Faut rigueur et sévérité!

La mode est à la rigueur,
Ca,on peut le concevoir,
A quoi bon en avoir peur:
Je ne demande qu’à voir.
Tiens! Oh! que c’est bizarre
Lorsque je suis sur la route,
A quatre vingt cinq  à l’heure
Ben, voilà, j’en entends de toutes:
Me reprochent ma lenteur!!!
Au sortir de leur bistro
Où ils ont déblatéré
Leurs haines invétérées
Ils montent dans leur auto…
Allez! Lignes dépassées
Et dépassements osés
Rien ne peut les faire trembler.
Il semble que les préfixes
Maxi, mini, perdent leur sens
Certains ont l’idée fixe
Que le P V c’est un cens…
Et la « rigueur » est en vacances.

A propos de totalitarisme

Des amateurs d’amalgames
Bien cotés en Occident
Ont cherché de toute leur âme
A montrer le ressemblant
Entre Hitler le sanguinaire
Au racisme prépondérant
Et le communisme sectaire
De Staline et ses suivants.
Pas besoin de psychanalyse
Pour comprendre leurs raisons
Mais comme la tour de Pise
Leurs essais ne sont pas d’aplomb.
Si le nombre des victimes
Est possible à comparer
Il y a  une raison ultime
Pour ne pas les assimiler.
Les lebensborn que je sache
Ces centres où les humains
Sélectionnés comme vaches
Devaient pondre, vêler sans fin.

Quel malheur pour moi!

« Le but de l’éducation totalitaire n’a jamais été d’inculquer
 des convictions mais de détruire la faculté d’en former aucune »
Hannah Arendt Le système totalitaire

Oh! lala! quel malheur!
Ma capacité cognitive
Parfois à contre-coeur
Par fonction conative
De certains textes abscons
Se trouve anihilée:
Le langage châtié
Me laisse époustouflé.

« Détruire la faculté
D’en former AUCUNE »
Anéantir la possibilité
D’en élaborer une
Possible, mais liquider
La capacité d’établir RIEN !!!

Le jeu de cache carotte

Quand j’arrive le matin
Pour nourrir mes lapins
Les petits se ruent vers moi
Pour me dire: « Tu as quoi? »
Pendant que, vers eux, je glisse
Une belle poignée de foin
Je vais cacher en coulisse
Des carottes dans un coin.
Il faut toujours un moment,
Eloigné par les plus grands,
Suite à une chasse maline
Pour que le plus jeune nain
Tout petit mais très malin
Trouve la jaune racine.

NADJAT VALLAUD BELKACEM… CA SUFFIT!

Quand DON QUICHOTTE se réveille…

Ce n’est pas parce qu’elle est belle. Ce n’est pas parce qu’elle vient de la région lyonnaise…
Mais je vais prendre la défense de NADJAT VALLAUD BELKACEM.
Ceux qui cherchent à tout prix dans le gouvernement un punching-ball (le premier ministre inclus)
ces jours-ci l’ont désignée pour cible  (TAUBIRA _ qui savait se défendre en tournant en ridicule ses détracteurs _ n’étant plus là).
Je comprends parfaitement que l’on reproche aux gens leurs actes…
Commençons par le début: rencontre à MATIGNON avec les présidents de région. Ceux-ci se font les porte-parole
des patrons qui veulent des apprentis à partir de quatorze ans… Vieille revendication! NVB qui connaît son
dossier se montre réticente (l’obligation scolaire jusqu’à seize ans a été l’objet d’une loi en…. 1959
LOI DEBRE… Valls la recadre dans une remarque du type « vous n’êtes pas là pour dire non à mes invités »
_ Non! M. VALLS un ministre n’est pas là pour violer les lois en vigueur, si une loi ne convient plus,
il faut qu’il en ETUDIE une autre, mais, en attendant il fait APPLIQUER LA LOI EN VIGUEUR sinon,
aurait dit DE GAULE, ce serait la chienlit_
Continuons! en 2012 l’assemblée vote la loi de refondation de l’école (je n’en pense pas forcément du bien)
Cette loi, préparée par Peillon (vite disparu…) amorcée par son successeur qui se fait virer pour cause de paroles
déplaisantes aux yeux  du petit despote en puissance, elle s’en trouve dépositaire… Elle la fait appliquer
QUOI D’ANORMAL? _ Si, pour une quelconque raison, elle ne la mettait pas en application, ceux qui hurlent au laxisme,
que diraient-ils?
En 1990, une réforme de l’orthographe est proposée par l’ACADEMIE FRANCAISE _ bonne ou mauvaise, là n’est pas le propos_
(ceux qui se réclament de « la langue de Molière » sont-ils allés vérifier dans les manuscrits de ce grand auteur et/ ou
des écrivains de l’époque des lumières, pour ne pas remonter plus haut, si l’orthographe pratiquée était conforme à celle
que nous connaissons et qui ne fut figée que plus tard par l’école publique?) Donc proposée par l’Académie Française, votée
sous forme de loi sous la responsabilité de JOSPIN, cette réforme voit son décret d’application promulgué en 2008 par le ministre DARCOS.
Cette loi entre alors en application et la ministre, qui fait son travail de ministre, la fait appliquer, QUOI D’ANORMAL?

Mieux! Dans notre république, l’entretien des bâtiments scolaires des écoles primaires est à la charge DE LA MAIRIE DU LIEU.
Voilà que certains viennent lui reprocher le mauvais état des locaux scolaires à MARSEILLE… Diable! les trous dans les planchers
les aurait-elle creusés?
SUFFIT!

Cinéma d’après-midi…

Quarante-cinq ans

Le cinéma est presque plein
De femmes d’âge certain
Venues là pour l’actrice
Ou papoter avec délice.
Comme un préau en récré
Les jours de mauvais temps
On entend bourdonner
Les cacardages bruyants.
Ah! l’habitude de télé permanente
Devant laquelle on plaisante!
Quand vient enfin le silence
Charlotte Rampling s’annonce.
Le film? Oh! Il n’est guère
Un vrai travail d’orfèvre.
Le suspense est léger,
Aux qu’en dira-t-on lié,
Rien du chef d’oeuvre illustre.
Un couple ayant traversé
Le beau temps, les orages,
Prêt à fêter neuf lustres
De joies et de partages,
Qu’une lettre en allemand
Vienne, c’est un euphémisme,
Comme tsunami, comme séisme,
Amener des tourments…
DEMENT

L’ETAT D’URGENCE…

Ah!L’état d’urgence!
J’attendais tranquillement
L’heure de la séance
Du film « quarante-cinq ans ».
Elles étaient réunies
Sur le bord du trottoir
Pour tenir le bavoir
Ou pour attendre la demie.
Voilà! Je leur débite
Avec ostentation
« Que toute manifestation
Est bien sûr interdite. »
…Et ne leur laissant pas
Le temps de se remettre
Voire de m’envoyer paître
Par un « kiCsuila »?
Voilà que je récite
Une floppée de vers
A leur mettre, j’espère
« La tête à l’envers ».

Les délices de TOKYO (film)

C’est une tranche de vie
Pleine de lente poésie.
Pleine de philosophie
Et de moralité aussi.
Par touches légères,
Font surface, la bonté
Qui parfois devient amère,
La loi qu’on dit du marché,
Les craintes ancestrales,
Les effets des commérages,
Les bêtises abyssales,
Des règles de voisinage.
La médiocre carrière
D’un pâtissier ordinaire
Par l’effet de son bon coeur
Va monter jusqu’au pinacle.
Il pourrait croire au bonheur,
Comme suite à un miracle
Mais…