Archive pour mai 2016

SCANDALE? Calcul relatif…

Mardi 31 mai 2016

Calcul relatif:
Avez-vous remarqué que plus le temps passe plus les années vous paraissent courtes?
Pourtant, les années ont toujours 365/366 jours… Mais pour un enfant de 3 ans, une année correspond à 1/3 de ce qu’il a vécu précédemment , pour un octogénaire, ce serait 1/80 è.
Quel intérêt me direz-vous?
Cela correspond à l’idée étrange de faire commémorer un fait centenaire à des jeunes de 15 ans…
Presque SEPT fois le temps qu’ils ont déjà vécu!! Ils ont circulé (couru ?) entre les croix SCANDALE! Mais pour eux, les morts d’il y a 100 ans, cela correspondrait pour une sexagénaire à commémorer la mort de CERVANTES (1616) et, pour un octogénaire à se référer aux Etats Généraux de Tours convoqués par Anne de Baujeu?

Notez quel serait le niveau de l’intérêt porté par ces derniers!!!

Vilain pessimiste!?!

Mardi 31 mai 2016

Soleil sur la vallée
Une ombre sur la falaise
Chant grégorien

Cloches à toute volée
Flocons blancs à Dieu ne plaise
Un oui pour rien

Le porteur d’histoire

Dimanche 29 mai 2016

Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père.
 Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit
va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents.
 Quinze ans plus tard, au coeur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.

« Les tréteaux de la Cumane », troupe d’amateurs de ST MARCELLIN nous ont magistralement présenté, à ST ANTOINE L’ABBAYE cette pièce particulièrement lourde à porter: 2 heures de spectacle. Cette représentation était une des dernières avant la participation à ST ETIENNE à un concours national… Je leur souhaite bonne chance

Déménagement

Samedi 28 mai 2016

Dans ce local qui fut garage
Au fil des ans s’étaient entassés
Mille trésors d’un autre âge
Des choses utiles mais dépassées.
On y trouvait pêle-mêle
Le vieux rabot en bois ciré
Et la longue ribambelle
Des guirlandes à réparer.
Et la très grande sauteuse
Qui servait à cuisiner
Les délices un peu ruineuses
Des grandes fêtes à tout casser.
Tiens! les revues de modèles
De jolies robes à assembler
Des gros pulls à tricoter
Pour petites filles si belles
Pour les gars qui vont skier…
Y a même une collection
De très anciens « systeme D »
Des cassettes à profusion
Sans rien pour les dévider…
Ah! Vide, vidons, videz…
Une tornade est-elle passée
Emportant tout sur son passage,
Tous les jouets un peu cassés,
Et de vieux jours toutes les pages?

Cauchemar!

Vendredi 27 mai 2016

Du fin fond de l’horizon
Grinçant à vriller les tympans
Arrivaient mille wagons
De minerai ou de charbon.
Alors que, pendant ce temps,
Cognaient les marteaux-pilons
Dans les éclairs du haut- fourneau.
Sûr que, du travail, le droit,
Ne permet point pour le boulot
Tel vacarme en lieu étroit.
Au milieu de l’atelier
Une femme ouvrait sa bouche,
Mais disait on sait quoi
Tant le bruit était farouche.
Cela dura plus d’une heure
Marteau-pilon
Marteau-pilon
Quand enfin, pour mon bonheur,
Le cauchemar fut terminé,
Quand enfin, pour mon bonheur,
Le concert fut achevé.
C’était festival barbare _  ah?
Barbara,
Il me semblait
Qu’on l’entendait
Quand elle chantait
Sans, comme la Grande Sophie,
Etre étouffée par le bruit.

Pour changer: écrit par le petit bolosse qui n’a pas su gérer les bosses (voir « accident » 5 mai)

Jeudi 26 mai 2016

Beaucoup de choses à faire
Quand je suis chez grand-père
Au feu souffler sur les braises
Aller ramasser les fraises
Donner à manger aux ânes
Qui dorment dans la cabane
Donner du foin
Aux petits lapins
Porter du blé aux poulettes
Pour JAZZ il faut des croquettes
Ramasser les oeufs au poulailler
Et attendre que mamie soit réveillée.

Joshua Policand

Inspiré par une photo (F B 19 mai)

Mercredi 25 mai 2016

 

 

C’est une belle dame, assise,
Les yeux perdus dans le vague,
Avec au doigt une jolie bague.
Dans ses cheveux, la brise
Joue à créer mille caresses.
Bottes blanches, chandail sombre,
Pendant que la clarté s’affaisse
Sur un horizon d’ombre,
Et la mer en bout d’estran,
Trônant…
De temps à autre, non loin d’elle,
Un arbre remue sous le vent.
Dans le ciel des nuages blancs
Avec langueur tendent leurs ailes…
A quoi rêves-tu, jolie déesse,
Sur cette digue battue par le vent?
Aurais-tu un mal qui ne cesse
De ronger ton coeur aimant?
J’aimerais bien sous mon aile
T’abriter délicatement
Te murmurer en ribambelle
Des mots doux, des mots charmants.
Et si triste est ta pensée
T’aider à la romancer

,

Si t’as des soucis

Mardi 24 mai 2016

Si t’as des soucis dans ton jardin
Et des oiseaux sous ton toit
Des pigeons, qui, d’un air malin,
Roucoulent pour clamer leur foi,
Si t’as des fleurs sur ton balcon
Et dans ton esprit des chansons,
Si t’as des enfants dans ta cour
Qui se chamaillent comme des amours,
Et si traînent sur ton parquet
Cinquante jeux, mille jouets,
Vive la vie et le bonheur
Chaque sourire fait chaud au coeur.

Inspiré par une photo (l’instant’âné, 19 mai 2016)

Lundi 23 mai 2016

Il s’agit d’un chien maltraité
Qu’une dame compatissante
A recueilli torturé
Au bas d’un terrain en pente.
L’a pourtant l’air sympathique…
Quel crime avait-il commis?
Mangé les oeufs de Véronique?
Volé, sur la table, le rôti?
Tordu le cou aux poulets
Tué la couveuse sur le nid
Et croqué les oiselets?
Attaqué une génisse
Gnaqué le petit poulain?
Sur les lits est-ce qu’il pisse
Hurle-t-il soir et matin?
A-t-il déchiqueté les pantoufles?
Mordu son maître dans son lit
Pour que cet horrible mufle
L’ait amené à l’agonie?

Vieillesse

Dimanche 22 mai 2016

La vieillesse n’est ni un gouffre
Ni une félicité
Inutile qu’on la soufre
Pour plus qu’elle n’est en vérité
Elle est celle qu’on se fabrique
En la regardant du bon côté.
Si tu la vois comme une trique
Qui te frappe à la volée
Tu ne sens pas les délices
Qu’elle peut aussi t’apporter
Non ce n’est pas un calice
Prêt à déborder de lie
Ne vois pas comme sacrifice
L’abandon des conneries.
C’est la baguette de fée
Si tu n’as pas trop d’orgueil
Qui doucement va t’apporter
Tes aises dans ton fauteuil
Et aussi de jolies femmes
Qui prendront grand soin de toi
Même le curé pour ton âme
Se placera comme aux abois…

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