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Archive pour février 2017

Grisaille

Mardi 28 février 2017

Aujourd’hui, le ciel est gris

Il pleut d’une petite pluie fine

Même les ânes restent à l’abri

 

 

 

Ciel gris ambiance bruine

Dans le jardin pas un bruit

Coule l’eau dans la ravine

 

 

 

Les poules restent à l’abri

Sous le toit, on imagine

Leurs corps blottis

 

 

 

Et les chiens de la voisine

Hurlent  plus loin à l’infini

Leur traîneau a dans la roubine

Atterri, c’en est fini!

Comme un renard qu’une poule aurait pris!

Lundi 27 février 2017

 

C’était un jour de joie,un jour de retrouvailles

Ensemble nous avions quelque peu fait ripaille.

Les enfants déjà grands avaient joué entre eux

Avec les lapereaux, le chien, à mille jeux.

Après mille baisers d’amour et d’adieux,

La famille des cousins, de tonton, s’en est allée.

Les restants, un peu tristes et désorientés

Sont rentrés pour ranger, pour réorganiser.

C’est alors que soudain, l’un d’eux se mit à crier:

« Mais où est donc le chien? Il était là ya peu! »

Chacun à son tour l’appelle: d’habitude il revient

Mais son gros museau noir ni le bout de sa queue

Ne reparaissent pas: qu’est-ce donc qu’il devient?

Quand par hasard, un peu trop amoureux

Il s’éloigne vraiment, je pars avec la voiture

Aux quatre coins du pays où il s’aventure

Crier son nom très fort : il accourt tout honteux.

J’ai fait trois fois le tour du village en auto

Crié très fort son nom dans chaque hameau

Sans le voir jamais bondir au fond du coffre…

Un peu désemparé, je lui ai laissé la porte

Ouverte quelque peu, d’hospitalité l’offre…

La nuit s’avançant, l’absence m’insupporte

Je vais tout inspecter de la ferme endormie

C ‘est là que je découvre au poulailler blotti

« Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris »

L’animal qui d’un bond dans le parc introduit

N’a pas su ressortir comme il l’avait prévu

Par le portail forcé dont j’avais impromptu

Echangé l’ouverture, par sécurité,

Les poules ayant, une sortie, trouvée.

Théâtre musical « pecheurs de sons »

Dimanche 26 février 2017

Pecheurs de sons

C’est un spectacle bizarre , les spectateurs en plateau, sur des bancs, des petites chaises…

Un spectacle très intime…

Les premiers jeux musicaux sortent d’un aquarium, et surgit l’envie de naviguer, de construire un petit bateau…

Tout est dans le symbolique.

Apparemment c’est pour les tout petits…

Mais se cache une recherche plutôt très intello.

De l’origami d’origine qui débouche sur une comptine, on passe à une épopée.

La mer monte et c’est naufrage le bateau est englouti.

Seul reste le tablier du capitaine, porteur du rêve échevelé: se construire vite un bateau, pour aller voguer sur l’eau.

Pour aller à la pêche.

On voit on sent on entend le vent qui souffle, les oiseaux qui survolent, les vagues qui se soulèvent.

Un voyage particulier…

écriture, mise en scène et interprétation: Nelly Frénoux

scénographie: Pierre Garboline

Costumes et accessoire de tissus: Valérie Capriglione

 

A qui? A qui? A qui?

Samedi 25 février 2017
A qui peut-on se fier
Dans le monde où nous sommes?
Chacun a, bien caché,
Chapelle à joli dôme,
Défauts redhibitoires
Et vilaines histoires.
Sous le vernis brillant
Quand on gratte quelque peu
Apparait le brigand
Qui tromper sait le mieux.
Hier c’était l’argent
Planqué pour les impôts
Voilà que maintenant
Pour se tenir à flots
Par un tour de passe passe
Un magicien malin
Aurait plongé dans la nasse
Pour arrondir ses biens…
Ah! c’est vrai, aujourd’hui
On peut prendre le tournis!
Sous leur aube blanche
DesTartuffes se cachaient
Une épuration franche
Voilà ce qu’il faudrait!

Voyage (9)

Vendredi 24 février 2017

Si quelque participante

Du grand corso effréné

Dans la foule montante

A l’assaut du car affrété

A secoué ses confettis

Sans faire très attention

A secoué ses confettis

Sans beaucoup de précaution

Vu la désinvolture

Vécue sur ces deux journées

Loin de moi la critique dure:

Un désagrément pas volé!

 

Bilan si dans l’avenir

Me prenait l’idée bizarre

De voyager quelque part

Je crois, vous me voyez venir

QUE JE NE FRAPPERAI  PAS CHEZ PERRAUD pour me servir!

MERCI!MERCI!MERCI!MERCI!

Vendredi 24 février 2017

Merci à mes visiteurs: vous fûtes 502 hier à venir sur mon radeau

Je suis extrêmement honoré.

MERCI!

Voyage (8)

Jeudi 23 février 2017

Nouveau point de rendez-vous

Juste en face de l’église

Mais voilà, le rendez-vous

Au dernier moment s’éclipse!** (c’est vrai que pour les mutants

……………………………………………………..qui ont portable greffé

Faut en urgence cavaler             un numéro de détresse

……………………………………………………était resté à portée…)

Pour rejoindre un musée

Faut en urgence cavaler

Vers un musée pas sur plan marqué!

Les cabris, les chevreuils

Par le fait ne sont pas gênés

Mais qui a pour être à l’accueil

Fait par étapes la randonnée

Se trouve bien obligé

De faire une marche forcée!

Voyage (7)

Jeudi 23 février 2017

A Menton nouvelle aventure

Le point de dépose prévu

Qui sert de repère futur

Est bloqué en imprévu…

 

Nouvelle dépose furtive

La visite va commencer

Nouvelle dépose furtive

Rendez-vous ici fixé…

Le jardin est magnifique

Les sculptures époustouflantes.

A chaque monument sa musique

Pas de foule oppressante

A Menton notons la chose

Les visiteurs sont polis

On peut photographier en pose

Le temps paraît aboli.

Et le palais des orchidées

Un véritable enchantement

Avec juste, à l’entrée

Des déesses de sécurité

Qu’on peut louer présentement…

Voyage (6)

Mercredi 22 février 2017

Lendemain matin ô joie!

Un car est devant l’hôtel

Pas de rando cette fois

Eh! ben si! Car le LIONEL

A trouvé plus agréable

De se garer à cent lieues

Tant pis pour les pauv’ minables

Qui ne marchent que quelque peu…

 

M’en fous de savoir s’il est beau gosse

Et si certaines devant lui béaient

S’est là conduit comme un bolosse

Jamais ne le lui pardonnerai.

Voyage (5) _ carnaval de Nice…

Mardi 21 février 2017

Je ne parle pas du spectacle

Une véritable féérie

Une véritable débâcle

Pour les mimosas fleuris.

Une ambiance de démesure

Danses musiques et défilé

De quoi se faire une pâture

De démonstrations de beauté.

Je ne parle pas des déesses

Chargées de venir contrôler

Armées d’un objet de prêtresses

De votre ticket validité.

Mais dans la grande file d’attente

Avant de se trouver fouillé

Il est des amitiés patentes

Qui se déclarent inopinées.

Ce fut le cas pour ces enfants

D’environ quatre et six ans

De qui, leur ayant conté une histoire,

J’eus droit en remerciement

A une chanson de leur répertoire,

Sans un accroc, sans un oubli,

De telle sorte que le temps

Parut léger comme colibri.

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