C’est une belle histoire
De préadolescence
Située dans le temps
De la Libération.
Un histoire d’enfant
Qui piaffe d’impatience
En attendant sa tante
Partie en combattant
Pour libérer la France.
Mais le car en passant
Ne dépose personne
Et, hélas, accident,
Pour elle le glas sonne
On ne croit pas au pire
Quand on est un enfant
On refuse de dire
FINI: on croit, de sauver, réussir.
(beau film, palpitant, belles images)
Tu n’es pas Aldrin, je ne suis pas Musset…
Si tu vas dans la lune
Ben je viens avec toi
Par les champs, par les bois,
En grimpant sur les dunes,
En rampant sur les toits.
Pas besoin de boussole,
Pas besoin de GPS
Lorsque l’esprit s’envole
Au diable, les ABS!
Car notre course folle
Ne craint aucun péril
C’est une farandole
Sur minuscules fils.
Doigt vissé sur la tempe
Les autres prétendront
« Ca ne tient pas la rampe
C’est même vraiment c… »
Mais les yeux dans les astres
Jamais ne prêterons
Attention au désastre
Que tous nous prédiront.
MISIA
Elle rendait hommage
A la grande AMALIA
Elle s’appellait Misia
Et sa voix m’envoûta
Non pas quelqu’un qui chante
De légers trémolos
Aidée pour qu’on l’entende
D’amplis et de micros,
Mais une voix puissante
Qui les textes transcende
Qui grâce à son ampleur
Du FADO souligne la grandeur.
Une main fiévreuse
Dans un geste langoureux
Avait tracé un coeur amoureux
Sur la plage sableuse.
Comme perdu, misérable,
Le coeur gisait
Tout frais.
Il attendait l’être adorable
Pour un ballet
Qu’ils danseraient.
Ah! juste un instant
Enlacés et unis
Au son des instruments
Que le vent réunit…
Car nul ne peut rêver
Qu’un flirt ici scellé
Puisse s’étaler
Le temps d’éternité:
Amour de plage, amour de sable
Au parfum ineffable
Une lame te balaiera
Amour de plage, amour de sable
Au parfum ineffable
Comme venu tu partiras.
Ah! il faut bien être maso pour aller au cinéma et chialer pendant tout le film!
Non! le film n’était pas triste.
Il avait seulement ce petit goût des choses qui vivent leurs derniers instants.
Il présentait un monde que les moins de vingt ans ne pourraient pas imaginer.
Il témoignait d’un mode de vie et de fonctionnement extra ordinaire…
Certains y verront, y auront vu, un simple documentaire, dont le ressort initial ressemble à une autre oeuvre datant de 2002…
Mais, ce qui fait la grande différence, c’est le regard de dévotion de la documentariste.
Ca change TOUT! Le « MON » du titre annonçait la couleur…
C’est vrai, « Etre et avoir » traitait du même thème, mais il faut voir, au travers de ce film, la différence entre la mission d’enseigner
et la vocation d’émanciper.
Certains aspects de la vie ainsi décrite feraient hurler au scandale nombre de rigoristes.
J’ai eu les larmes aux yeux tout le long du film.
MERCI à Emilie THEROND pour cette réussite.
BRAVO! M. BUREL: vous avez incarné: « AU MAITRE ON SE REFERE »
Neige! Aussitôt je repense
Au temps de mon enfance,
Lorsque la poudre blanche
Accrochée, chose étrange,
Sur les tôles de grange
Glissait en avalanche
Pour s’abattre en un tas
Devant notre fenêtre.
Mieux valait, dans ce cas
Se tenir loin du mur
Pour éviter d’être,
Et cela à coup sûr
Transformé en bouillie
Brisé de cent fractures,
Etouffé, écrasé, enseveli
Dessous la masse dure.
Après, il fallait souvent
S’acharner longtemps pour
Avec pelle et pioche, récupérer le jour…
Non tu n’es pas de droit divin
La place que le peuple t’a confiée
Il peut bien sûr la retirer
Tu n’as pas à tordre le nez.
Non tu n’es pas de droit divin
Tu as pu leurrer une fois
Ceux qui avaient bien cru en toi
Ceux qui s’étaient ralliés à toi.
Non tu n’es pas de droit divin
Et le dire n’est pas un blasphème
Tu arrivas comme un bohème
Tu fus élu pas de problème.
Mais tu n’es pas de droit divin
Je ne suis pas qui crie dégage
Tu es élu, tu n’es pas mage
Du pays, tu n’es qu’une page.
Non tu n’es pas de droit divin
Et vouloir forcer le destin
Ne serait vraiment pas malin.
Garde la tête dans les nuages
C’est le lieu de créativité
Le livre dont toutes les pages
Restent à écrire et à imprimer.
Garde la tête dans les nuages
Tu pourras ainsi imaginer
Des solutions que les rois mages
Sont incapables de proposer.
Garde la tête dans les nuages
Tu seras capable de générer
Les clés pour sortir de nos cages
Et pour nos ailes écarter.
Garde la tête dans les nuages
Tu côtoieras des entités
Qui dans leur joyeux ramage
Réussiront à t’enchanter.
Garde la tête dans les nuages
Ils te diront les mots doux
Que les êtres à notre image
N’osent plus dire sans paraître fous.
Mon petit-fils, bouleversé,
Tu viens de vivre un cauchemar
Dans la quiétude du lycée
La nouvelle sans crier gare
S’est propagée comme fusée
Faisant trembler les plus vantards.
La montagne est une putain
Aux réactions imprévisibles
L’accident d’hier matin
Nul ne l’aurait cru possible :
Aussi près de ton lycée
Dans les souvenirs des anciens,
Personne n’en avait parlé.
C’est un sale coup du destin.
Tu m’as téléphoné hier soir
Encore complètement retourné
Qu’un lycéen se fasse avoir
Dans le flot de neige affaissé
Tu ne pensais pas qu’un jour
Cela se passerait chez nous.
Eh ! Oui ! On croit toujours
Que c’est pour les autres, pas nous.
Et sur ce sentier
Des chantiers
Que l’on croyait sécurisé
La neige aussi a frappé
L’avalanche a tué.
La montagne est une putain
Dont il faut craindre les caprices
La montagne est une putain
Dont il faut redouter les vices.
Elle a encore frappé!
merci à mes visiteurs: ils ont été 330 hier… Un record depuis deux ans.
MERCI!!!