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Archive pour janvier 2017

Manifestations

Samedi 21 janvier 2017

En entendant les mots

Trop remplis

De mépris

De cet hôte nouveau

Venu à Maison Blanche

Ses cheveux hérissés

Elle s’est mise à hurler

Comme oiseau sur la branche

Par python menacé.

Son cri fut relayé

Partout de proche en proche

Pour au Maître du moment

Venir faire reproches.

Comme une goutte d’eau

Qui gonfle dans la pente

Le cri devint un flot

Qui roula en descente

Et du fond des écarts

Convergea vers les places

Dans une masse à part

De roses, pour faire face.

Oui nous sommes la masse

Mais pas la populace!

Les femmes d’aujourd’hui

Qui tiennent à préciser:

Si nos droits tu réduis

Tu vas sûr nous trouver!

Si pour toi une femme

N’est qu’être méprisable

Qu’ un rustre d’un geste infâme

Peut coucher sur une table

Tu apprendras,

Mon gars

Cela à tes dépens

Que toutes nous serons là

Pour t’arracher les dents.

Ce n’est pas dans vos lits

Que vous nous contraindrez

Et vous serez le LEE

De la guerre engagée.

En pensant à des parents opposés aux vaccins

Samedi 21 janvier 2017

Il est trop tard pour les prières

Il est trop tard pour les neuvaines

Il est trop tard pour jeter la pierre

Il est trop tard pour dire « pas de veine »

Tu peux bien l’emmener à Lourdes

Arracher tes genoux à Fatima

Fallait ouvrir tes esgourdes

Quand on te disait « vaccine-la »

Par ta divine ignorance

Par ta bêtise invétérée

Ta fille portera la souffrance

Que la polio lui a imposée.

Elle a des yeux magnifiques

Elle est belle comme une déesse

Mais ton entêtement politique

L’a privée de toute souplesse.

Sa jambe gauche atrophiée

Toute sa vie rappellera

Que tu croyais billevesées

Ou tout simplement « inch Allah »

Le conseil de vaccin pour tous…

Tu préférais les gourous !!!

Histoire vraie… (Revenue à mon esprit en raison d’un fait divers récent)

Vendredi 20 janvier 2017

C’était l’époque des conscrits,

Ces jours troublés, dans les villages,

Où les jeunes, en folie,

Faisaient parfois bien des ravages.

A poils et à la queue leu leu

Zavaient  connu rien de pareil.

Se sentaient tellement valeureux:

Avaient vidé toutes les bouteilles!

C’était à qui inventerait

Le pire défi pour les copains.

C’est alors que le plus secret

De leur esprit, sortit soudain…

« Tiens donc, la vieille Amélie,

Toujours dans ses patenôtres

Si on se glissait dans son lit

Ca épaterait tous les autres »…

Et voilà donc les plus valides

A se simuler intrépides

Pour escalader la colline

Et culbuter la pauvre ruine…

Ah! ils s’attendaient les cochons

A des cris des hurlements

Mais l’Amélie dit « entrez donc

Etre baisée, j’aimerais tant! »

Ils furent dessoulés tout net

Et comme chiens surpris en faute

Les yeux baissés, les malhonnêtes,

Désarçonnés dans leur ribotte,

S’enfuirent à la queue leu leu

Comme des malheureux

Avec la queue…

Entre les jambes!

Sortie du cinéma

Jeudi 19 janvier 2017

Elles étaient vingt jolies oiselles

Devant l’entrée du cinéma

A pépier, mesdemoiselles

Sur chaque être passant par là.

Arrivais devant leur groupe

Pour le moins bien excité

L’ironie le vent en poupe

Pour m’habiller de tête en pied.

Mais d’un slam de quelques vers

J’arrêtai tous leurs pépiements

Ne leur mis la tête à l’envers

Mais fis cesser le mouvement…

Elles étaient vingt jolies oiselles

Soudain attentives un instant

Je me sentais au milieu d’elles

Comme un grand adolescent.

