Archive pour mars 2017

Image d’oies blanches

Dimanche 12 mars 2017

Elles étaient quatre oies blanches

Dans un parc de gel fleuri,

Qui cacardaient un dimanche,

Près du bac en glace pris.

Que pouvaient-elles raconter

Ces commères endimanchées?

Parlaient-elles de leur jars

A les combler en retard?

Disaient-elles qu’il faut se méfier

Des plats de maïs fourrés?

Sentaient-elles venir de loin

De dangereux ennemis armés?

Ou regrettaient-elle le foin

De leur case bien tapissée?

Elles étaient quatre oies blanches

Dans un parc d’hiver paré

Ignoraient étaient trop franches

Que le renard était caché.

Et sur le sol de sang souillé

Elles ne restèrent que trois

Entre les plumes éparpillées

A cacarder leur désarroi.

Inspiré par une image (FB)

Samedi 11 mars 2017

OUI! suivons notre désir!

Croquons la pomme!

C’est le plus doux des plaisirs

Que Dieu accorda aux hommes!

Ne dites pas: « c’est pécher »

Il n’y a vraiment pas de mal

A du plaisir apporter

Dans un élan sans égal.

Ne dites pas « c’est pécher »

Il n’y a vraiment pas de mal

A du plaisir partager

Dans un divin festival.

Escroquerie

Vendredi 10 mars 2017

Ils croyaient avoir trouvé,

Trouvé la poule aux oeufs d’or,

Alors ils avaient ramassé

Tout ce qui était leur trésor.

Avaient investi

Leurs économies

Dans cette occasion si belle,

Parfois lui sans dire à elle,

Parfois elle, en secret de lui…

Et voilà qu’aujourd’hui…

Jamais, jamais, n’auraient pensé

Que ce grand monsieur en cravatte

Pourrait simplement les voler,

En faillite leur couper les pattes.

Jamais n’auraient imaginé

Que l’entreprise était fantôme

Pas possible! Un si bel homme!

Un être si raffiné

LUI? UN ESCROC?

Que cric me croque!

LUI? UN SALAUD?

Vous êtes sinoques!

Inspiré par une image (F B)

Jeudi 9 mars 2017

Oh! Oui! Peindre la mer,

Quelle bonne idée!

Lui ôter le souvenir amer

De tous les marins décédés.

La peindre en bleu

En outremer

La peindre en vert

Comme pour un jeu!

Peindre les vagues écumeuses

D’un beau blanc immaculé

Et les téméraires surfeuses

En amazones échevelées.

Peindre les bateaux placides

De lumière et de gaieté

Et les embruns trop humides

De voiles masquant leur beauté.

Peindre la grève déserte

Qui rêve des jours animés

Dans une position offerte

A tous les assauts enflammés.

Quelques modestes suggestions…

Jeudi 9 mars 2017

Ils veulent choisir d’avance leur prochain gouvernement… Je vois qu’il faut que je leur suggère quelques pistes pour un choix conforme à leurs aspirations…

 

Propositions à M.FILLON pour son  gouvernement resserré

 

Premier ministre    Patrick Balkany

Ministre  des finances et du trésor Penelope Fillon

Ministre de l’intérieur, de la justice et des cultes Philippe Barbarin

Ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur Serge Dassault

Ministre de la défense et des anciens combattants Ludivine de la Rochère

Ministre de la famille: Frigide BARJOT

Ministre de l’Education Nationale, des chefs d’oeuvres en péril  et  des musées: Natacha Polony

Ministre de la santé, de la fonction publique et des affaires sociales    Alain Agostini

 

 

Proposition à M. MACRON

Vous qui êtes adepte du ni d’un côté ni de l’autre, vous ne pouvez pas choisir comme premier ministre une femme: ce serait trop TRANCHE!

Je vous suggère un transexuel. il en est de très compétents…

Pour les ministres, dans les lycées de nos villes vous devriez en trouver!

FESTIN!

Mercredi 8 mars 2017

J’ai cueilli des pissenlits:

Mes gentils petits lapins,

Qui les aiment à la folie,

Vont en faire un grand festin.

Cachés sous un peu de foin

Avec une ou deux carottes

Je les pose dans le coin…

Voilà les mômes qui gigotent,

Qui cherchent le moindre brin,

La moindre parcelle verte.

