C’était un jour de joie,un jour de retrouvailles
Ensemble nous avions quelque peu fait ripaille.
Les enfants déjà grands avaient joué entre eux
Avec les lapereaux, le chien, à mille jeux.
Après mille baisers d’amour et d’adieux,
La famille des cousins, de tonton, s’en est allée.
Les restants, un peu tristes et désorientés
Sont rentrés pour ranger, pour réorganiser.
C’est alors que soudain, l’un d’eux se mit à crier:
« Mais où est donc le chien? Il était là ya peu! »
Chacun à son tour l’appelle: d’habitude il revient
Mais son gros museau noir ni le bout de sa queue
Ne reparaissent pas: qu’est-ce donc qu’il devient?
Quand par hasard, un peu trop amoureux
Il s’éloigne vraiment, je pars avec la voiture
Aux quatre coins du pays où il s’aventure
Crier son nom très fort : il accourt tout honteux.
J’ai fait trois fois le tour du village en auto
Crié très fort son nom dans chaque hameau
Sans le voir jamais bondir au fond du coffre…
Un peu désemparé, je lui ai laissé la porte
Ouverte quelque peu, d’hospitalité l’offre…
La nuit s’avançant, l’absence m’insupporte
Je vais tout inspecter de la ferme endormie
C ‘est là que je découvre au poulailler blotti
« Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris »
L’animal qui d’un bond dans le parc introduit
N’a pas su ressortir comme il l’avait prévu
Par le portail forcé dont j’avais impromptu
Echangé l’ouverture, par sécurité,
Les poules ayant, une sortie, trouvée.