Quand j’entends chanter les assiettes
Quelle que soit ma position
Que je sois assis ou en sieste
Se dresse mon attention.
Ah! le chant de la porcelaine
Qu’il est doux à mon oreille!
Si, en plus, l’assiette est pleine
Mes joues tournent au vermeil.
Foin des régimes, foin des carêmes
C’est vraiment mieux qu’un poème.
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Archive pour janvier 2016
Le chant des assiettes
Dimanche 31 janvier 2016Spectacle de théâtre
Samedi 30 janvier 2016Spectacle impressionnant, hier soir, au Diapason.
C’était soir de théâtre comme on n’en voit plus guère:
Celui qui fait appel un peu à la raison.
Les textes étaient d’auteur apprécié des grands-pères
Dans le grand margouillis du franglais qui a cours.
Pensez! VICTOR HUGO! Imaginez l’ancêtre!
Scène comportant encore jardin et cour.
Pas l’ombre d’un seul sigle, pour parler du bicêtre
Aux touits de l’un, pas une référence
Aux essèmesses de l’autre,le total silence.
Le décor aussi soignait son importance:
Des mannequins sans tête voulaient symboliser
Une société sans âme qui fait tomber les têtes
D’êtres humains, d’abord soumis à la risée
D’une populace pour qui c’est bête fête,
Suite à des jugements pas toujours équitables.
Les têtes détachées venaient à apparaître
Pour donner la parole, au moment convenable
A chaque personnage figé dans le non-être.
Une espèce de meuble , mi-placard , mi-table
S’avère constituer la cage du pauvre condamné.
Condamné à mort, vous l’avez deviné.
La prestation aussi était une performance:
Deux acteurs seulement pour tenir les cent rôles
Il fallait du courage, (honni soit qui mal y pense)
Dans notre société où violence est au pôle
Pour ainsi programmer
« Les derniers jours d’un condamné »
Le titre « GUILLOTINE » compagnie: « CIRQUE-AUTOUR »
Inspiré par des photos
Vendredi 29 janvier 2016Inspiré par des photos(la philo selon Sylvie 25/01/2016)
Sous la brise légère
De la mer presqu’étale
Dans le souci de plaire
Elle relâchait son voile…
Mais soudain Dieu Eole
S’agita violemment
Dans une agitation folle
Le flot devint géant.
Y a du vent dans les toiles
Y a du vent sur la mer
Flottent flottent les voiles
Place, place au grand air.
Dans les grondements sourds
De la houle en furie
Oyez les cris d’amour
Des marins ahuris
De voir ainsi dressée
Sur le roc du rivage
La magnifique fée
Qui attend leurs hommages.
Y a du vent dans les toiles
Y a du vent sur la mer
Coulent, coulent les voiles
Demain peut-être amer.
Parking
Vendredi 29 janvier 2016Comme je roulais ma bosse
Sans aucun but dans la rue
Elle gara son carrosse
Près de moi, comme ingénue.
« Votre voiture est très belle
Lui dis-je en la regardant
Me promener avec elle
Me plairait énormément…
Prêtez-moi donc vos clés
J’aimerais vous l’emprunter.
Dans un clin d’oeil complice
Elle me tendit le trousseau
_ Ne voyez là aucun vice
Ramenez-moi au château. »
Me suis assis au volant
Y suis toujours après cinquante ans.
DESILLUSIONS DE GAUCHE
Mercredi 27 janvier 20161998/95
Quand je revois,ô rose !tes lèvres carminées
Qui semblaient dans leur pose se livrer au baiser
Comme un vagin fécond générant des fantasmes….
Lors de cette élection, avec quel enthousiasme
Mes mains se sont lancées, pour mettre passionnées
Le dix mai dans les urnes, une voix pour changer !
Oh ! de la féconder que nous avons rêvé !
Pétale après pétale au vent de liberté
Sur le sol sont tombés… et la rose a semé.
