Perchés au sommet de la montagne
Les arbres encore décharnés
D’un regard envieux qui les gagne
Toisent leurs frères de la vallée.
Ceux-ci déjà d’un beau vert tendre
Parfois même couverts de fleurs
Ignorent que d’autres doivent attendre
Que le printemps prenne chaleur.
Préoccupés par les caresses
Des abeilles qui fouillent leur coeur
Ne peuvent comprendre la détresse
De ceux qui frissonnent en hauteur.
Là-haut l’hiver encore hésite
Dans des lambeaux de neige lourde
Le gel parfois encore s’invite
Apportant une angoisse sourde.
Comme un funambule sur le fil
Le renouveau hésite encore
Nous sommes au milieu d’avril
Le froid n’est pas tout à fait mort.
Le froid résiste,les nuits demeurent très fraîches,
très bon dimanche à toi.
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : Chantons les jours
Un beau poèmr que j’aurais voulu faire apprendre à mes classes
TU ME FLATTES!
Merci!