Archive pour août 2016

Bon anniversaire

Samedi 27 août 2016

Juste un petit message pour souhaiter à quelqu’un dont c’est l’anniversaire demain que l’année à venir soit douce et pleine de joies

Révoltant

Samedi 27 août 2016

Aïe!Aïe!Aïe! La France est folle
Elle a perdu ses racines
Sortis des grandes écoles
Ses préfets la tuent, la minent.
Ici les troupeaux de moutons
Sont égorgés par les loups…
TUER LES FAUVES? PAS QUESTION!!!
UN SEUL! En tout et pour tout.
En bord de Loire, voilà des vaches
Echappées de leur enclos
Pas féroces que je sache
Juste perdues près des flots…
Que les gendarmes abattent
Sans sommation pour autant
Ces bêtes folles qui s’ébattent
Ces témoins d’un autre temps.
Pour oublier les étables
Les bergeries ou les soues
Les hauts fonctionnaires à table
Ne mangent-ils que des choux?

Sourire

Samedi 27 août 2016

Elle avait un si beau sourire
Comment aurais-je pu passer?
Elle avait un si beau sourire
Je m’en sentis tout remué.
Il me fallait lui déclamer
A tout prix mes plus beaux vers
Il me fallait l’époustoufler
Lui mettre la tête à l’envers…
Mais elle, tout affairée,
Dans sa cuisson de paëlla,
A certes, voulu bien m’écouter
Mais la relation s’arrêta là.

Auto-stop

Mercredi 17 août 2016

Ils avaient le pouce levé
Sur la vieille route de Villard,
Attendant un allumé
Qui les prendrait sur son char.
« Où allez-vous, sac chargé
Jeunes marcheurs en goguette?
_ Voudriez-vous nous emmener
Jusqu’au départ des Cochettes? »
Je n’avais pas d’itinéraire
J’allais juste chercher du pain
Du coup je leur fis faire
Un grand tour pour un matin,
Le temps d’offrir à leur jeunesse
Quelques poèmes de mon cru
Le temps de radoter sans cesse
Les contes qui me sont revenus…

Le temps des médiocres

Mardi 16 août 2016

Pour qui n’a pas réussi,
Pour médiocres, temps béni
Que celui d’incertitudes,
Celui où la suspiscion
Devient presqu’ habitude
Et où les viles passions
Ressortent sans moindre honte.
Dans le temps, heureux moment
Que celui de la milice
Exactions bénies par pontes
Porte ouverte à tous les vices,
Libre cours à pulsions viles…
Au nom de SECURITE…Etat d’urgence
Ils deviennent gardiens, vigiles
Appariteurs musclés pour rassurer la France…
Investis d’un pouvoir
Qu’ils voudraient sans contrôle
Ils vous en font voir
Sous couvert de leur rôle.
Ah! les fouilles serrées
De la plus petite poche
En recherche zélée
D’un objet à reproche:
« Qu’avez-vous donc là?
Une lame qui saigne?
_ Mais non! Le voilà!
C’est un malheureux peigne.
_ De la poche gonflée
Sortez donc la grenade
_ Porte-monnaie?? Ouvrez!
Il faut que je regarde »
Et de tâter partout
Fiers de leur importance
Mettre gens à genoux
C’est leur instant divin
Leur nectar de jouvence
Que cracher leur venin.

Remontée en surface de souvenirs au gré d’un concert vocal dont une choriste…

Dimanche 7 août 2016

C’est une situation que les démolisseurs du climat de l’école
(bonjour MM Jospin , Sarkozy et compagnie) ne pourraient pas comprendre:
ils n’ont jamais rien compris…

Une situation que les dits « professeurs d’école » ne peuvent pas connaître…
Autrefois, dans la classe, il y avait bien un Maître qui régnait sans partage sur ses ouailles.
A cette époque-là, j’étais affecté à des remplacements de maîtres en congé. J’avais un quart de siècle d’expérience.
Qui dit « remplacement ne veut pas dire mise sous tutelle et deux ou trois collègues en firent durement les frais.
Habituées à ce que ce poste soit attribué à des débutants, ils (elles) s’imaginaient pouvoir _ bien qu’en congé _
venir intervenir inopinément dans « leur classe ». Dans une petite classe de moyens de maternelle, où nous nous entendions, enfants/maître à merveille, la titulaire du poste (ce n’est pas agréable que celui qui remplace soit trop apprécié) décida un beau jour, cela sans crier gare, de déferler en classe avec sacs de bonbons et autres gâteries.

