Procès d’ultras

Certains ayatollahs de la cause animale

Se plaisent à hurler en apprenant soudain

Qu’un boeuf à l’opéra subit chaque matin

Les bravos les vivats de cette immense salle.

A bien voir les photos de la bête paisible

Je trouve que leurs cris ne sont pas très crédibles.

Le fils de paysan voit une bête grasse

Donc pas si maltraitée que certains le prétendent:

Quand une tonne un quart veut se faire de la place

Rien ne peut résister les plexiglas se fendent.

Dans la vie d’un boeuf, le choix faut-il le dire,

Est soit de terminer en rôtis dans l’assiette

Ou encore, croyez-moi, c’est bien cela le pire

Pour gâter les toutous de certaines  mauviettes.

En pâtée, en croquettes, en nourriture vulgaire.

Voyez, j’aime les bovins, mais chacun a sa place

Nature par principe instaure hiérarchie

Que ne fait-on procès aux fourmis de main basse

Sur les pucerons qu’elles « traient » à l’infini?

6 Réponses à “Procès d’ultras”

  1. julie dit :

    Concernant le pauvre boeuf, je compatis sincèrement…
    Mais du délicieux miel au miellat du maquis corse, malheureux, ne peut pas m’en passer, suis désolée mon ami… c’est presque comme si on te demandait de ne plus accepter les doux câlins de ta petite étoile…
    Comme si me priver de tes poèmes ! :)
    Si te veux bien, je peux t’envoyer le dernier pot qu’il me reste, pour de vrai.
    Bonne nuit mon pote poète. :) Bisous sages.

  2. 010446g dit :

    Normal: tu n’es pas née à côté d’une étable!
    bonne nuit à toi
    bisous collants de miel.

  3. julie dit :

    Oui oui, tu as raison, suis née dedans !
    Non mais, tu crois être le seul à aimer et connaitre les animaux ? Hum ! :)
    J’ai grandi avec, pas à côté… de vaches, lapins, poules, canards, oies, moutons, cochons, cheval (un seul) chiens, chats, souris, dindes… poux, puces, punaise parfois, et j’en passe !
    En hiver (souvent -20°) on faisait dormir les agneau avec nous dans l’unique pièce chauffée de notre humble maison qui servait de cuisine, « salon » et chambre à coucher trois adultes et une enfant, moi… quand y’avait pas les animaux. Même un veau je me rappelle… alors, j’aime beaucoup te lire, mais parfois j’ai aussi mon mot à dire, na ! :D
    Mon tout doux poète, passez avec madame la poétesse une belle fin de semaine, fait encore bon, profitons. Bisous adoucissants.
    :)

  4. julie dit :

    Ah, oublié, y’avait aussi des pigeons, voyageurs on les appelait. Voila. :)

  5. 010446g dit :

    Oh! Pardon! Je vois que nous avons connu le même type de jeunesse.
    Nous n’évaluons pas les choses de la même manière…
    Pour le fameux bœuf, la fondation Brigitte Bardot a du reconnaître que:
    1) il n’est enfermé que le temps du spectacle et retourne chaque soir dans sa ferme
    2) qu’aucun produit toxique ne lui est projeté contre les prétendues projections de peinture
    3)qu’il est employé avec l’approbation de tous les services vétérinaires et autres;
    Bon week end à toi
    bisous calmants.

  6. julie dit :

    Désolée suis, savait pas de quoi tu parlais… :( Merci !

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