Archive pour juin 2016

Julietta

Jeudi 9 juin 2016

 

Synopsis et détails

Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea,
 l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets.
 Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt.
 Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années.
 Elle décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.
Julieta parle du destin, de la culpabilité, de la lutte d’une mère pour survivre à l’incertitude,
 et de ce mystère insondable qui nous pousse à abandonner les êtres que nous aimons en les effaçant de notre vie
comme s’ils n’avaient jamais existé.
Je suis probablement rétro
Almodovar,je n’aime pas trop
Avec ses héros improbables
Ses obsessions récurrentes
Ses tortures insupportables
Pour des raisons peu évidentes.
Suis donc allé voir JULIETTA
Avec un peu dans l’idée
Que ce ne serait sûrement pas
Une grande soirée de ciné.
Eh bien, voilà! je fus surpris
Son héroïne est sympathique
Le scénario? Tout compris!
L’histoire a goût de l’authentique.
Ce serait-il puisque j’ai aimé
Que j’ai vieilli, périclité
Que mon cerveau est nécrosé?

 

 

 

 

Animaux

Mercredi 8 juin 2016

Dans les fourrés derrière chez moi
Ya des faisans, ya des lièvres
Je les rencontre parfois,
Notre chien en prend la fièvre
Dès qu’il sent qu’ils sont tout près.
Souvent à tombée de nuit
Quand je rentre, d’où, je ne sais,
J’en aperçois qui s’enfuient
En traversant la grand route.
Les bébés chevreuils aussi
Sont souvent par là qui broutent
Ils ne sont même pas craintifs.
J’aime bien les animaux
Qui ne sont pas agressifs
Ceux, en plus qui sont beaux
Apportent un plaisir très vif.

De chambre en chambre

Mardi 7 juin 2016

Bonjour! je m’appelle Roger
Et je passe de chambre en chambre
Pour venir vous présenter
Des contes, de janvier à décembre.
Chez le petitou malade
J’essaye aussi de charmer
Le coeur en capilotade
De la maman effrayée.
Le petit-moyen je l’entraîne
Dans une brillante épopée
Où le prince qu’on enchaine
Est délivré par des fées.
Au plus grand je fais choisir
Entre deux récits fameux
Pour son plus grand plaisir
De héros in ou de preux.
Au revoir, merci, Roger
Ton passage a ensoleillé
Un moment de notre journée.

Troupes d’amateurs

Lundi 6 juin 2016

J’aime les troupes d’amateurs
Ces gens qui vont, pour trois soirées
Travailler pendant cent veillées
A préparer notre bonheur.
J’aime la créativité
De ceux qui, avec rien du tout:
Quatre chaises et un faitout
Font surgir la festivité.
Par dessus tout j’apprécie ceux,
Prêts à se lancer à corps perdu,
Dans mille recherches impromptues,
Qui créent pour nous leur pièce  » à eux ».
Ce ne sont pas tous des Molière
N’ont pas suivi le Cours Florent
Ont parfois sur un court instant
Un raté dont ils ne sont pas fiers,
Ne sont pas les affidés
Du Théâtre de l’Odéon,
Ni du Théâtre Trianon,
Mais, pour le temps d’une soirée,
Ils offrent généreusement
Leur talent brut et non gâté
Par les critiques certifiées.

Les vieilles maisons

Samedi 4 juin 2016

Elles ont l’air un peu tristes,
N’inspirent guère que les artistes
Avec leur dos un peu fléchi
Et des ravines dans le crépi…
Les anciens les ont désertées,
Les vieux les ont abandonnées
Pour un logis enseveli.
Et depuis,à l’infini,
Elles attendent qu’une main
Tourne la clé pour revivre demain,
Un pas léger ou lourd peut-être
Pour soulager leur mal-être.
Elles attendent patiemment
Que reviennent les cris d’enfants.

Retour chez ma mère

Vendredi 3 juin 2016

Synopsis
A 40 ans, Stéphanie (Alexandra Lamy) qui vient de perdre son cabinet d’architecte  est contrainte de retourner vivre chez sa mère (Josiane Balasko).
 Elle est bien accueillie, certes, mais les habitudes de sa mère pèsent un peu:  l’appartement surchauffé, Francis Cabrel en boucle, les conseils maternels sur la façon de se tenir à table et de mener sa vie.
 Chacune va devoir faire preuve de patience pour supporter cette nouvelle vie à deux. Les choses se compliquent peu à peu pour Stéphanie lorsque le reste de la fratrie (Mathilde Seigner, Jérôme Commandeur, Philippe Lefèbvre) débarque pour un dîner. Secrets, règlements de compte vont se déchaîner.

Je dirai volontiers que c’est « un bon Balasko » avec ce rire toujours teinté de sérieux, avec des quiproquos, des démêlés juste possibles,  des chamailleries pleines de tendresse. Un film sexiste _ féministe _ les rôles féminins en sont généralement sympathiques, même dans la garcerie du rôle de Mathilde Seigner, qui, malgré sa rivalité avec sa soeur va trouver une faille salvatrice pour sa situation. Les hommes, par contre, sont présentés comme transparents (le fils qui ne pense qu’à ses régates, le gendre,  souffre-douleur de sa femme, l’amant qu’on
traite avec désinvolture et même le père  _ décédé _  qu’on découvre cocu depuis longtemps)
Un agréable divertissement pour un jour de pluie.

Dors contre moi, douce déesse

Jeudi 2 juin 2016

Viens dans mes bras, ma douce amie
Et laisse couler tes larmes
Avec ton mari c’est fini
Tu ne veux plus fourbir tes armes.
Au moment où tu l’as suivi
Tu espérais qu’avec l’âge
Il prendrait un peu du souci
Il serait un peu moins volage.
Je te serre fort sur mon coeur
Ma joue caresse tes cheveux
Laisse s’évacuer la douleur
Dans un moment ça ira mieux.
La décision, tu l’as prise
C’était une vie hachurée
Tu as même été surprise
Que cela ait autant duré.
Ah! mais bien sûr que tu as mal
Comme une molaire arrachée
Laisse un grand trou abyssal
Mais pour laisser, cachée,
Croître la dent de sagesse…
Dors contre moi douce déesse.

Apéros de copines

Mercredi 1 juin 2016

Je voudrais le dire ici:
Les apéros de copines
Je veux bien en être aussi
Pas pour boire de la bibine,
Pour connaître tous leurs secrets
Si elles sont un peu coquines
Tant mieux, tant mieux!
J’ai pris un philtre, suis prêt
Pour oublier que je suis vieux:
Une double dose de viagra
Je veux bien mourir dans leurs bras.

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