Usurpation?

C’est chaque année comme une pierre
Dans mon jardin , sur mon coeur
Voyez-vous, je ne suis pas fier
Etre encore là n’est pas honneur:
Tant de plus jeunes sont partis
Que j’ai l’impression d’usurper
Des mois des jours des années
Dans le grand carnier de la vie.
Je me sens un peu coupable
Comme hébété que la faucheuse
Ne m’ait pas trouvé assez aimable
Pour me tendre sa main de gueuse.

RECAPITULATION 30 juin 2015 /31 mars 2016

Poèmes anodins

Pas forcément jeunes  30 juin 2015
Trajets …buissonniers 1 er juillet 2015
Compte à rebours 2 juillet 2015
Transhumance 3 juillet 2015
Ondine 18 juillet 2015
Mandrinades 21 juillet 2015
Patinoire 24 juillet 2015
Défoulement 27 juillet 2015
Amies d’enfance de ma moitié 29 juillet 2015
C’aurait dû être une joie 29 juillet 2015
Au ludi-parc 29 juillet 2015
Quadrilogie pour une lapine  1er août 2015
Parapentes 4 août 2015
Capucine 4 août 2015
Fête du bleu 10 août 2015
Ge lée blanche 10 août 2015
Un parking agité 11 août 2015
Beau temps temps 13 août 2015
Jaloux? 15 août 2015
Panne sur panne 22 août 2015
Doux instants  22 août 2015
Vieillerie 22 août 2015
Mélusine 26 août 2015
A ses pieds 31 août 2015
Terreur de vieux paysans 31 août 2015
Perplexité 2 septembre 2015
Dans la fraîcheur du matin  2 septembre 2015
Inspiré par une photo 6 septembre 2015
Vieillesse 16 septembre 2015
A jolie Minerve 25 septembre 2015
Crise de jalousie 25 septembre 2015
Voyage 26 septembre 2015
Cours sur le terrain 27 septembre 2015
Bonaparte 28 septembre 2015
Belles rencontres 28 septembre 2015
Inspiré par une photo, vallée de Louron 30 septembre 2015
Guides 1 er octobre 2015
Instant parfumé 2 octobre 2015
Serriste 3 octobre 2015
Intruses? 4 octobre 2015
Pied de nez 5 octobre 2015
On tuera le poulet 6 octobre 2015
Travaux 8 octobre 2015
Confitures  11 octobre 2015
Paysage 13 octobre 2015
Succubes 14 octobre 2015
Salle d’attente 16 octobre 2015
Hola! Hola! 22 octobre 2015
Au milieu des fleurs 23 octobre 2015
Am stram gram 27 octobre 2015
Auto-stop 27 octobre 2015
Intellectuelle! 1er novembre 2015
Senteurs d’hiver 4 novembre 2015
Chemin faisant 5 novembre 201
Oh! Oh! Oh! Oh! Quelle nuit! 11 novembre 2015
Jour de brume  12 novembre 2015
Le pot au feu 13 novembre 2015
Inspiré par une photo 16 novembre 2015
Sur un banc 17 novembre 2015
Inspiré par une image 18 novembre 2015
Au zoo 2 décembre 2015
Inspiré par une photo 4 décembre 2015
Zorro 11 décembre 2015
Satané rangement 14 décembre 2015
Ils étaient trois enfants 16 décembre 2015
Loup garou 18 décembre 2015
Sur le parking de la foirfouille 20 décembre 2015
Quand ma moitié est en rencart 22 décembre 2015
Location de camion 23 décembre 2015
Catastrophe aérienne 29/30 décembre 2015
Kamelotte 31 décembre 2015
Quand les enfants sont paris  1er janvier 2016
Drôle de véhicule 2 janvier 2016
Pauvre idiot! 5 janvier 2016
Non! pas un rencart! 9 janvier 2016
Matin de pluie 10 janvier 2016
Dans les nuages 15 janvier 2016
Inspiré par une image 18 janvier 2016
Si tu vas dans la lune 20 janvier 2016
Soulagement 22 janvier 2016
A mon âne 23 janvier 2016
Inspiré par une photo 29 janvier 2016
Le chant des assiettes 31 janvier 2016
L’état d’urgence 2 février 2016
Le jeu de cache carotte 6 février 2016
A la fenêtre 10 février 2016
Allez! Viens! 13 février 2016
Il suffit parfois…16 février 2016
C’est pour rire 16 février 2016
Quelques haikus: 18 février 2016
cheval sauvage 19 février 2016
Marcheurs 22 février 2016
Rencontre 25 fevrier 2016
Moments d’aujourd’hui 25 février 2016
Perdue? 26 février 2016
Mauvais auspices 29 février 2016
Inspiré par une photo d’enfant 1 er mars 2016
Scène devant une jardinerie 2 mars 2016
Tableau champêtre 3 mars 2016
Neige trop tardive 4 mars 2016
Deux trois 5 mars 2016
Date zappée! 6 mars 2016
Inspiré par une héroïne de film 8 mars 2016
Inspiré par une image 9 mars 2016
Au jardin 11 mars 2016
Image lancinante 14 mars 2016
Vocation de bonimenteur? 16 mars 2016
Des mots doux? J’en veux bien! 17 mars 2016
Questions d’histoire 21 mars 2016
Nuit… 20 mars 2016

