaient

Sans se soucier de la question…

Quand à dix pas, je me trouvai,

La femme ouvrit la conversation:

« Nous voulons juste pique-niquer,

Ensuite, sûr, nous partirons. »

Je ne voulais pas les manger

Ni eux, ni leur Aliboron.

Je voulais juste leur conter

Quelques histoires à ma façon,

Afin qu’ils puissent emporter

De ce moment, une autre vision.

Agréable instant!

Qui se ressemble…

Dimanche 3 septembre 2017

Ils se sont mis, il y a peu

Côte à côte sur les affiches

Pour défendre de leur mieux

Les affaires des plus riches.

Le premier a insulté

Sur toutes les voies du pays

Un héros partout vénéré

Qui pensait ce qu’il a dit.

Le second aussi violent

A expédié un opposant

A coups de casque de moto

Directement à l’hosto.

Qui se ressemble

S’assemble

Disait un très vieil adage

Pour supporter ces personnages

Pendant encore cinq ans

Il faudra bien du courage

L’avenir est déprimant…

J’ignore si mon message

Apparaitra cette fois

Il serait peut-être sage

Que je me cache dans les bois!

Il serait peut-être sage

 

 

Comme une cocotte minute

Dimanche 3 septembre 2017

Pour mes ânes contrôler

Dans les gorges suis passé..

Grosse chaleur et puis, flûte!

Pluie de type giboulée…

Grand soleil a succédé

Comme une cocotte minute

La Bourne, vapeur a exhalé

Me croyais dans les nuages

Croyez-vous que ce soit sage?

 

Fugue

Dimanche 3 septembre 2017

Comme j’ouvrais à mon chien,

Il partit comme une flèche…

Le rappeler je tentai bien

Mais autant parler à une bêche.

Je m’avançai pour découvrir

Quatre chevreuils égarés

Qu’il forçait à courir

Pour rejoindre les fourrés….

Bien que très mécontent

De cette fugue inopinée,

Croyez que je fus vraiment

Joyeux de revoir enfin

Ces amis inoffensifs

Qui viennent croquer coquins

Les bourgeons dans mes massifs.

Les chasseurs ont bien travaillé

Les loups se sont éloignés.