Autour du chef, encore à peine froid,
Les héritiers, toujours, se lorgnent et s’épient:
Qui va le premier, au sortir de l’effroi,
Bondir sur l’occasion, dans un débat impie?
« Je suis, dit celui-ci, l’héritier de pensée
Celui qui a toujours sa présence apporté.
_ Ce faisant, tu bloquais, des autres, la portée
Grâce à la bienveillance à toi manifestée.
_ N’avez-vous pas fini vos tristes jérémiades
L’oeuvre est commencée, en avant, camarades!
_ Pas avec toi! _ Pas avec lui _ Pas avec vous! »
L’amer ressentiment de déceptions rentrées
Ressurgit brusquement dans un débat bruyant.
Certains partent pleurants, vraiment désespérés,
D’autres crient dehors, un peu à tous les vents
Exhalent dans médias leurs tristes arguments.
La beauté
N’est plus
A l’Âme déchirée
Noirs
Sont les mots
Plus sombres
Que la fin en soi
Le silence
Sera roi
Pour baffes
Ces ignobles sentiments….
Douce soit ta soirée mon Poète
Je dépose une corbeille
De bisous sucrés
Et de caresses songees
Magnifique façon de fustiger le sujet.
Je suis consterné par les controverses à C H.
Que les rêves de ta nuit soient doux et voluptueux. Je t’envoie des millions de bisous câlins.
Combien de familles se déchirent à ce moment-là
Joliment écrit
Bonne journée
@+
TIMILO
Hélas!
« À Paris, sans fortune, sans héritage, on existe à peine déjà, on a bien du mal à ne pas être déjà disparu ».
Voyage au bout de la nuit. Louis-Ferdinand Céline
Dernière publication sur Leblogdelpapet : Soufflacus
je pensais ici à un héritage… Humoristique.