Inspiré par un article de FB (le tribunal du net)

Ah! Madame! dans un premier temps, je vous ai admirée: vous avez « apprivoisé » votre vieille voisine qui restait confinée chez elle sans vouloir recevoir personne… Vous avez nettoyé sa maison qu’apparemment elle ne pouvait plus (ne voulait plus?) entretenir…Vous avez organisé une collecte pour trouver les choses dont elle avait besoin… Vous l’avez incitée à se laver ce qu’elle n’avait pas fait depuis treize ans…dites-vous…

Et c’est là que mon sentiment a changé:

Vous n’avez pas fait le grand ménage POUR cette dame: elle ne demandait d’aide de personne et sa fierté, son amour-propre lui interdisaient de le faire. Vous l’avez fait POUR VOUS, parce que cela agressait VOTRE conception des choses.  En pénétrant chez elle et en récurant selon VOS considérations de ce qui est séant, vous lui avez imposé VOTRE autorité. PIRE! Vous publiez les photos de son intimité, celle que votre intervention a violée… Celle qu’elle cachait jalousement…

Je souhaite, madame, que, mourant de la honte que vous avez ainsi jetée sur elle, cette dame ne mette pas fin à ses jours.

Vieilles rengaines… ? …

De haut, le fantôme de Reine Anne

De haut, le spectre de fée Viviane

Toisent avec un grand dédain:

« S’il veut régner c’est pas demain.

C’est bien trop peu que château en Bretagne

Pour apporter de l’air frais au pays,

De cet espoir qui monte et qui vous gagne

C’est bien trop peu pour qu’on veuille de lui.

Il est un peu Cadet Rousselle

Des chansons des gentes demoiselles,

Et ses potions sont sans valeur

Ce sont des bouillons de onze heures…

Au temps du p’tit père Fillon (bis)

On ne mangerait plus de jambon (bis)

Et comme il serait trop cher

Eh bien

On mangerait des pommes de terre

Et vous m’entendez bien.

Des patates à cochons

Grosses comme des bonbons. »

Sensualité mécanique…

J’ai cru ma ZX sensuelle

Addict au vibromasseur

Cet outil qui vous ensorcelle

Et vous donne plaisir au coeur…

J’ai bien glissé de la vaseline

Sur le rotor du démarreur

Mis un petit peu d’oléine

Derrière la poulie de l’alternateur,

Elle continuait imperturbable

A utiliser son vibreur…

Jaloux de ce fait insupportable

Sous sa jupe j’ai recherché

Où se cachait ce minable

Qui la faisait ainsi pâmer.

C’était un cardan en déroute

Qui frappait impatiemment

Tout au long de la route

Aurait pu me laisser en plan…

Au fort de Montmélian

C’était au fort de Montmélian

(Là où les pompiers, dans le temps,

Pour parader , au jour de l’an,

Mettaient deux hommes sur trois rangs…)

Ils étaient cinq petits lutins

Qui jouaient à faire les malins:

Couraient,  couraient, couraient sans fin

Et chahutaient près du chemin.

« Ah! Venez donc petits coquins,

Ne faites pas les galopins,

Je vais vous conter une histoire

Qui restera dans vos mémoires »

Et ce sont cinq enfants très sages

Qui écoutèrent, médusés,

La recherche d’un vieux personnage

Trop fatigué pour sa tournée.

Ce furent cinq enfants charmants

Prêts à aider le père Noël,

En lui tendant vers le ciel

Le plus chaud de leurs vêtements.

Remboursement?

Le châtelain d’une autre époque

A donné, pour lui, sa version:

Voyons! Rembourser, ça le choque

Tous les médocs sans discussion?

Mais la douleur est rédemptrice!

(Dit le catho arriéré)

Le confort c’est bon pour les riches

Les pauvres n’auront qu’à prier:

Si le Bon Dieu a décidé

Des épreuves de leur envoyer

Ce serait vraiment déplacé

D’exercer la solidarité!

Que comme un sacrifice brûlant

Ils offrent leur mal en expiation

Laissons le soin au Tout Puissant

De leur octroyer soulagement.

 

Primaires

Le ring a été dressé

Tout est prêt pour la soirée

Combat

 

Les journalistes alignés

Sont tout prêts à questionner

Débat

 

Les fleurets sont mouchetés

Mais les bottes peuvent porter

Très bas

 

Partout devant les télés

Les gens restent en apnée

Babas

Carambolage

Il était sur l’autoroute

A cent à l’heure évidemment

Quand le moulin chanta choucroute

Et les bielles craquèrent, VLAN!

Dans le lac d’huile

Et les écrous

Toutes les voitures de la file

Se mirent sens dessus dessous…

Ce fut un beau carambolage

Glaces cassées

Portes arrachées

Conducteurs blancs comme fromage

Heureusement pas de grands blessés.

Dans le fatras des  épaves

Des secours sitôt alertés

Le  danger le plus grave

Est pour qui risque d’arriver…

 

Note: texte de pure fiction

 

 

Au bord du précipice

Il est des marches sur un fil

Sans balancier de la sagesse

Risquant tomber.

 

C’est l’orange de Noël

Qu’on garde là comme promesse

Sans consommer

 

Il est des verres de nectar

Dont on frôle le bord des lèvres

Sans succomber

 

Il est des passions sur le tard

Dont on chérit vraiment la fièvre

Sans l’étancher

 

Et dont la braise incandescente

Chauffe doucement la descente

Avant de fermer.

Visiteurs du soir

Quand la nuit est la plus longue

Quand il fait bien froid dehors

Quand on a rentré les tongs

Que la neige tombe bien fort

Il arrive que les bottes

Reçoivent des visiteurs

Qui viennent vider leur hotte

Pour tous les petits dormeurs…

Une drôle de sorcière

Se faufile par derrière

Pour apporter des présents

A tous les petits enfants:

Des joujoux ou des bonbons

(Mais parfois du charbon!)

En Italie.

En Russie,

C’est la jolie Mamouchka

Qui visite les isbas

Et tous les bébés qu’elle aime

(Elle cherche encore Bethléem

Après plus de deux mille ans).

St Nicolas en Alsace

Distribue de beaux cadeaux

Mais on voit sur sa trace

Le père fouettard tout rougeaud.

Quant au vieillard aux rennes

Il a beaucoup de la peine

Pour apporter aux enfants

Une multitude de présents.

 

 

Merci à mes visiteurs

Vous fûtes 554 à monter un instant sur le radeau. Je ne saurais trop vous en remercier.

MERCI! MERCI! MERCI! MERCI!