Remarques, coups de gueule

Coutumes 2 juillet 2015
Berlioz à Vienne 23 août 2015
Canonisation 29 septembre 2015
Je suis un voyou 7 octobre 2015
Sacrés écolos 9 octobre 2015
Chasseurs 10 octobre 2015
Gaspillage alimentaire? 17 octobre 2015
Question de génération 19 octobre 2015
Lave vaisselle 25 octobre 2015
Gêne gènes, ça me gêne 29 octobre 2015
J’ai du mal à comprendre 31 octobre 2015
Procès d’ultras 5 novembre 2015
Je persiste et je signe 6 novembre 2015
Les plantes aussi 6 novembre 2015
Succession 9 novembre 2015
Qui êtes vous, vils assassins? 15novembre 2015
Même pas peur! 16 novembre 2015
Vous avez dit « confiance »? 3 décembre 2015
Film: la dernière leçon: 5 décembre 2015
Les trompettes de Lyon 6 décembre 2015
L’hermine 7 décembre 2015
Untemps pas si lointain 12 décembre 2015
Quoi de neuf? 15 décembre 2015
Histoire de hiérarchie 17 décembre 2015
Chez Leclerc: la loi du marché 21 décembre 2015
Celui qui conduit ne boit pas 29 décembre 2015
Le jeu des 500 6 janvier 2016
Un crêpe noir 13 janvier 2016
De droit divin? NON! 16 janvier 2016
Mon Maître d’école 18 janvier 2016
Concert de MIZIA 19 janvier 2016
Belle et Sébastien 21 janvier 2016
Quand les écolos mettent bas les masques 24 janvier 2016
Mercato 25 janvier 2016
Désillusions de gauche 27 janvier 2016
Spectacle de théâtre 30 janvier 2016
Les délices de Tokyo 1er février 2016
Cinéma d’après-midi 3 février 2016
NADJAT VALEAU BELKACEM ça suffit! 4 février 2016
Quel malheur pour moi! 7 février 2016
A propos de totalitarisme 7 février 2016
Faut rigueur et sévérité 8 février 2016
Concert 9 février 2016
Jeunes ilquiétants 11 février 2016
Accidents de cars d’enfants  12 février 2016
Les muses orphelines 15 février 2016
Théâtre d’amateurs : enfants 17 février 2016
Pour changer un sonnet pour Julien Lepers 19 février 2016
Le sceau d’infamie? 21 février 2016
Provocations concernant l’école 24 février 2016
Radotage réel 28 février 2016
Demain (le film) 7 MARS 2016
Un océan de flammes? 7 MARS 2016
La bienséance 10 mars 2016
Coïncidence? 14 mars 2016
Ils ne me culpabiliseront pas 19 mars 2016