A l’école publique Savary rend l’espoir
Mais s’élève à Paris le cri des oiseaux noirs….
Et Chevenement jusqu’à la préhistoire
L’oblige à reculer…qui dès lors peut croire
Au grand avènement de l’ère égalité ?
Soudain, on voit des ides, leur manteau chatoyant
Dans la lessive politique plongeant
Devenir des poissons à l’œil terne et tremblants
Car derrière Mauroy surgit en soupirant
Pierre Bérégovoy ses longs bras étendant
Le combat change d’âme, l’espoir change de camp
On dompte l’inflation, on remonte le franc
Des riches de nouveau les poches se remplissent
Comme par la magie, comme par l’artifice
Finies les illusions ! pétale après pétale
Si tu veux t’exprimer cache-toi ou détale !
Et de Laurent Fabius la grande bourgeoisie
Qui se veut généreuse pas pour n’importe qui
Dans toutes les vareuses a su mettre la main
(Gardant à tout jamais bien closes sur son sein
Les poches et goussets des habits de soirée
Les moyens ont payé, les riches ont engraissé
Les pauvres n’ont jamais cessé de déguster !
Face aux ouvriers, Joxe ta police a chargé !
O triste austérité que le pouvoir distille !
Sacrifices amertume et réflexes débiles
Et voici que grandit derrière un vieux Breton
Racisme, menace pour la démocratie
Nourri dans ses racines par misère de fond.
Comment s’en étonner ? car se sentir trahi
Par ceux qu’on a élus comme étant des amis !
Comment donc s’étonner que les plus démunis
Prennent pour s’exprimer des chemins interdits ?
Et nombre d’écoeurés qui se sentent trahis
Vont alors revoter pour la droite haïe
De Charybde en Scylla telle était la gageure
L’effet fut immédiat : vint le temps des bavures
Dilapidation du patrimoine d’état
(Une saine gestion pour tous ces potentats)
Pour un bis septennat te voilà revenu
Mais ton électorat s’est un brin abstenu
Dis-moi que reste-t-il du grand espoir terni ?
DIS !
La culture du peuple plutôt que reconnaître
On veut lui inculquer celle des nouveaux maîtres
Elever le niveau qui donc le dit plus haut ?
Tu parles formation
Tu entends soumission
Car ce que les patrons
Exigent avant tout
N’est pas la compétence,mais l’amen à tout
Aux exactions surtout
Au maître tu préfères
Le nom de professeur
(Au maître on se réfère
le prof enseigne une heure)
Ah ! dix ans déjà !
Ah ! le rêve est impie !
Puisqu’à Dieu il dira
Sa tristesse infinie
Dis qu’as-tu fait, toi que voilà
Régnant sans cesse
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà
De tes promesses ?
20 mars 2011
Plus tard presque vingt ans
On se frotte les yeux
(Qui garde les enfants ????)
Crêperie de cheveux
A la maternelle
On se croit revenus
« Pas lui ! pas toi ! pas elle ! »
Mes bons-points : disparus
« Je n’aime pas sa tête »
Ce n’est plus la gauche
C’est une chansonnette
Surtout pas un mot moche
Rien que de l’anisette
La gauche senescente
En maison de retraite
Continue sa descente
Vers un destin funeste
Quel SIDA a-t-elle pris ?
Qui épuise ses forces
Qui la rend ramollie
Qui détruit son écorce ?
Qui a contaminé
Son rouge sang valide ?
Qui a ses assises miné ?
Rendu sa pensée vide ?
Ah ! non ! elle n’est pas fraîche
La gauche d’aujourd’hui
Et ce n’est pas un Freche
Qui l’aura démunie !
…Tu pavoises papesse ?
Mais tu as tué Vergès
Tu as excommunié
L’occitane expression
Et aussi oublié l’idéal de réunion
Le terroir de Mauroy
Sombre vers le F-haine
Vraiment pas de quoi
S’enchanter de la scène !!
