J’ai du mal à comprendre
Comment des parents
A qui on vient de tout prendre
De prendre leur enfant
Peuvent dans une foi
Vraiment inébranlable
Chanter à Dieu :ta loi
Pour nous épouvantable,
Qu’elle soit!
Fiat!
J’ai du mal à comprendre
Comment des parents
A qui on vient de tout prendre
De prendre leur enfant
Peuvent dans une foi
Vraiment inébranlable
Chanter à Dieu :ta loi
Pour nous épouvantable,
Qu’elle soit!
Fiat!
Les avant- derniers feux rouges
Brandis avec grande ardeur
Dénonçaient avec vigueur
Les méfaits de la viande rouge…
On ne meurt plus guère de tuberculose
De septicémie, de péritonite,
Il faut bien, Nature l’impose
Qu’on s’éteigne plus ou moins vite.
Sus aux causes mortifères
Quand malaria a reculé
Ah! ben, oui, c’est sur le cancer
Que l’on va nous manipuler.
Les vrais malades de la diète
Anorexiques dissimulés
Vont déceler dans nos assiettes
Ce qui peut nous éliminer…
Tout est bientôt cancérogène
Eh! Bien, voilà! Ca me gêne!
Statufiés devant nitrates
C’est maintenant les glyphosates
Que l’on trouve dans les tampons
Et dans des milliers de cartons
D’emballage de riz ou de pâtes.
Fantasme de pays riches:
Dans une recherche, en Autriche
Certains chercheurs croient affirmer
Que la plupart des psychopathes
Seraient des buveurs de café!…
Ceux qui recherchent autant d’épate,
Ne seraient-ils pas névropathes?
Am stram gram
Pic et pic et colégram
Ne m’en faites pas un brame
Mon jardin est plein de gram’* *graminée(chiendent)
Il lui manque un coup de lame.
Am stram gram
Pic et pic et colégram
N’en déplaise aux bonnes âmes
Qui d’ascèse font la réclame
Je pèse cent kilogrammes.
Am stram gram
Pic et pic et colégram
C’est en vain que je le slame
La conduite c’est sans grammes
Sinon ce serait un drame
AM STRAM GRAM
Je les ai vues de loin approcher en voiture
J’ai tendu mon bras, le pouce levé
Geste que mille fois au cours d’aventures
J’avais pratiqué pour me faire enlever.
Arrêtées prudemment, elles ont baissé la glace
« Nous n’allons qu’au village, où vouliez-vous aller? »
J’aurais bien répondu sans me voiler la face
« Jusqu’au septième ciel dans vos bras étalés »
Mais il faut parfois devenir raisonnable:
Suis monté, sans un mot, sur la banquette arrière,
Le temps de leur conter une histoire minable
Le temps de regretter les années en arrière.
Ah! Quel bonheur, le lave-vaisselle!
Vous ne pourriez le deviner
J’en suis ravi, j’en bats des ailes
J’en suis complètement sonné.
Moi qui adore faire la plonge
Caresser cristal, fines porcelaines
Comme des belles qui s’allongent
Sous ma main de crème pleine,
Voici que ma douce moitié
Prévoyant peut-être mon terme
A acheté début janvier
Un engin qu’elle utilise ferme.
Depuis finies les pièces fines
Place aux lourdes écuelles
Que je donnerais aux lapines
A un chien, à une haridelle!
Fini les bols qui sucre-chantent
Quand on veut boire un chocolat
Place aux lourds grès _ quelle descente _
Ca me révolte m’étrangle, là!
Et pour peaufiner le plaisir,
Car ces engins sont délicats
Il faut se payer sans désir
Le curage des grands plats
Des gros objets, des soupières
Sans le précédent bonheur
De laver d’une éponge légère
Les cristaux si chers à mon cœur.
Debout au milieu des fleurs
Exposées pour la toussaint
Elle attendait l’acheteur
Mais l’étal paraissait vain.
Elle arborait beau sourire
Avenant on ne peut mieux
Vraiment on pouvait le dire
Elle faisait rêver aux cieux.
Ses longs cheveux en cascade
Ruisselant sur ses épaules
Dans une légère incartade
Appelaient geste frivole…
Au milieu des cyclamens
Qui jalonnaient son domaine
A côté des chrysanthèmes
Je lui offris trois poèmes.
Holà! Holà! jolie déesse
Quand tu me vois arriver
Voilà que tu fermes ta caisse
As-tu peur d’être taquinée?
As-tu peur que je susurre
Des propositions sans mesure
Qui te mettront
Le rouge au front?
Ou plutôt rassure-moi
Veux-tu être libre pour m’attendre?
Veux-tu venir avec moi
Pour une minute tendre?
Ce fut moment fantastique
Une vision psychédélique:
Nappée comme un gâteau
De chocolat fondu et chaud….
Tant pis pour les bigotes
Qui me lyncheront dans leurs parlotes
Tant pis si tous les curés
Me voudront excommunier
Tant pis pour toutes les fanchons
Qui me traiteront de vieux cochon…
J’ai d’abord léché ses yeux
Pour faire ressortir le bleu
Puis j’ai goûté à ses lèvres
Qui s’entrouvraient avec fièvre
La langue enroulée aux seins
J’ai sucé le nectar divin
Comme matou enragé,
J’ai lapé, lapé, lapé…
Dans l’ardeur de nos ébats
Me suis couvert de chocolat
Elle voulut faire le ménage
Incroyable! A mon âge.
A St Marcellin , un spectacle était annoncé, qui semblait à nos yeux pouvoir plaire à nos petits-enfants…
Pour ne rien gâcher, il était donné au profit des restos du cœur…
Particulier, le spectacle: des sketches entrecoupés de projections vidéos qui rappelaient les grands moments ou les moments amusants d’une série culte.
Pourtant, certains avaient vu des épisodes de cette série qui garde toute sa fraîcheur…
Eh bien, voilà! Ceux qui ont le mieux goûté le spectacle, ce sont les grands parents!!
Ah! Oui! Le nom du spectacle: « La malle au trésor de Nellie Oleson »…
J’ai acheté des sacs de pain
Pour mes ânes
Pour mes ânes
J’ai acheté des sacs de pain
Pour mes ânes et mes lapins.
Je leur en donne chaque matin
Une tranche
Une tranche
Je leur en donne chaque matin
Une tranche car ils ont faim.
Je les appelle par leur nom
Ils accourent
Ils accourent
Je les appelle par leur nom
Ils accourent pour un quignon.
Ah! Surtout ne me dites pas
Que je gâche
Que je gâche
Ah! Surtout ne me dites pas
Que je gaspille ce pain-là
Il irait n’en doutez pas
Aux poubelles
Aux poubelles
Il irait n’en doutez pas
Aux poubelles et tralala!