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Archive pour janvier 2017

En réaction à l’énervement de M. V. à l’égard des journalistes:

Jeudi 12 janvier 2017
Mais, bien sûr, pauvre benêt
Qu’on ne va pas te questionner
Sur un tout autre sujet
Si celui-là te fait monter!
Va apprendre à maîtriser
Ton sang quelque peu trop chaud
Matamore, on a payé
L’est reparti au dodo.
On sait bien que tu voudrais
Que la France soit toute rose
Mais jamais elle ne déciderait
De choisir qui dit, IMPOSE.
Montre montre ta colère
Donne tes coups de menton
Claque claque des talons
On n’en a vraiment que faire
On t’a vu en mini Sarko
On t’a vu au 49/3
Pourquoi voudrais-tu qu’on croie
Que tu changes de facto?

Inspiré par une vidéo (F B _ B R)

Mercredi 11 janvier 2017

Ah! Mais voyons, mademoiselle

Ce ne sont pas ces chaussures qu’il faut!

Prenez le temps sur la semelle

De planter des clous de chevaux!

Vous risquez fort dans la descente

De vous casser le fémur

Ou de terminer la pente

Le nez écrasé contre le mur.

Vous auriez pu éviter la peine

De partir ainsi à vau l’eau

En mettant des chaussettes de laine

Sous les semelles de vos godillots.

Au pire au moins foulez la neige

Vous vous mettrez moins en danger

Ce ne serait pas sacrilège

Et l’hôpital éviteriez!

La maison abandonnée (inspiré par une photo F B)

Mercredi 11 janvier 2017

C’est une grande maison

Hantée par des revenants

Qui reviennent à foison

Faire sabbat « ouvrez le ban ».

Dès que vous poussez la porte

Vous sentez souffler le vent

Un vent froid qui vous apporte

Des frissons incessamment.

Sans personne à l’horizon

Les planchers se mettent à grincer

Comme si des moribonds

Marchaient dans la pièce à côté.

Au premier pas de l’entrée

Chauve souris vont s’envoler

Dans vos cheveux s’agripper

Et vous feront sursauter.

Dans la pénombre inquiétante

Quelques ombres se profilent

Respiration haletante

Y a de quoi se faire de la bile.

Le claquement d’un volet,

Imprévu sur le moment,

Est-ce sorcière à balai

Ou oiseau, asile, cherchant?

Caché entre les balustres

Un rat feule bruyamment

En sautant de poutre en poutre

D’un air vraiment menaçant.

On aperçoit dans un coin

La forme d’un mannequin

Vêtu d’une robe blanche,

Qui a perdu, elle se penche,

Sa jolie ceinture dorée

Etalée sur le pavé.

Sur la table poussiéreuse

Git un vieux vase ébréché

Où une souris, la gueuse

A logé une nichée.

Les épeires tisserandes

Des plafonds colonisés

Etalent et étendent

Des draps de mouches chargés.

Une horloge dans un angle

Forme un visage inquiétant

Comme un cou que l’on étrangle

Son balancier tout pendant…

Pleurer au cinéma

Mardi 10 janvier 2017

N’est-ce pas un peu bizarre,

Au cinéma, de pleurer?

Ca m’arrive sans crier gare

Comme dans cette soirée.

Le film se passe en école

Avec une jolie actrice,

Un climat bien agité

Par de dures rivalités.

Une vraie institutrice*,     *logée sur place, qui ne dételle jamais

Je ne dis pas professeur,

Qui s’insurge des malchances,

Qui agit suivant son coeur,

Met son poids dans la balance:

Veut aider et protéger,

Y met ardeur et patience.

Dans l’école dès qu’elle se lève

Quitte à oser empiéter

Sur la vie de ses élèves

Veut leur bien en équité.

 

Le film: PRIMAIRE de Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz

Le pianiste aux 50 doigts

Lundi 9 janvier 2017

C’est une merveilleuse histoire

Que l’on nous a racontée ce soir

L’histoire d’un jeune Rom musicien doué

Capable, à l’oreille, de jouer

Les leçons de sa soeur ainée.

D’abord débutant dans un cirque,

Il éblouit par sa pratique.

A l’académie Frantz Liszt, à Budapest il est reçu.

Puis dans toute l’Europe est entendu…

Prisonnier pendant la guerre

D’abord des nationalistes

Puis des Russes, des communistes.