Je ne vois que leur arrière train:

Dans la cage pas d’alerte,

On peut donc, tout à loisir,

Se livrer aux vrais plaisirs.

Il ose manier l’intox sur un suicide soi-disant annoncé?

Mardi 7 mars 2017

On le pensait maître en tarots

En ésotériques lectures

Pour trouver le plan ZERO

Qu’il proposait au futur…

Ce n’était qu’un joueur de poker

Plein de fausseté larvaire.

Tout est faux, décidément,

Chez ce grand illusionniste

Les emplois, c’est patent

Etaient des emplois d’artiste

Aussi légers que le vent

Aussi chers que l’améthyste…

Mais jouer à dénoncer

De faux bruits de fausses rumeurs

Totalement imaginés

Dans son cerveau de trompeur

Sur un sujet aussi grave

Que la mort que le suicide

C’est le mensonge sans entrave

C’est ignoble, digne d’un Atride.

Vis la joie

Lundi 6 mars 2017

J’aime beaucoup cette ambiance

Des théâtres amateurs,

Autour de chez nous, c’est une chance

Beaucoup de troupes de valeur

Avec des riens, au petit bonheur

Dans une salle dite des fêtes

Travaillent d’abord avec ardeur

Pour choisir, pour mettre en vedette

Un texte que parfois elles écrivent.

C’est toute cette activité

Tendue par des liens d’amitié

Qui sur la scène un jour arrive.

De quoi en mettre plein la vue,

De quoi du plaisir apporter

A des spectateurs d’autour venus

Pour profiter de la soirée.

C’est parfois toute une année

De loisirs acharnés

A  le vrai ton juste trouver

Le bon geste qui va évoquer

Pour la salle enthousiasmée

De l’intrigue la réalité.

Hier c’était à La Frette

Qu »Amour pirouette et cacahuetes »

Nous fut présentée avec foi

Avec talent, avec ardeur,

Par la troupe « Vis la joie ».

Belles rencontres (3 _ 4 )

Dimanche 5 mars 2017

Elle vendait des costumes

Des loups et des masques curieux

Pour elle ce n’était pas coutume

D’entendre des vers élogieux

Elle sourit tendant l’oreille

Dans le brouhaha ambiant

Rougit non jusqu’au vermeil

Mais c’était enthousiasmant.

 

 

Deux déesses splendides

Au service étaient préposées

Je voulus pauvre candide

Quelques vers leur déclamer…

Oups! elles très prudentes

Me voyant accompagné

Fuirent la poésie fervente

Que je voulais leur dédier…

Mais revenant plus tard

Ne me laissant désespérer

Je finis pauvre vantard

Par un instant les intéresser

Loving (film)

Samedi 4 mars 2017

Ils étaient bannis de Virginie

Pour avoir osé transgresser

La loi qui refuse qu’on se marie

Si on est de couleur opposée.

Ils ne demandaient pourtant rien d’autre

Que de vivre simplement

Une famille comme les autres

Mais l’apartheid était régnant.

C’est là qu’on voit combien la femme,

Ne supportant pas ce calice

Peut oser braver le drame

Pour revendiquer la justice.

Sans rien en dire à son mari

Comme une bouteille à la mer

Elle va écrire à Kennedy

Pour expliquer son calvaire.

Lui résigné, à son sort,

Ne croit pas trop à l’aventure

Naviguer un peu loin du port

Lui fait trop craindre de rupture…

Mais, elle, solide et décidée

Va saisir l’opportunité

Malgré le détour diffcile

Malgré ce qu’il en peut coûter.

Lui reste toujours hésitant

Ne croit jamais le mieux possible

Elle brave tous les tourments

Continue de croire au crédible.

 

synopsis:

En juin 1958, Mildred Jeter, une femme noire, et Richard Perry Loving, un homme blanc, originaires de Virginie, se marient dans le district de Columbia voisin, afin de contourner une loi qui interdit les mariages « inter-raciaux » dans leur état de résidence. À leur retour en Virginie, ils sont arrêtés et inculpés pour avoir violé la loi. Jugés coupables, ils ont le choix entre une année de prison ou le bannissement de l’état pour 25 ans. Ils décident de partir au prix d’un déchirement familial. Des années plus tard et après avoir eu quatre enfants, Mildred décide d’écrire à Kennedy pour se plaindre de leur situation malheureuse, même si les deux époux mènent une vie simple et honnête.

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