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Archive pour octobre 2015

Salle d’attente

Vendredi 16 octobre 2015

Salle d’attente de chirurgien:

Traits tirés, visages sérieux

Chacun se demande bien

Quel sera son sort, au mieux.

Il y a là un vieux bonhomme

Blême et au pas titubant

En deuil de son mélanome

Retiré depuis quelques instants.

Deux couples un peu perdus

Dans leurs pensées trop moroses

Qui ont pris une revue

Histoire de faire quelque chose.

Un jeune gars un peu obèse

Qui arbore une minerve

Est étalé sur sa chaise…

Là, les poèmes, rien ne servent…

Il faut dire des fadaises

Pour éclaircir l’horizon

Des blagues, même si c’est un peu con.

« Voyons, serait-ce les filles

Qui vous ont tourné la tête

En vous prenant pour une bille

En vous faisant trop la fête? »

De bêtise en bêtise, l’humeur

Retrouve un peu de roseur.

 

J’ai trouvé ce poème sur facebook et je le partage

Jeudi 15 octobre 2015

Valentin

Il est mort ce matin

Il est mort dans son bassin.

Peu de personnes s’en soucient …

Il est mort sans personne autour de lui.

Sa mère et son père étaient déjà partis

Pour un monde meilleur, un paradis.

Un monde sans êtres humains

Ou l’on n’enferme pas les animaux marins.

Tu es mort mon petit, mon ami

A cause de ce monde et de sa folie.

Toi, belle créature des mers

Né loin de tes congénères.

Tu n’as connu de toute ta vie,

Que les bassins bien trop petits

La privation, les coups, l’ennui

Qui font qu’aujourd’hui

Tu en as perdu la vie.

Alors à vous stupides humain

s A vous qui applaudissez des deux mains

Lorsque vous voyez une orque ou un dauphin

Accomplir des figures telles des pantins

Je tenais à vous dire ceci,

Les animaux  marins

N’ont rien à faire dans des bassins.

Si vous pleurez pour Valentin

Dites-vous bien que si demain

Vous retournez voir ces tragédies,

Ces soi-disant spectacles pourris

C’est vous qui alimentez cette horreur

C’est vous qui causez tout ce malheur.

Alors n’y allez pas, les animaux marins

Ne sont pas fait pour amuser les humains

Ne sont pas fait pour vivre dans des bassins.

auteur????Vanessa Dubray?  Myriam Bled?  VOIR COMMENTAIRES 11 , 12 et 13

Page poésie https://www.facebook.com/Po%C3%A9sie-395470400530635/

N’ayant pas vu ces références, toutes mes excuses à l’auteur

Succubes

Mercredi 14 octobre 2015

Trouvé sur Facebook: « Quand la femme se venge, même le diable s’assoit pour prendre des leçons »

(www.PenséesdeFilles.com)

 

J’ai parfois rencontré d’infernales succubes

Qui cherchent à dominer tout ce qui les entoure

Leur fiel est cultivé comme poison en tube

Dans les imbroglios, la haine, elles savourent.

Elles jettent à chaque instant de l’huile sur le feu.

D’une motte de terre elles font une montagne

Qu’elles font s’écrouler dans leur zèle furieux.

Rien n’est pire pour elles que lorsque la paix gagne

Car c’est à diviser qu’elles se sentent le mieux.

Dans le jardin des fleurs, elles viennent piétiner

Les allées parfumées de leurs talons pointus,

Ne peuvent supporter qu’une douce destinée

Ait pu à d’autres qu’elles, un jour être advenue.

Leur jalousie féroce par sarcasmes s’exprime

Jusqu’à mettre en péril la santé des visés.

Mais dans le fond je sais que leur dure déprime

De puissants sédatifs mérite la vertu.

Paysage

Mardi 13 octobre 2015

Arrivant en cascade, du haut de la colline,

Le ruisseau bouillonnant de gouttelettes fines,

Au-dessus d’un bassin, baignoire de Mélusine,

Evoquait une robe de douce mariée

Dans un geste prompt, sur le talus jetée,

Pour pouvoir plonger dans spa improvisé.

Mes yeux émerveillés ont cherché la naïade

Cachée au fond des flots, en si douce baignade,

Qui, dans ce paysage, ce décor enchanteur

D’un clin d’œil coquin, ferait battre mon cœur.

Souvenir: la Mira

Lundi 12 octobre 2015

Il y a bien longtemps, voyez comme le temps passe,

On l’appelait Mira, c’était un chien de chasse

Que notre voisin, grand chasseur devant Dieu,

Emmenait dans les bois et les marais spongieux.

On entendait souvent sa voix retentissante

Quand elle avait levé un lièvre ou un lapin

Qu’elle ramenait toujours dans la zone flagrante

Où son maître pouvait viser en voyant bien.

Elle avait traversé une épidémie dure

Qui avait décimé, des meutes la moitié,

Sans séquelles: on disait qu’elle avait la vie dure,

Alors que beaucoup restaient estropiés.

