En cette fin d’année, merci à tous mes visiteurs.
Que cette dernière journée leur soit des plus agréables et que la prochaine année comble tous leurs rêves!
A l’année prochaine!
En cette fin d’année, merci à tous mes visiteurs.
Que cette dernière journée leur soit des plus agréables et que la prochaine année comble tous leurs rêves!
A l’année prochaine!
Drapée dans ton tulle blanc
Bras ouverts cheveux au vent
Tu lévites doucement
Petit coeur
Au milieu du champ de fleurs
Au parfum si envoûtant
Enivrant
Mon souffle reste en suspens
Dans la grande forêt sombre
Dont les arbres se balancent
On croit toujours voir des ombres
Qui s’enfuient ou qui s’avancent.
Toi, plus belle qu’une miss
Tu ne crains pas le Yéti
Cet homo miserabilis
Tu le penses très gentil
T’a offert bouquet d’iris…
Tu te moques des peureux
Qui tremblent sur leur coccyx
Sont vraiment pas valeureux!…
Puisque tu vas dans les bois
Mon joli chaperon rouge
Prends bien garde, bien garde à toi
Méfie- toi des choses qui bougent
Les buissons sur ton passage
Te caressent furtivement
Et même les gros nuages
Clignent abusivement…
Ce soir je serai le loup
Ah! oui mais un loup tout doux
Qui te sautera au cou
HOU! HOU! HOU! HOU!
En volutes gracieuses
Une nuée d’étoiles
S’envolent
Robe voluptueuse
Qui juste ton corps voile
Etole
Au milieu du champ de fleurs
Tu sembles flotter au vent
Splendeur!
Merveilleuse apparition
Douce extase de l’instant
Emotion!
Dans ta robe de satin noir
Qui laisse filtrer ton orteil
Tu es là, en ce beau soir
Aussi belle que soleil.
Assise sur ton nuage
Entourée de papillons
On sent ton coeur en voyage
Dans l’Eden d’une chanson.
Tes longs cheveux ruissellent
Jusques au creux de tes reins
On sent ton corps qui appelle,
En tendant très loin la main,
Ce cœur, qui, comme un oiseau
Volette dans le firmament.
Ce coeur , ce joli cadeau
Dont tu rêves depuis longtemps.
(Ils sont tous répartis en cercle
La musique se déclenche)
Un chapeau circule de tête en tête
Et stoppe quand la chanson s’arrête.
Dans un grand sac, des vêtements,
Sont entassés subrepticement.
Il doit piocher un élément
Et l’enfiler, évidemment…
Mais dans un mode … amusant.
C’est reparti pour un moment
Sono,
Chapeau
Nouvelle cueillette
Habillage à la sauvette
Et jusqu’à ce que le dernier
Habit dans le fourreau caché
Sur tête sur bras ou sur fessier
Ait enfin été enfilé.
La musique devient langoureuse
Et de manière très érotique
L’un après l’autre, sans panique
De manière très sulfureuse
Doit rendre les éléments pris
Sous les regards ahuris
Qu’as-tu donc à réclamer
Espèce de vieux ronchon
Tu as suffisamment à manger,
A boire et tout est bon.
Pour friandise un bonbon
De sel à lécher suavement
Tu as du foin suffisamment
QUOI? Ah! Bon! Ah! Bon!
Tu n’as pas eu de cadeau?
Mais mon cher, ce serait un bât!
Que tu maudirais aussitôt
Alors, ça va! Suffit! Ca va!
Le père Noël a perdu sa cassette
De quoi exciter les pirates
Vont fouiller tout son parcours
A la sauvette
L’avait du boire trop de picrate
Ou être trop éperdu d’amour
A la volette.
Le père Noël devient, c’est sûr, sénile
N’amarre plus tous ses paquets
A la sauvette
En a perdu toute une pile
Sur le chemin des Olivets
A la volette.
C’était de la bonne farine
De bon blé de nos champs
Ecrasé dans une usine
Et blutée très finement…
Un des meilleurs aliments
Que la terre ait pu produire
Qui se gonfle doucement
Avant qu’on ne la mette à cuire…
Ah! Mon Dieu, quel gaspillage!
En faire un si triste usage!
Ah! Mon Dieu quel gaspillage!
La jeter si violemment
Sur ce triste personnage
Qui ne la vaut pas vraiment.
C’était la veille de Noël, nous venions juste de finir les travaux urgents pour rendre habitable précairement ma ferme natale…
Nous arrivâmes à la nuit tombante. Une couche de neige d’une quinzaine de centimètres couvrait le sol. Dans la maison, le paic citron était figé… La grande cheminée, capable de recevoir des bûches de quatre mètres de longueur une fois allumée, nous sommes allés couper un sapin dans notre coin de forêt… Au retour, le thermomètre indiquait « huit », alors nous avons mis de la musique, et toute la famille a dansé pour se réchauffer… Peu à peu, la température est arrivée à « treize »… Pour le « réveillon » nous avons fait un tour de rôle pour pésenter le dos un moment à la cheminée… Et nous n’avons pas trainé pour aller nous glisser dans notre lit, réchauffé par une brique chaude, sortie du four, enroulée dans un chiffon…