Fuit en France où il est accueilli…

 

La présentation fabuleuse était le fait de Pascal Amoyel qui racontait en musique, sa rencontre avec Georges CZIFFRA, et ce qu’il avait découvrt de la vie de ce grand pianiste.

Souvenir d’enfance: temps de neige

Dimanche 8 janvier 2017

C’était en un temps que les moins de 60 ans n’ont jamais connu… A cette époque, on payait les impôts locaux « en nature ». A chaque printemps, l’inventaire des réparations des chemins était dressé, et chacun apportait son concours, qui avec ses bras (et ses outils: pelle, pioche, râteau…) qui avec ses bêtes (cheval, couple de vaches, tombereau) en fonction de ses moyens…Il en était de même pour les travaux d’entretien des bâtiments communaux.

Quand la neige tombait, dans les hameaux, chaque ferme alignait une paire de vaches devant le chasse-neige: un engin lourd formé de deux plateaux larges de bois réunis en V maintenus écartés par un système règlable en largeur… Cela permettait « de faire le passage », mais, accroché à une énorme chaine, le chasse-neige ne suivait pas forcément exactement le chemin…Le passage était suffisant pour les traîneaux traînés par les chevaux, le dimanche, mais pour les voitures, il était aléatoire. La distance à déneiger était fonction du nombre de participants et de l’éloignement du prochain hameau afin que l’ensemble aboutisse à la place du village. Parfois, la neige entassée par le vent était trop dure pour que le chasse-neige puisse être efficace… Les pelles entraient en action, et cela durait…Le temps qu’il fallait!

Alliance objective!

Samedi 7 janvier 2017

Je viens de réaliser

Un mécanisme politique

Bien particulier:

De façon quasi

Automatique

Des individus insoumis

Franchissent les barrières,

Sortent de leur domaine

Montrent leur derrière

A la loi humaine.

Mon chien curieux

Hante

Divers lieux

Mes poules désobéissantes

Sortent du poulailler

Pourtant bien fermé…

J’ai vu le premier

Se glisser

Dans le portail

Et de son poitrail

Ouvrir une voie active:

Alliance objective!

Ce n’était pas une farce de « bout de l’an »

Vendredi 6 janvier 2017

Ce n’était pas une farce du « bout de l’an », si j’ai disparu des écrans!

Ah! bon! vous ne savez pas? On m’a raconté au Canada qu’il était coutume, autrefois, pour régler, une fois pour toutes, les discordes de l’année qui se termine, on faisait une farce au rival, en lui accrochant une queue d’animal dans le dos et en annonçant: c’est ton cadeau de « bout de l’an », s’ensuivait une réconciliation pour bien recommencer l’année…

Certains diront que les « poissons d’avril » en sont le pendant et le souvenir d’une époque où l’année commençait le 1er avril…

Ben NON! ce n’était pas une farce de « bout de l’an » _ je serais bien de mauvaise foi : depuis plusieurs semaines vous venez plus de deux cents chaque jour sur le radeau _ … Simplement, un accident avait coupé la ligne téléphonique. Pardon si je vous ai manqué!

ATTENTION aux microbes!

Jeudi 5 janvier 2017

Ils déconseillent les bisous

Moi je m’en moque

Moi je m’en moque

Ils déconseillent les bisous

J’en ferai quand même comme un fou.

C’est que les bisous

C’est bien trop doux

Sur les lèvres

Sur les lèvres

C’est que les bisous

C’est bien trop doux

Baisers d’orfèvre

Sur les joues.

Ya tant des déesses j’en deviens fou

Et les microbes

Sous les robes

Je vais vous dire que je m’en fous.

Mais non n’me prenez pas en grippe

Nom d’une pipe

Nom d’une pipe

Ne m’prenez pas en grippe

Faites-moi plutôt un bisou!

La fin de l’humanité

Mercredi 4 janvier 2017

Je suis souvent surpris

De la grande ignorance

Dont certains, pleins de mépris

Font preuve dans leur outrance.

Qui n’a jamais vécu dans une ferme

Devrait bien  se méfier,

En parlant, des termes

Qu’il ne connaît  qu’à moitié.

A vouloir bousculer à tout prix

L’ordre millénaire établi:

Au nom de l’anthropomorphisme

Bienvenue aux bêtes sauvages

Sus aux pratiques d’élevage!

N’en déplaise aux antispécismes

C’est la fin de l’humanité

Le néant pour l’éternité

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