Vous fûtes 335 à monter sur mon radeau hier, malgré le fait qu’il soit en vitesse très réduite.
MERCI! MERCI! MERCI!
Vous fûtes 335 à monter sur mon radeau hier, malgré le fait qu’il soit en vitesse très réduite.
MERCI! MERCI! MERCI!
Une armée de yakafautkon
Qui n’étudièrent jamais le droit
Va maintenant voter des lois
Ayant vigueur pour la Nation.
Ne savent pas, ces ingénus
Etre présents puisqu’élus
Ne savent pas, ces godillots
Que secret est le huis-clos
Une armée de yakafautkon
Va régenter à sa façon
Sans rien connaître, le croit-on?
Place est ouverte à l’arbitraire
Cela en France, il faut le faire!
Demain hélas, les ukases
Des libertés feront table rase…
Ah! ça ira! Ca ira! Ca ira!
Elle vendait un matelas…
J’en cherchais un, passais par là.
L’objet était au fond des caves,
Je la suivis, ce n’est pas grave…
Bien sûr, la demi-obscurité
Pouvait inspirer, susciter…
Elle sourit, quand je le dis
Certaine que le vieux débris
Ne risquait pas, d’un élan subit,
La plaquer contre le crépi…
A défaut d’une folle étreinte
Je déclamai sans contrainte
Quelques vers un peu coquins
Que son tout nouveau copain
N’aurait sûrement pas aimés
Aurait sûrement détestés!
Quand j’entends parler d’ordonnances
Ces édits
Des rois maudits
Je me dis que la pauvre France
De souffrir n’a pas fini.
Certes, un jour, par défaut,
Elle a choisi
Mais à bien regarder il faut
Voir ceci:
Comme le viol conjugal
Jadis fut permis
Sur qui avait dit oui,
Par un tour pseudo-légal,
Pour avoir un jour voté,
Faudra-t-il que le pays
Subisse toutes les lubies
Du potentat désigné?
Dans ce monde, on perd la boule:
Des hôtels pour les matous
Quand des gosses meurent dans la houle
Quand des gens dorment dehors…
Bravo, les éleveurs!
Bravo, les tracteurs!
Arrêter les vacanciers, quelle audace!
Bloquer la circulation, quelle insulte!
Mais les loups tuent votre race
Et ces gens leur vouent un culte.
Quand le dernier éleveur
Ecoeuré par les désastres
Aura vendu son tracteur
Ira dormir sous les astres
Ces gens-là se repaîtront
De viandes bourrées d’hormones
Ou peut-être ils donneront
Des OGM à leurs gones!
Au-dessus de ma maison
Formant comme un promontoire
Un rocher grenu, quelle histoire!
Me faisait perdre la raison.
C’est là que, aux temps anciens
Posté le cul sur la pierre
Le loup appelait les siens
Pour aller chasser dans les terres.
Pendant des dizaines d’années
La bête avait disparu
On pouvait bien s’égailler,
La paix enfin parvenue…
C’était merveilleux vraiment…
Mais grâce à des inconscients,
Des dogmatiques écolos
Le loup, hélas! Est revenu
Protégé par les bobos
Le loup, hélas! Est revenu
Maudits soient ces ostrogoths!
Panne d’ordi et transhumance…
Je vous remercie de votre fidélité.
Que cet été soit plein pour vous de soleil et d’aventures!
Je fais partie des gens de rien
Que VOUS méprisez si bien…
Je suis toujours hors des magouilles,
De ceux qui se remplissent les fouilles
Au temps du vieux Jupiter
J’eusse été à creuser la terre.
Les disciples de Mercure
Dieu des voleurs, je n’en ai cure!
Je fais partie des gens de rien,
Je fais partie des gens de bien:
Pas grand chose dans la bourse,
Compte en banque à découvert,
Et jamais connu la Bourse!
J’ai travaillé l’air de rien:
Dès six ans, j’allais traire!
Pas d’usine, pas de start-up,
Pas de combine, pas de hold-up!
C’est pourquoi, mon cher Monsieur,
Vos paroles qui écorchent…
C’est pourquoi mon cher Monsieur
Votre mépris je m’en t….
Si tu vas au vide-grenier,
Sois prudente!
Sois prudente!
Si tu vas au vide-grenier,
Méfie-toi des jolis vendeurs:
Ils pourraient bouleverser ton coeur!
Si tu vas au vide-grenier,
Attention!
Attention!
Si tu vas au vide-grenier,
Les objets parlent un langage
Si plein de vieilles images!
Si tu vas au vide-grenier,
Prends bien garde!
Prends bien garde!
Si tu vas au vide grenier,
Tu risques d’être séduite
Par un plat de terre cuite!
Si tu vas au vide-grenier,
Ouvre l’oeil!
Ouvre l’oeil!
Si tu vas au vide-grenier,
Parmi tous les beaux tableaux,
Peut se cacher un MIRO!
Dans une maison de campagne
Le soir, on entend des bruits
Malheur si la peur vous gagne
Vous ne vivrez pas ici!
Frôlements d’ailes suspect
Ce sont des chauves-souris
Qui volettent à souhait
Pour se nourrir dans la nuit.
Le grand duc dans le grenier
Marche d’un pas assuré
Il fait la chasse aux mulots
Près du tonneau rassemblés,
Avides de grains de blé
Echappés du petit silo.
Ils courent, dansent, circulent
Et la chouette qui ulule
Voudrait bien les attraper.
Le bois même se met à craquer!
Si vous écoutez les bruits
Vous ne dormez pas de la nuit!