27 janvier 2015
Sur un grand quiproquo
Tu revins aux affaires
Comme les mafiosos
Débarquant de Cythère
Tu n’eus dès le début
De cesse de renier
Ceux qui t’ont aimée
Ceux qui t’avaient élue.
Un grand visage part
Il était le rempart
Qui tenait encore un peu…
TRISTE l’état des lieux!!
Douce soirée
Mercredi 27 janvier 2016C’était un soir à Bédarieux
A chercher quoi? Je ne sais plus…
Assise au sol, les yeux aux cieux,
Elle rêvait, en coin de rue,
Jupe courte et pieds nus.
« Ne cherchez pas le paradis
Dans les étoiles, dans la nue,
Il est caché je vous le dis
Dans votre coeur, d’amour fervent ».
C’était un soir de vendanges
Ses doigts de pieds étaient en sang
Mais elle avait visage d’ange
Cela suffisait sur l’instant.
Et la beauté de son sourire
Illuminait la soirée
La beauté de son sourire
Nous entraina à l’empyrée.
MERCATO
Lundi 25 janvier 2016Approchez! mesdames et messieurs
Le grand marché est commencé.
Le cheptel est exposé
Sortez le fric! ouvrez vos yeux!
Il y a là la grande gueule
Dont les pieds marquent à tout coup
Il y a des jeunes qui veulent
Montrer qu’ils en savent un bout.
Moi je croyais que les humains
N’étaient pas de la marchandise
Achetée, vendue, comme une prise
Le sport ainsi est bien vilain!
QUAND LES ECOLOS METTENT BAS LES MASQUES
Dimanche 24 janvier 2016Pauvre de moi qui pensais presque
Que ces gens étaient anodins
Utopiques dans la fresque
Des politicards malins!
Quand il mettent bas les masques
On comprend leur choix de destin.
Il y a des coups de théâtre
Qui ont drôles de répercussions
Qu’une députée écololâtre
Invite une star en commission
C’est moins osé qu’en parachute
Venir plaider dans l’Assemblée…
Mais parfois ça crée des chutes
Impossibles à envisager.
Au nom de la cause animale
Vouloir nous priver de foie gras
C’est un avis respectable
On peut comprendre le combat…
Mais la B B canadienne
Accompagnait dans sa tournée
Pour que sa religion devienne
Universelle loi décidée
Un écolo de premier ordre
Qui ne cache pas son ambition:
Pour lui il faut tordre
Le cou à l’humaine condition,
Diminuer de six milliards
Le nombre des hommes de la planète!
Parmi tous les génocidaires
On n’avait point encore trouvé
Pire théorie trucidaire
Les Khmers, Staline, et même Hitler
Sont largement dépassés.
A mon âne
Samedi 23 janvier 2016Il n’a même pas gelé
Alors pourquoi tu brames?
Il y a de l’herbe au pré
Alors quel est ton drame?
Venir me réveiller
Comme ça aux aurores
Alors que l’oreiller
Est si bon quand on dort!
Tu as des insomnies?
Voilà la bonne excuse!
Ta bruyante manie
De braire ton « j’accuse »
A qui se traîne au lit
M’énerve quelque peu.
Si tu ne dors pas, lis!
Ou trouve-toi un jeu
Assez! je te le dis
Tu restes silencieux!
Tu auras ta carotte
Ou ton morceau de pain
Quand j’aurai mis mes bottes
Et mon ciré marin.
Soulagement
Vendredi 22 janvier 2016L’était debout derrière les caisses
Tendait JOURNAL à chaque client
« Que vends-tu donc, jolie déesse?
Lui susurrai-je en passant.
_ Je ne vends rien répondit-elle
C’est « Le Dauphiné » nouveau
Pour annoncer plus de nouvelles
Toujours plus proche des hameaux.
Je me sentis soudain rassuré:
Elle n’était pas sans logis
Contrainte pour subsister
De vendre des « Sans abri »