La cliente était empêtrée
Dans la multitude des objets
Moi, je n’étais pas pressé
La hâte n’est pas mon sujet.
« Surtout ne vous bousculez
Inutile de courir
Car comme moi vous prendrez
Trop tôt, le temps de mourir »
La caissière était jeunette
Jolie comme un coeur tout neuf
Je me sentis à la fête
Prêt aussitôt pour un boeuf.
Je profitai de l’aubaine
Pour un petit récital
Pour d’autres ce serait rengaine
Mais elles me connaissaient mal.
Ce fut un très doux instant:
Le caddy mit très longtemps
A recevoir son comptant!
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Archive pour mai 2016
Très doux instant
Samedi 21 mai 2016Sur le quai de la gare!!!
Vendredi 20 mai 2016Elle était sur le quai de gare
Accompagnée de deux enfants
L’aîné c’est sûr n’était pas grand
Le petit presque têtard.
Un homme vint à sa rencontre
L’air souriant
L’air conquérant,
Elle regarda sa montre:
« Ne bougez pas les enfants ».
Il ne resta sur le quai de gare
Que deux enfants,
Sûr pas très grands
Qui roulaient des yeux hagards
En recherchant leur maman…
Jusqu’à ce que le chef de gare
Appelant la maréchaussée
Mette à l’abri des regards
Les pauvres abandonnés.
Inspiré par une photo (FB)
Jeudi 19 mai 2016Sur ta photo de grande plage
Tu n’as laissé que tes genoux
On ne voit pas les gens qui nagent
Ni les garçons amoureux fous
Qui te couvent d’un oeil jaloux
En espérant un petit signe
Une invite, un geste doux
Un mot gentil de quelques lignes…
Ils rêvent tous que tu leur ouvres
Tes bras pour un bout de chemin
Ils rêvent tous que tu leur ouvres
Ton coeur pour préparer demain!
Séisme en Pyrénées (ou la chanson de Roland revisitée)
Mercredi 18 mai 2016Ecoutez donc cette histoire
Qu’un jour m’a racontée
Un bonimenteur de foire
Un grand conteur d’épopées.
Tout au fond de la Galice
Vivait un certain géant
Amoureux de la justice
Pour les pauvres combattant.
Il avait une promise
Sur la terre des Bretons
Elle aussi était en crise
Contre les projets Macron.
Il s’appelait Podemos
Elle se nommait Nuitdebout
Elle n’était pas encore grosse
D’un projet qui va au bout.
Chaussant les bottes de sept lieues
Pour retrouver sa dulcinée…
Voilà donc notre amoureux
A franchir les Pyrénées.
Cela fit plusieurs séismes
A chaque pas martelé
Et le faux socialisme
Eut bien raison de trembler!
Thèse, antithèse,synthèse…
Mardi 17 mai 2016Elles vivent la vie entre parenthèses:
Adolescentes, première thèse
A quatorze, quinze ou seize
Vibrantes à première fadaise
Elles escaladent des falaises
Pour découvrir mal à l’aise
Que le trône n’était qu’une chaise.
Elles vivent la vie entre parenthèses
Adultes enfin un peu moins niaises
En une recherche que rien n’apaise
Du bon tenon pour leur mortaise
Elles attendent qu’un Dieu les baise.
Thèse, re-thèse et antithèse
Elles ouvrent mille parenthèses
Croyant toujours dans l’éxégèse
De leurs fantasmes faire la synthèse.
Les loups égorgent à CHICHILIANNE
Dimanche 15 mai 2016Les loups égorgent à CHICHILIANNE
Mais les bobos, mais les bobos
Aussi têtus que des ânes
Chantent leurs hymnes écolos.
Avez-vous vu pleurer l’agneau
Eventré par la bête fauve
Les douleurs que ce salaud
Inflige aux brebis moitié sauves?
Les loups égorgent à CHICHILIANNE
Mais les bobos, mais les bobos
Aussi têtus que des ânes
Chantent leurs hymnes écolos.
Et tout le stress des troupeaux
Qui viendra pour le calmer?
Un mage envoûteur mégalo
Pour les brebis avortées?
Les loups égorgent à CHICHILIANNE
Mais les bobos, mais les bobos
Assi têtus que des ânes
Chantent leurs hymnes écolos.
Sur ces bêtes faut pas tirer
Ce sont animaux protégés
Ah!Je voudrais que les chiens de poche
Qui règnent dans leurs logis
Soient bouffés ce serait moins moche
On verrait ce que seraient leurs cris!
Car en tout homme dort un enfant…
Dimanche 15 mai 2016Elles exposent à l’étalage
Les plus beaux fruits à croquer
Et s’étonnent qu’au passage
Des « enfants » viennent les tâter.
Dans un décor doux, parfumé
Elles étalent leurs appas
Pour narguer, pour titiller
Ne regardez, ne touchez pas!
Voyons! un regard appuyé
C’est évidemment un harcèlement!
Pour exacerber la tentation
Elles placent même en promotion
De leur string,les dentelles
Voire même des porte-jarretelles.
Comme le connard en Mac Laren
Qui vient se pavaner devant la misère
Puis se plaint que dans la haine
Qu’il a suscitée chez les hères
Sa tire a cramé, comme étincelle,
ELLES SE PLAIGNENT QU’ON LES HARCELE
Agoraphobie?
Samedi 14 mai 2016Quand arrive la foule
Comme une mer en houle
Je me sens toujours perdu
Impression de solitude folle
Dans la recherche ardue
D’un petit coin tranquille
En attendant fin de cohue.
C’est à ce moment fébrile
Que plusieurs fois est survenue
Une fée pleine de gentillesse
Reine de joie, de facétie
Plus tard une belle déesse
Que protéger on a envie
Une magnifique déesse
A dorlotter à l’infini.
Dans l’ascenseur
Vendredi 13 mai 2016Elle était en montée
Moi, je voulais descendre
J’aurais pu me décider
Rester là et attendre…
Mais elle était si belle
Je n’ai pas hésité
Oh! Oui! L’était si belle
Je n’ai pas résisté:
Je vous accompagne
J’aurai juste le temps
De battre la campagne
Radoter un moment
Du premier au cinquième
C’est bien court pour qui sème
Je vous offre un poème
Dédié à celles que j’aime.
A la déchéterie
Mercredi 11 mai 2016Ce n’est vraiment pas la coutume
De papoter là, de cette manière
Je n’étais pas en beau costume
Couvert de poussière trentenaire
Ce n’est pourtant guère le lieu
Entre les bennes à ordure
Pour débiter à qui mieux mieux
Des rimes chantant la nature.
Mais à chasser le naturel
On le voit surgir aussitôt
Et là aussi un peu de sel
Posé sur la queue d’un oiseau
Cela permet des envolées
Dans la beauté des nuées.