Poèmes d’amour ou érotiques

Inspiré par une photo 20 octobre 2015
Adoration 19 décembre 2015
Inspiré par une photo 4 janvier 2016
Inspiré par une photo  6 janvier 2016
Amour perdu 7 janvier 2016
Route vertigineuse 14 janvier 2016
Parking 29 janvier 2015
Ne t’en vas pas! 12 mars 2016

 

Souvenirs

La guerre 11 octobre 2015
La Mira 12 octobre 2015
Moulins à café 7 novembre 2015
Fourches, tridents 8 novembre 2015
Sapin 8/ 9 décembre 2015
Combat dans le troupeau 11 décembre 2015
Un temps pas si lointain 12 décembre 2015
La nouvelle crèche 12 décembre 2015
Souvenir de voiture 15 décembre 2015
Vieux souvenir… 3 JANVIER 2016
Neige 17 janvier 2016
Réminiscence de paresse 16 mars 2016

Histoires

Tragédie à l’étable 11 janvier 2016
RAPPEL : RECAPITULATION GENERALE JUSQU’ AVRIL  2012-    voir :

16 / 20 AVRIL 2012
“             Récapitulation 20 avril 2012/ 15 novembre 2014”
voir 14 novembre 2015

 

A DIMANCHE!

Une douzaine de jours d’absence… A bientôt!

Questions d’histoire

Que restera-t-il dans les mémoires
Dans deux mille ans,croyez-vous,
Après le balai de l’histoire
Qui s’emballe à rythme fou?
Clovis porté sur son pavois?
Le fameux soldat exterminé
Pour avoir osé une fois
Contrarier le chef incontesté?
La fameuse Berthe au grand pied
Femme de Pépin le Bref
(Avait-elle usé l’autre pied
Sur son époux, maître et chef?)
L’empereur à barbe fleurie
Que l’on appelait Charlemagne
Qui avait autant conquis
De terres, de pays de cocagne
Et dont la mort fut suivie
Au nom d’on ne sait quels partages
D’assasinats entre amis
Pour accaparer l’héritage?
Est-ce à tâtons sous une bâche
Que l’on a un jour désigné
Un certain Hugues, que je sache
Puisque Capet il s’est nommé?
Et ce Louis neuf sous son chêne
Que certains ont prétendu saint
Mort en croisade quelle peine!
Les temps n’étaient donc pas très sains?
Et la légendaire pucelle
Au milieu de tous ces soldats
Sa mort on ne peut plus cruelle
Qui encore s’en souciera?
Et la multitude de maîtresses
Du meilleur roi que France ait eu
Quel sort l’histoire traîtresse
Leur aura réservé en plus?
Même Gutenberg dans la tourmente
Aura disparu des écrans
Qui parlera de l’épouvante
Pour la planète de ce moment???
Que restera-t-il dans les mémoires
Dans deux mille ans,croyez-vous,
Après le balai de l’histoire
Qui s’emballe à rythme fou?

Nuit…

La lune est partie en vacances
Un peuplier au ciel s’élance
Paisiblement.

Dans le grand silence
De la nuit noire qui s’avance
Ululement

Ils ne me culpabiliseront pas!

Végétariens, ils sont
Contre animale souffrance
Au nom d’une croyance
En réincarnation.
Ou bien tout simplement
Par sensiblerie pure
Mais ils n’ont ces gens,
Amis de la nature,
Aussi altiers que paons
Et sûrs de leurs salades
Pour le malheureux faon,
Pour la biche malade,
Quand le loup vient,éventre
Et laisse agoniser
La proie morte à moitié
Quand l’aigle plonge et rentre
Ses serres acérées
Dans les douces entrailles
De l’agnelet nouveau-né,
Aucune compassion!
Aucun élan qui vaille.
Et pour nourrir leurs chiens
De boeufs et de cochons
Abattre, il faut combien?
Pour les plats cuisinés
De leurs petits chatons
Ne faut-il donc pas tuer?