Soirée bizarre …souvenir

Mercredi 18 janvier 2017

Nous voulions partir en Corse…

Mais avec les grèves qui corsent,

Etions restés bloqués à Nice,

Pour une soirée de délice…

Puisqu’embarquer ne pouvions pas.

Dans un petit hôtel sympa

Avions pris une chambre pour trois.

Pas question de sortir en ville:

Un snipper était embusqué

Derrière ses volets tirés,

Pour une raison futile

De querelle inexpliquée.

Dans le salon, un amuseur,

Un peu éméché de surcroît,

Faisait rire de bon coeur

En commentant l’actualité.

Sa principale victime,

La chanteuse Dalida,

Faisait les frais de sa frime,

De sa jalousie lambda…

 

Suis allé hier au ciné

Voir le film Dalida

Et ce que j’ai visionné

M’a rappelé ce soir-là.

Matin glacial

Mardi 17 janvier 2017

7 heures du mat, il fait froid

Dans le ciel la lune boit

Couvre-toi

 

 

La neige crisse à chaque pas

Mais les bêtes n’attendent pas

Là!

 

 

Sortir une ration de foin

Heureusement ce n’est pas loin

Woin!

 

 

 

Une mesure de bon blé

Et de la graisse modelée

Hé!

 

 

Trois carottes et du pain

Dans la cage des lapins

Hein!

 

 

Sorti de son tas de foin

Le chien doit faire ses besoins

Loin!

 

 

Et comme ce sera bon

De rentrer dans la maison

RON!

RON!

RON!

RON!

Conte des années 3000

Lundi 16 janvier 2017

Il avait mis des barbelés

Déroulés et bien serrés

Pour empêcher les voisins

De venir boire à la source

De venir prendre leur bain

De pénétrer, de faire la course…

Les intrusions pourtant

Continuaient dans son champ

C’est que l’herbe était soyeuse

Au milieu de cette zone sableuse…

Il avait fait construire un mur

Autour de son grand château

Pour être tranquille c’est sûr

Loin du monde des badauds.

Mais il restait les oiseaux

Qui arrivaient par les cieux

Il fit donc couvrir les lieux

Par un immense drapeau

Aux cinquante étoiles frappé

Et y mourut étouffé…

L’ironie homicide…

Dimanche 15 janvier 2017

Ils ne se rendent pas compte,

Les inventeurs de quolibets,

Quand ils sortent de leurs fontes

Une ironie de bidet,

A quel point leur flèche,

Décochée pour faire rigoler,

Peut ouvrir grand, une brèche,

Dans le coeur d’un jeune à peine formé.

C’est parfois leur imbécillité,

Qui amène jusqu’au suicide

Un ado peu équilibré,

Un véritable homicide.

Quand j’entends Candelloro

Dire combien il a souffert,

Combien il a trouvé amer,

Que l’on ait crié HARO

Sur son choix de patiner

Non pour, comme marteau, cogner,

Mais, pour, la piste illuminer

Par des figures à faire rêver.

Réchauffement

Samedi 14 janvier 2017

Cela a-t-il tant d’importance

Que, dans Toulouse, des chameaux

Soient en errance?

 

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Suite au réchauffement de la planète

Un froid mordant s’abat sur la France

C’est bête!

 

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L’important c’est notre coeur

Toujours chaud pour le bonheur

Le bonheur!

Ne jamais désespérer

Jeudi 12 janvier 2017
Il suffit,  à l’étoile, de croire
Pour qu’elle finisse par briller.
Le passage dans la nuit noire
Le tunnel va déboucher
Et l’horizon bien trop sombre
Finira par s’éclairer
Et le royaume des ombres
Trouvera son débouché
Ne cesse pas d’espérer,
Ne cesse pas d’avancer,
Un pas et puis un autre
Un jour noir, un jour noirâtre
Dans la tristesse ne te vautre
Ne plonge pas dans le saumâtre
Garde ton coeur bien ouvert
Au noir, préfère le vert
Et ne ferme pas ton oeil
Car la lumière du soleil
Arrivera sur ton seuil
Comme nouvelle merveille.
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