Hélas, un jour de juin, son patron adoré

Brutalement mourut d’un mal inexpliqué

La Mira se coucha près du lit pour pleurer.

On eut beau lui donner des viandes cuisinées,

Des os, de la pâtée, tout ce qu’on put trouver…

On l’emmena au loin pour changer ses idées

Elle restait là, recroquevillée, prostrée

Jusqu’au jour de la fin

De son mortel chagrin

Confitures

Dimanche 11 octobre 2015

Est venu le temps des confitures

Dans le verger, les pommes sont mûres;

Le cognassier est bien chargé

De fruits de couleur vert/doré.

Ma mie, voyons sors ton panier:

Il faut cueillir, il faut œuvrer,

Laver ,  émincer les fruits

Les faire cuire dans un grand bain

C’est du travail jusqu’à la nuit

Pour la gelée ce sera demain…

Quand la cuisson est terminée

Il faut sasser, il faut filtrer

Garder la pulpe et l’écraser

Pour la réduire comme en purée

C’est dur c’est long, quelle corvée!…

Et, avec le sucre, pire encore

Refaire cuire et remuer

Sans se brûler! sans se brûler

Jusqu’à ce que la pâte dore;

Même travail pour la gelée,

Mais quand même moins délicat

Remuer jusqu’à la consistance

Du nectar qui permet bombance.

Chasseurs

Samedi 10 octobre 2015

Y a des chasseurs dans le terrain

Cachez-vous  chevreuils et lapins

Dans les fourrés, j’entends les chiens,

C’est vrai qu’on est samedi matin.

Leur fusil calé sous le bras

Ils arpentent les sous-bois

Prêts à viser celui qui n’aura

De se montrer pas eu le choix.

Pour éviter les accidents

Ils portent drôles de vêtements

Des gilets fluorescents

Des pare-balles c’est prudent.

Ya des chasseurs dans le terrain

Sur mes tuiles, quels sont ces grains?

Sacrés écolos!

Vendredi 9 octobre 2015

Il était une fois une harde de bouquetins

Par l’épidémie de brucellose atteints,

Maladie  contagieuse pour les autres animaux.

Qu’un pareil malheur vienne frapper un troupeau

C’est, bien sûr aussitôt que par prophylaxie

Les bêtes seraient vouées à l’euthanasie,

Car le lait d’animaux ainsi contaminé

Une grave maladie pourrait nous apporter

Sous le nom général de « fièvre de Malte ».

Dans le cas pourtant, les écolos crient « halte! »

Qu’importe à leurs yeux risques de contagion

Non pas seulement dans un petit village

Mais amené partout par animaux sauvages

Dans tout le pays, dans toute la région

A toutes les bêtes qui vivent en élevage!

Vous avez bien compris que la faune sauvage

Vaut plus pour eux que la santé des humains

Eh! Bé voyons , si la peste demain

Refaisait des ravages

La dératisation leur serait un outrage.

Travaux

Jeudi 8 octobre 2015

Couper les ronces! Couper les ronces!

C’est un combat de gladiateur

Contre les plantes qui avancent

Leurs lianes actionnent le disjoncteur…

Pour éviter les évasions

Il faut garder la vigilance

Surveiller avec attention

Le moindre signe de défaillance.

Couper les ronces!

Couper les ronces!

Ici c’est un piquet qui casse

Là un fil qui s’est fondu

Là-bas les chevreuils passent

Les ânes aussi, c’est entendu.

Couper les ronces!

Couper les ronces!

Faire le tour avec ardeur

Sectionner le moindre brin d’herbe

Avec la faux, le sécateur

Laisser sous fils le sol imberbe.

Couper les ronces!

Couper les ronces!

Ne me parlez pas des chasseurs

Qui lancent leurs chiens dans l’arène

Les bêtes aussitôt prennent peur

Leurs braiements couvrent la plaine…

Et malgré toutes les attentions

Il y a parfois des évasions.

Je suis un VOYOU!!!

Mercredi 7 octobre 2015

Ils venaient sereinement

D’en liquider deux mille neuf cents.

Honni soit qui mal y pense

Mais la légitime défense

Quand on est jeté à la rue

Invitait à les mettre à …nu.

Oh! J’entends les hurlements

Des aristos du moment!

Au roi mettre un bonnet rouge!!!

Quel sacrilège vraiment!

(Et les Olympe de Gouge

…Silencieuses pour l’instant?)

Dans chacune des chapelles

Des médias qui manipulent

C’est à qui crie de plus belle

A qui bêle et qui ulule

Même le Delaville Leroux

Vocifère comme un loup

Les conchie les traite de voyous.

Mais l’image de la France

C’est bien celle de quatre vingt neuf

Là-dessus, y a rien de neuf…

Arrêtez donc! Y a gourance!

Ben voilà! Le croirez-vous?

Je me sens un de ces voyous!

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