Des mots doux? J’en veux bien!

Elle avait cette beauté
Des déesses orientales
Ses yeux soudain ont brillé
Dans son visage de vestale.
J’aurais bien, sur ses cheveux
Qui dévalaient en cascade,
Laissé mes mains juste un peu
Faire douce cavalcade…
Dans un sourire éblouissant
A faire pâmer tous les dieux
Elle tendait en passant
Un papier mystérieux…
« S’il s’agit de billets doux,
J’en veux bien, j’en veux, j’en veux
_ Je propose des produits doux
Pour la beauté de la peau
Des bons soins orientaux
Sûrement inconnus de vous. »
Dois-je dire que j’ai plutôt
Proposé, caresse de mots
Doux comme duvet caressant,
Petit poème envoûtant..

Réminiscences de paresse?

J’ai six ans et j’ai bien sommeil
Il doit être six heures et demie
On aperçoit aux vitres le soleil
« Allez! Debout! crie la vieille mamie.
Ton cousin au champ est déjà parti
Il sait gagner, lui, au moins sa journée
Toi, tu paresses dans le fond de ton lit
T’es bon à rien, si tu t’es retourné.
Les vaches attendent d’être conduites au pré
Allez! Debout! Dans un bon mouvement
Tu ne sauras plus d’ici un moment
Le mal que cela aura pu te coûter. »
Ainsi parlait la vieille paralysée
C’était pourtant moi seul qui lui donnait
Avec soin de ne pas l’étouffer
La bouillie que ma mère pour elle préparait.
Ah! mais cela n’était pas un travail
C’était devoir, cela ne comptait pas
Bosser aux champs, s’occuper du bétail
Avant tout, si fainéant tu n’es pas.
Lorsque plus tard j’ai eu quelques vacances
J’ai bien souvent travaillé en chantier
Rouler brouette bien pleine de gravier
Gâcher mortier sans compter la dépense
De l’énergie que d’autres allaient noyer…
En fin de vie lorsque je sors ma daille
Faucher du foin: les ânes à hiverner
Quand au jardin je vais matin bêcher
Je sais moi, qu’encore je travaille
Et si, ma foi des gaspilleurs de forces
Trouvent bien, dans un ballon, de cogner
De parcourir mille marches d’escaliers
Je ne vais pas c’est là que ça se corse
M’ébahir devant leurs excentricités.

Vocation de bonimenteur?

Fut vraiment trop belle, l’occasion:
Je les croisai sur leur départ
Ils avaient tant de bâtons
Que je mimai l’envie de faire écart…
Retour de chacun, au même lieu
Ensemble nous nous trouvâmes:
Instant béni des dieux
Je sentis bondir mon âme.
Comment me faire taire
Quand le besoin ainsi me prend
D’asséner une leçon arbitraire
Loin de celles des maîtres d’antan?
Ils étaient d’abord assez peu
Mais le groupe s’agrandit
Pour devenir vraiment nombreux:
Obligé de reprendre le récit.
Je ne sais ce qu’ils pensèrent
Mais j’ai du rater vocation
J’aurais dû, ma vie entière
Bonimenter: c’est ma passion!

Image lancinante

Depuis que j’ai vu «  les innocentes »
Une image sans cesse me hante.
De Romulus surtout ne me parlez
C’est un ancien conte fée…
Ne me parlez pas de Moïse
Pour faire oublier la traîtrise.
Ce petitou dans un panier
Au milieu des neiges abandonné
Et que ce soit sous un calvaire
Qu’est-ce que ça change à la misère?
Qu’on l’ait soi-disant sauvé
Par ondoiement simultané
Qu’est-ce que ça change à sa souffrance
De petit être sans défense?
« Ala Providence confié? »
En fait aux prédateurs,il est livré.

AUX LOUPS!