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Archive pour septembre 2016

Terreur nocturne

Jeudi 29 septembre 2016

Le chien hurle sa terreur
Le loup est là, devant la porte
Pas de danger qu’il ne sorte
Il a vraiment, vraiment trop peur.
Et je reste là, démuni…
Moi que beaucoup disent gentil,
Si je possédais un fusil
Sûr qu’on entendrait dans la nuit
Des coups de feu à la folie.
Ah! je maudis, maudis, maudis
Ceux qui du loup sont les amis.

Feuilles

Lundi 26 septembre 2016

Les feuilles sont fatiguées
Elles ont envahi mon banc
Je n’ose pas les chasser
Ce sont des vieilles vraiment!
Je vais attendre patiemment
Que, leur donnant du courage,
D’un petit souffle, le vent,
Dans un essor, les engage
A chercher un autre lieu
Plus propice à leur repos,
Où elles se sentiraient mieux
Pour se soigner de leurs maux.

Inspiré par des photos (suis ta destinée 26 août 2016)

Dimanche 25 septembre 2016

 

Regard fixé au loin, au milieu des épis
Me laisserais-tu, belle déesse
Partager ta vision?
Dans le panier vide du vélo en répit
Je te déposerais une caresse
Pleine de dévotion.
Quand d’un souffle léger tu disperses sans peur
Du dent-de-lion les graines détachées
Et que le temps s’étire
Quand tu es enivrée par le parfum des fleurs
Ou par l’air des montagnes boisées
Je serais ton zéphyr

Classe transplantée

Dimanche 25 septembre 2016

Ils montaient en rangs serrés
Sur la route des Clapas.
« Où allez-vous? Oh! Là! Oh!Là!
Laissez moi donc vous raconter
Ce que vos profs ne vous ont pas
Dans leur ardeur enseigné.
Une leçon de géographie,
Non, pas celle des savants,
Celle qui naît de poésie
Dans un cours extravagant.
Et nous voilà dans le délire
D’explications farfelues
En contradiction aux dires
Des gens sérieux et reconnus.
Et dans le matin froid et brumeux
Ce fut un rayon de soleil
Du bonheur comme il n’y en a pas deux
Ce fut un rayon de soleil
Pour moi bien sûr, aussi pour eux.

Bénévolat?

Samedi 24 septembre 2016

France a le virus du contrôle:
Sous le prétexte que les gens
N’ont pas appris à l’école
Quel est le droit des « mouvements ».
Ces gens dévoués qui s’affolent
A rechercher de quelle façon
Bien réussir dans leur rôle
De créateurs d’animation,
On les convoque dans des stages
Des réunions et des sessions
Car ne suffit pas d’être sage,
Il faut visa de la Nation.
Un jour, c’est sûr, ce n’est pas drôle
Devra se payer une « formation »
Quiconque voudra être bénévole
Dans une petite association.

La page blanche

Vendredi 23 septembre 2016

Non , je n’ai pas l’angoisse
De la page blanche
Le vide n’est pas poisse:
Qu’en paix on se retranche.
A l’arbre de l’hiver
Pas de feuilles sur branches
Quand le sol n’est plus vert
Que la nature blanche
Etend sa main glacée
C’est alors que l’on pense.
SILENCE!!!

Les mots

Vendredi 23 septembre 2016

Les mots, je les décris
Je les écris
Je les crie.

Sont parfois une brise
Exquise,
Une bise

C’est souvent
Un torrent
Violent

Une épée
Acérée
Pointée

Un volcan
Explosant
Incandescent

Une lave
Qui bave
Qui brave

Une caresse
Tendresse

La bande à Mandrin

Vendredi 23 septembre 2016

Dernier soir des « théâtrales de Lans »

Ah! j’aurais bien voulu
D’un poème impromptu
Venir les remercier,
Ces fomenteurs de rêve
Qui nous ont extasiés
Une semaine brève…
Au piano, au violon
En contes, en chanson
Des mots qui vous transpercent
Et qui vous font vibrer
Des notes qui vous bercent
Jusqu’à vous enivrer
Si belles, avec tant de talent,
Tonnerre d’applaudissements.
Mais ose-t-on braver
L’ordre des convenances
Quand on est spectateur
Il est bon de se taire
Ne point troubler l’acteur
Et boire avec constance
Le nectar enchanteur.

Ysengrin

Vendredi 23 septembre 2016

Lamentation et panique
Bêtes égorgées
La peste fauve est passée

Ysengrin et sa clique
Ont investi la vallée
Tous à vos piques!

Ysengrin et sa clique
Ont investi la vallée
Tous à vos triques!

PEUR….

Jeudi 22 septembre 2016

Le chien refuse la promenade
Reste blotti peureusement
Lui, toujours prêt pour les balades
Se cache bien obstinément
Le loup est là, c’est bien probable
Tout près, tout près, de la maison
A égorgé un veau, près d’une étable
Il rôde, rôde dans le canton.
Il y a bien des utopistes
Qui veulent défendre cet intrus
Que nos aïeux plus réalistes
Avaient éradiqué sans plus.
A s’approcher des logements
Toujours plus près sans réactions
Il égorgera SUR un enfant…
Et on criera « MALEDICTION »

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