Choquée, elle le fut, à l’instant où, pénétrant dans la classe, je lui dis tout de go: « Ah! Bon! Vous êtes là? Ma présence prend fin.  Reprenez votre classe, je m’en vais sur-le-champ ». La dame dont le congé de maladie était loin de son terme comprit qu’entre nous, il n’existait aucune hiérarchie. Elle n’était pas idiote et comprit aussitôt qu’il lui fallait passer par une demande et ce fut avec joie qu’invitée par « ma classe » (petits cadeaux préparés avec joie) elle put revoir ses petits élèves d’hier et de demain.
Une autre, (pauvre petite!)  DEBUTANTE juste à l’année pour la première fois s’était imaginée surveiller de son stage les faits et gestes suspects de son remplaçant _ je pense même que les grands penseurs de l’I U F M  l’y encourageaient _ Ma lettre de mission  ne faisant pas figurer ma venue à ses convocations un brin comminatoires, elle put à son gré venir tout remuer, fouiller en mon absence les locaux chaque soir…
Quand vint le dernier jour, elle annonça venir passer le dernier après-midi… Tout était préparé pour lui faire une fête, mais la dame, en toute désinvolture se permit d’arriver 3/4 d’heure plus tard… La fête était gâchée! Je lui rendis sa classe et partis aussitôt pour rester correct.

Cependant, pour couper court à ses vaines diatribes, je fis compte-rendu _ non du travail effectué (il était sur
la table) _  mais de toutes les anomalies constatées dans son fonctionnement: Suivre une méthode de lecture, cela veut dire avoir pour chacun un manuel et les cahiers d’exercices et certainement pas distribuer aux élèves chaque matin des photocopies de ces ouvrages.
Par ailleurs ces photocopies étant réalisées subrepticement dans une usine par une maman d’élèves (abus de biens sociaux!!) deux anomalies, délits de bas étage, dont elle m’avait placé en situation de complice.
La grande inquisitrice fut bien désarçonnée par le rapport que je lui fis accompagné des références légales et pénales qui pourraient être évoquées…

Poème écrit avec Joshua

Dimanche 7 août 2016

Moi j’aime le père Noël
Tellement que je le mangerais!
Au fond d’une gamelle,
Bien rôti avec du lait.
Parfumé de douces épices,
Au milieu d’une grande table,
Dans un repas formidable
Ce devrait être un délice!
Il y aurait plein d’invités
Avec un verre à la main
Pour crier: »A votre santé!
Vive la joie! Vive demain! »

Saleté de vipère

Dimanche 7 août 2016

Ah! saleté de vipère!
Enroulée sur l’escalier,
On te confond avec la pierre
Et tu mords qui veut passer.
Des extrémistes imbéciles
Ont voté ta protection
J’aimerais bien, chez ces séniles,
Te lâcher, dans leurs buissons.
Quand leurs enfants, par mégarde,
Infectés par ton venin,
Se mourront, entre leurs mains,
Leurs sales convictions ringardes,
Ils les laisseront au Malin.
Leurs sales convictions ringardes
Ils en mesureront le destin.

Rando à vélo

Dimanche 7 août 2016

Sur le chemin des Allières,
Ils montaient courageusement,
A vélo, avec, derrière,
Une remorque et deux enfants…
« Où pensez-vous arriver,
A monter, monter, monter?
Midi va bientôt sonner,
Il est temps de poser le pied.
Arrêtez-vous, regardez
Le berger qui attend Isis,
Tout d’amour firigorifié
Lui qui n’a rien d’ Adonis.
Votre carte, mal renseignée,
N’a pas les courbes de niveau,
A votre chalet, pour rentrer,
Beaucoup trop gravir, il faut.
Voici un itinéraire
Aussi joli, mais moins précaire,
Pour pouvoir, à temps, rentrer
Et, aux petits, faim éviter.

A une jeune aventurière

Dimanche 7 août 2016

Tu rêves de l’aventure,
Et tu pars sur les chemins.
A pied à cheval en voiture?
Non! Ton vélo est ton copain.
Tu quittes juste ton lycée,
Avec un bac, tout frais, gagné
Et après juste un premier salaire,
Tu t’en vas, lon la, lon laire,
Les yeux brillants de curiosité
A la recherche d’opportunités.
Je te regarde partir
Au fond de moi, je t’admire,
Mais le vieux grand-père en moi,
Se sent bien inquiet pour toi,
Car une aussi jolie fille,
Avec sa coiffure afro,
C’est une proie pour les marauds.
La vie n’est pas toujours gentille,
Même pour qui l’aime avec foi.
La vie n’est pas toujours gentille
Vois-tu, pour toi, je croise les doigts.

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