Vers la montagne, pour grimper
La route des gorges était fermée
Finie la route large et droite,
Place aux voies torses et étroites,
Aux chemins très sinueux,
Aux virages épingle à cheveux,
Aux surplombs vertigineux.
Le passage dans la cluse
Est si beau qu’on s’en excuse:
Venir troubler la sérénité,
Quel blasphème! Quel péché!
Les falaises qui se dressent
Regardent le voyageur
Avec un regard de maîtresse
Grondant les vilains farceurs.
On débouche sur des plateaux
Encore couverts de lambeaux
De la neige qui naguère
Recouvrait tout ce parterre.
Des ruines laissées par la guerre:
Tout un village de pierres…
Et tout un chemin de croix
Pour rappeler ces voix
Qui chantaient dans les grottes
Le beau chant des partisans
Qui bravaient le bruit des bottes
Et combattaient bravement
INSUPPORTABLE!!! ceci devait être présenté en calligramme, PAS MOYEN DE LE FAIRE S’inscrire!!!
Mais… mon gentil de poète, c’est un calligramme, et des plus réussi ! on voit précis et net un piton rocheux s’ériger vers là haut, genre les Météores chez les grecs… pas toi ?
Allez, merci… car c’est très beau, et cette lecture naturelle m’épargne à attraper un deuxième torticolis
Bisous Transfagarasan* du cou(p)
* https://www.google.fr/search?client=opera&q=transfagarasan&sourceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8
Oops ! Une erreur est survenue.
L'accès au blog est momentanément impossible,
veuillez nous excuser et ré-essayer dans quelques instants.
Retour ou Écrivez-nous si le problème persiste.