• Accueil
  • > Archives pour octobre 2016

Archive pour octobre 2016

Déesse inconnue

Lundi 24 octobre 2016

Au travers de la haie,

Je devinais son pas

La déesse montait

La route des Clapas.

Ses cheveux noirs crépus

Son sourire éclatant

Me laissaient éperdu

J’étais comme un enfant.

Alors, dans un élan

Incontrôlable, vrai,

Je me manifestai

Par un léger quatrain.

Il y eut sur le chemin

Un instant merveilleux

De partage serein

De cœurs battants, heureux.

Quand je vois des photos de récoltes…

Samedi 22 octobre 2016

Quand je vois des photos de récoltes mirobolantes, soi-disant obtenues sans le moindre apport ,autre que biologique, je pense chaque fois aux vaches du gros Louis.

Le gros Louis avait des bêtes

Si grasses si belles, si parfaites

Que l’on voulut dans la région

Connaître quelle était leur ration.

Voilà donc curieux en visite…

Ah! Oui, mais devinez la suite:

Le Louis, dans tous les râteliers,

Mélange foin/paille avait bourré.

Les visiteurs bien circonspects

Ne purent voir que cet aspect,

Mais les tourteaux, mais les farines,

Que le Louis servait sans lésine

Mais les grains et les racines

Qu’elles mangeaient journellement

Personne n’en eut même vent .

 

Alors, le soir, à la veillée

Avec amis sur volet triés

Le Louis rigolait franchement

Car les secrets de fabrication

Ne regardent pas les concurrents

Car les secrets de fabrication

Cela se garde absolument.

 

Ne soyons pas  crédules gogos:

Les miracles y en a pas trop!

 

L’incarnation du serpent de la bible

Vendredi 21 octobre 2016

C’est bien trop insolent

C’est bien insupportable

Le bien-être ambiant

Pour des sectes minables

Alors, comme le serpent

Qui séduisit mère Eve

Des adeptes fervents

Se démènent sans trêve.

Certains apportent guerre

Et son lot de misères

Mais les plus dangereux

Pour moi, sur cette terre

Sont des savants fumeux

Au vert fruit de galère

Ils rêvent de jeter bas

Les acquis séculaires

Pour eux, en tous les cas

Que l’homme soit asservi

Au bon vouloir des bêtes

Que toutes ses découvertes

Soient bannies!

Qu’il cesse de manger

La chair des animaux

Qu’il cesse de pousser

La terre à donner trop

Mort aux vaccinations

Suspects antibiotiques

Mort aux humains

Enfin!

La coupe affouagère

Jeudi 20 octobre 2016

Dans les forêts du village,

Quand venait octobre, autrefois,

Il fallait encore du courage:

Arrivait le temps de « la coupe »

Chaque habitant avait le droit

De venir couper du bois

_ Un garde surveillait la troupe _

Dans une grande coopération

Les haches entraient en action

Fort, faible, jeune ou vieux,

Un fort ne comptait pas pour deux.

Après la semaine d’abattage

Autant de lots que de coupeurs

Donnaient lieu à un tirage

Bois à rentrer avec ardeur

Avant, de l’hiver, la rigueur.

merci à mes visiteurs

Jeudi 20 octobre 2016

Merci à mes visiteurs: ils furent 389 hier, à rendre visite à mon blog. Je me sens très honoré.

Climat délétère

Mercredi 19 octobre 2016
Quand un chef de l’Etat
Se conduit en commère
Cela fait des dégâts
Un climat délétère.
Que n’a-t-il pas fourré
Sa langue infatigable
Dans les ravins feutrés
De maîtresses insatiables!
Cela eut évité
Des scandales inutiles
De hauts cris offusqués
Des réflexions futiles.

Obscur ité antisme…

Lundi 17 octobre 2016

Vous qui rêvez de causes nobles

Venez donc vous renseigner

Sur ce qui se passe à Grenoble

Ville où les verts veulent régner.

Foin des pubs tapageuses

Et de leurs vénales liquidités

Mieux vaut des ferrailles hideuses

Pour des bi-clous accrocher.

On organise la fête des tuiles

C’est que les tuiles, elles sont légion

Trois bibliothèques en ville

Seront fermées par punition

(Car dans les bibliothèques

On ne vient pas seulement emprunter

M. Piolle en a bien sec:

On ose même

Audace suprême

Y discuter)

C’est vrai, ici, l’obscur, on aime

Tant pis si ça aide les viols

L’obscurantisme quand même

Ca favorise  M. Piolle.

 

 

 

quelques jours d’absence

Mercredi 12 octobre 2016

A bientôt!

Blasphème

Lundi 10 octobre 2016

Je veux dénoncer un blaphème
Le pire qu’on peut imaginer
A l’encontre de Déesse suprême
Que les Grecs appelaient GE.
Une panoplie d’êtres humains
Oubliant sa toute puissance
Ont imaginé que demain
Elle pourrait être en décadence.
Lors par monts, par mer et bois
Se prétendent ses protecteurs
Veulent édicter moultes lois
Soi-disant pour son bonheur.
Mais dans sa grandeur immense,
Elle montre mine de rien
Qu’à chaque bêtise elle pense
A aplanir le chemin:
Du plastique dans la mer
Bactérie s’en chargeront
Trop de CO2 dans l’air
Les arbres mieux pousseront.
Les coupables de blasphème
Peuvent rouler des épaules
GAIA qui, aussi les aime
Les toise du haut des pôles.

Déconvenue

Dimanche 9 octobre 2016

« Si tu joues ainsi
De la flûte traversière
Tu sauras me charmer
Aussi bien que sirène
Tu deviendras ma mie
Tu deviendras ma reine
Et qu’importe la jalousie
De la terre toute entière »
Disait le prince aux jeunes vierges,
Lesquelles, naïves, s’appliquaient
A enchanter son palais…
Mais jouer à lueur de cierge
N’était jamais, jamais parfait!

123