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Archive pour novembre 2015
panne d’ordi …A BIENTÔT!
Jeudi 19 novembre 2015Inspiré par une image de facebook (écureuil au creux d’une citrouille)
Mercredi 18 novembre 2015Oh! Là! Là! Cendrillon
Que t’est-il arrivé?
Ta marraine la fée
S’est-elle trompée de goupillon?
Te voilà, étourdie, au creux
D’une citrouille éventrée
Qui fut, il y a peu
Un carrosse doré.
Et toi, jolie princesse
Cachée aux yeux des rois
Tu portes la pelisse
D’un écureuil des bois.
Quelle erreur impardonnable
Aurais-tu pu commettre?
Quelle faute inexpiable,
Pour, en tel état te mettre?
Sur un banc
Mardi 17 novembre 2015Comme un modèle de sagesse,
Elle attendait sur un banc.
« Qu’attendez-vous jolie princesse
Serait-ce le prince charmant?
Avec un amusé sourire
Elle me fit non de la tête.
_ Alors peut-être est-ce pire:
Est-ce de Satan votre quête?
Son rire retentit si clair
Que les passants se retournèrent.
_ Je ne suis ni prince, ni pair,
Pour le Malin, le suis peut-être,
Voici un léger poème
Tu me rejoindras si tu l’aimes
Sur mon fragile bateau
Que dis-je sur mon radeau! »
Inspiré par une photo (blog= l’instant’âné)
Lundi 16 novembre 2015C’est une très belle image:
Celle d’un gentil petit garçon
Qui construit au bord de la plage
Tout occupé à sa passion.
Ah!Comme j’aimerais en passant
Lui raconter une légende
Ah! Comme j’aimerais en passant
Voir que ses bras il me tende…
« Salut, petit bonhomme,
Aimes-tu les histoires?
Celles qu’on raconte le soir
Quand le vieux que l’on nomme
Marchand de sable, veut passer…
Mais toi, du sable, t’en as assez
Pour construire tes jolis rêves
Toi, du sable, t’en as assez
Tu règnes sur l’immense grève! »
Compagnie 50/50
Lundi 16 novembre 2015MEME PAS PEUR!
C’est un spectacle particulier qui nous fut présenté au « Diapason » à ST MARCELLIN. Un peu théâtre avec monologues croisés ou se superposant, voix off, jeux de lumière et de mimiques . Beaucoup cirque (ou peut-être devrais-je parler de danse car les évolutions, tout en recherche du geste le plus esthétique, se déroulaient en partie au sol…) Mais également dans de savantes utilisations de cordes suspendues au plafond. Tout en force, tout en lenteur. Epoustouflant!
Qui êtes-vous?
Dimanche 15 novembre 2015Qui êtes-vous, vils assassins?
Des serpents nourris en notre sein?
Des excréments de la pègre
Des malades de mentale lèpre?
Un métissage raté entre un dingo
Une vipére et un ragot?
Des ordures tombées d’une benne?
Qu’est-ce qui déclenche votre haine?
Est-ce la joie qui vous dérange?
Sont-ce les rires qui vous démangent?
Dans le nauséabond égout
Qui vous sert sans doute de cervelle
N’y a-t-il pas une parcelle
D’humanité? (au fond de la boue)
SILENCE
Samedi 14 novembre 2015
Le pot’ au feu
Vendredi 13 novembre 2015J’ai préparé le pot-au-feu
De quoi manger pour tout le monde
J’ai préparé un pot-au-feu
Avec une belle côte ronde
Non ce n’est pas la poule au pot
Dont parlait le vert galant
Encore que lui,on le sait trop
L’aimait bien assez souvent
En passer à la casserole.
Mais laissons les propos frivoles
J’ai décidé depuis longtemps
Moi qui suis tout flamme, tout feu
Toujours sur pied toujours ardent
Pour enfourcher cheval de preux
Qu’après fermeture du rideau
Après avoir rendu l’âme
Pour ne pas polluer les coteaux
Pour limiter les champs de brame
On me brûlerait: il n’y a pas mieux
Que de passer le pote au feu….èèèèè
Jour de brume
Jeudi 12 novembre 2015Ce matin, jour de brume,
Les ânes dans le pré,
Clament leur amertume.
On devine à côté
La forêt qui s’enrhume
Feuilles mouillées
Qui coulent à son nez.
Le coq a peu chanté.
Sur un arbre perché
Deux ou trois corbeaux
Immobiles et cois
Espèrent on ne sait quoi.
Tout paraît en suspens
Tout attend.
Les chiens de traineaux
Hurlent l’impatience
De courir monts et vaux
Au milieu du silence.
Pas envie de sortir
Je vais me rendormir.
Oh! Oh! Oh! Oh! Quelle nuit!
Mercredi 11 novembre 2015Je viens de sortir de l’hosto
Après trois jours de réa:
Je dois avouer, j’ai eu chaud
Ne suis plus taillé pour cela:
M’avaient invité dans leur lit
En tout honneur avaient-elles dit
Comme un benêt les ai suivies
Mais trois pilules bleues avais pris….
Car, voilà, voilà, pour nous trois,
Le lit serait un peu étroit….
Et, mine de rien, sans crier gare
Ya toujours une main qui s’égare…
Constatant l’état du pilon
Aux montants ligoté, elles m’ont
Et puis voilà, à tour de rôle
Ont profité de la situation.
Elles ont multiplié les caresses
Les plus osées, ces bougresses
Ont rivalisé d’imagination
(Je ne dirai pas que ce n’était pas bon!!)
Mais, hélas à soixante dix piges
Même un peu plus c’est pas prudent
Le SAMU m’a dit « Tu attiges »
M’a emmené en klaxonnant.
Tiens! qui, à la porte sonne?
Je n’attends pourtant personne!
Deux malabars en blouse blanche
Prêts à me mettre en camisole
Deux malabars en blouse blanche
C’est bizarre! je m’envole!!