Archive pour mars 2017

Belles rencontres

Vendredi 3 mars 2017

1

Nous étions à table, assis

Pour boire un pot, nous reposer

Un couple vint s’asseoir aussi.

La sympathie vint s’installer

Ah! Ce fut un beau moment

De ceux dont on se souvient longtemps.

2

Il ne restait que deux places

En terrasse du salon de thé

Un homme libéra l’espace

Pour que nous puissions nos installer.

Au cours d’échanges courtois

Nous découvrîmes son pays

Il connaissait de France, ma foi

Bien plus que nous de Slovénie

Lapereaux

Jeudi 2 mars 2017

Mes lapereaux se faufilent

Dans tous les coins,

Dans tous les trous,

Mes lapereaux se faufilent

Sous le foin,

Sont vraiment fous.

Ils risquent de s’échapper

Bien trop vite,

Bien trop tôt,

Ils risquent de s’égarer

Tout de suite,

Petits sots.

Ne sont pas encore sevrés,

Hors du gite

S’égareraient.

Ne savent pas grignoter

Bien trop vite

Périraient.

Dédié à P. S. agressée ce matin

Mercredi 1 mars 2017

Deux voyous de bas étage

Sur toi ont porté la main

C’était pourtant dans un village

Qui pouvait croire ce destin?

Ce ne sont que des minables

N’avaient pas su regarder

Pour vingt balles misérables

Mettre en péril ta beauté.

Te frapper à coups de pompes

A coups de poings déchainés

Pour t’arracher à la pompe

Un billet bleu déchiré…

Maudits soient donc ces racailles

Que leur mob déglinguée

Se bloque, et qu’elle déraille

Les projette dans le fossé

Et que roulant dans la baille

Ils crèvent fossilisés!

Rangements

Mercredi 1 mars 2017

Après le départ des ados,

Tant en février qu’en décembre

Ranger ce qui va à vau l’eau

Faire le tour de toutes les chambres.

Recoller les prises arrachées,

Changer les traverses de sommier.

Retrouver la pauvre chaussette

Qui avait servi de ballon

Et qui geignait la pauvrette

Dans un recoin du salon.

Dans la grange remettre en ordre

Les outils changés de lieu

Ce n’est pas qu’ils soient en désordre:

On les trouve à qui mieux mieux

La masse est sous le clapier

Qu’a-t-elle donc cogné par là?

Les marteaux qui ont jonglé

Sont épars par-ci par-là.

Et l’essieu du vieux char creux,

Qui a servi comme haltère,

Git au sol comme un pouilleux,

Traine lamentablement à terre.

Sont posés sur une table

Des canettes à peine

Pleines

Oubliées devant l’étable…

Dans le jeu des oubliettes

Une échelle a été dressée,

En montant sur la charrette

Pour sortir par le grenier…

Demain il faudra chercher

Au jardin et dans le verger

Les petites surprises

Que les jeunes ont préparées

Avant que la tondeuse prise

Du coup ne soit rétamée

1234