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Archive pour juillet 2015

Amies d’enfance de ma moitié

Mercredi 29 juillet 2015

Ma moitié a des amies

Qui sont de véritables soucis :

Certaine a tant pété les plombs

Qu’elle ne la connaît plus : c’est con.

Quand sa fille vient pour la voir

Elle croit qu’elle veut lui vendre

Des chaussons ou des bavoirs

Lui dit d’aller donc se pendre.

 

Une autre est toute cassée

Le moindre heurt la fait hurler

Aucune voiture n’est assez douce

Pour la transporter sans secousses

 

Voilà qu’un jour une autre décide

Qu’elle vient s’installer chez nous

Ah ! Mais seule ce serait vide

Avec une smala –doudou.

Se croit encore en Afrique

Veut des boys un peu partout

Se croit toujours aux tropiques

Avec chauffeur et tout et tout.

La salle de bains explose

Sous les boites qu’elle y pose :

Produits de ravalement

(Vraiment inutilement !!!!).

La chambre en trois mouvements

Est jonchée de fanfreluches

A laver pas n’importe comment

Pas de lessive de nunuche !

(Pas d’argent pour un taxi

Mais des cent dessous de soie

 

Quand arrive le soleil

Commencent ses simagrées

J’ai même cru dans mon sommeil  

Qu’elle chantait au minaret.

Pour avoir sûr l’éternité

Elle prie Jésus, Allah, Vishnou

Ainsi se passent les journées

 En dévotions d’on ne sait où…

Trois jours à prendre patience

Pour rester un peu courtois

Les mantras les exigences

Sont aussi longs que trois mois…

Mais c’est trois jours à rallonges

Pour des raisons bien futiles

Avec elle les heures s’allongent

Comme des serpents reptiles.

En sortie jamais elle

Ne paierait le moindre verre

Tout est dû à la donzelle

Prend les gens pour son parterre.

C’aurait du être une joie…

Mercredi 29 juillet 2015

C’aurait pu être une joie

Un grand moment de fraternité…

Devait faire camp « jeunes des bois »

Hélas stage déplacé…

Bien qu’on ne le connaisse pas,

Enfants chez nous, c’est de la joie

Puisque tu es dans l’embarras

Tu peux venir sous notre toit…

Parmi les petits-enfants

Le voilà donc assis à table

A exiger sur l’instant

D’être servi comme un notable.

« L’invité à comme droit

De recevoir la meilleure part

_ Ben, mon garçon, sache que chez moi

Il n’y a pas de cas à part »

Malgré quelques petits caprices

De petit seigneur de pacotille

Voulant dicter jusqu’à l’office…

Des normes, respecta les grilles.

Survint alors le grand tournant

Quand il rejoignit sa grand-mère

Pour séjourner quelques temps

Chez une amie de sa mère.

Décrétèrent qu’il reviendrait

Non pas seul mais avec les filles

Que les accueillir on devrait

_ « Non, mais ça va pas, ma fille ? »

 

Il me revint dans la mémoire

Ce qu’on disait il y a dix lustres,

Une bien terrible histoire

Arrivée à quelques rustres :

Avaient offert chambre d’amis

A des cousins chassés par les armes

Trois mois plus tard étaient soumis

De quoi verser mille larmes

A frapper pour franchir leur porte

Leur propre porte !

 

Pour une amie de soixante ans

Il s’agissait d’un malentendu

Qui  se règlerait en un instant

« Oublions ça, c’est entendu »

Mais le dur soleil de l’Afrique

Les habitudes de régnant

Incrustent dans la rhétorique

De drôles de comportements.

Les années doivent compter double

A regarder les éléments

Sept dizaines dans le trouble

Font au moins dans les nonante ans.

Dans un grand souci de partage

MON chocolat rien que pour moi

MON saucisson, à moi les plages

De la salle d’eaux pour mes arrois.

Mon rejeton doit sans excuse

Toujours voir ses désirs comblés

Ce sont les autres qu’il accuse

De vouloir le rejeter.

(Pour signer son pouvoir suprême

Sans trembler, il aurait voulu

Me chasser sans problème

De la place qui m’est dévolue)

Au ludi-parc

Mercredi 29 juillet 2015

Ecrit sous la dictée de Joshua (Numéro 7)

Au ludi-parc

J’ai fait du tir à l’arc.

Je suis entré

Dans la grosse bulle :

Une fois gonflée,

Elle roule, elle avance, elle recule

Sur un étang.

Au saut à l’élastique

Je montais brusquement.

L’accro-branche est fantastique :

Des ponts avec des filets,

 Des tyroliennes,

Une échelle qui descendait .

J’aurais aimé que papy vienne.

Défoulement

Lundi 27 juillet 2015

OUF !!! Enfin vous voilà partis !

Tes attitudes de vieille princesse

Auront à cran mes nerfs bien mis.

En dernier lieu, Son Altesse

Pour peser jusqu’au dernier instant

Voulait service en express

Dans le salon des grands moments …

Ras le bol de tes exigences

De ton égoïsme effréné

Ras le bol de tes manigances

Pour venir chez moi t’incruster !

Ras le bol de tes simagrées

Salut soleil et compagnie

De tes heures à squatter

Salle d’eau et lieux de vie.

Ras le bol des fenêtres ouvertes

A la montagne le temps varie

De te voir sans cesse inerte

Comme une limace engourdie.

Ton jeune chiard sans ta présence

Pouvait encore être supporté

Mais avec toi quelle souffrance

De le voir dicter ses volontés.

Retourne donc trouver tes boys

Va enseigner ton fameux yoga

Va t’amuser avec tes toys

Et surtout ne reviens pas.

Une semaine quel calvaire

De quoi mériter le firmament !

J’ai compté toutes les heures

En attendant ce dénouement

J’aurais bien payé ton billet

Pour te voir repartir plus vite

J’aurais bien payé ton billet

Pour écourter ta visite.

 

Allez bon ! Je suis injuste

Tu m’as au moins apporté

Ce petit plaisir un peu fruste

De savoir que ma douce moitié

Est une déesse cachée

Qui a su bien évoluer.

Patinoire

Vendredi 24 juillet 2015

 

A Villard, en patinoire,

Se succèdent les galas

Mais je regrette Marina

Et ses caprices ostentatoires

Je regrette Sourya

Sauts périlleux méritoires

Qui vous laissaient béats.

En synchro, il y a recherche

Des espoirs de dépasser

Les principes des vieux derches

Les jugements compassés.

Une nouvelle promotion

Montrait hier son savoir faire

Des espoirs en prévision

Vieux ronchon, vas-tu te taire ?

Mandrinades

Mardi 21 juillet 2015

Tous les cinq ans, à ST Etienne

A ST E tienne de ST Geoirs

De toute la France viennent

Car cette fête, il faut la voir

Près de trente mille personnes

Pour assister, pendant trois jours

Aux « Mandrinades », nom que l’on donne

A un hommage pour toujours

A ce bandit aux yeux des rois

Au regard des généraux fermiers,

A ce voyou, ce hors-la-loi

Tant aimé des va-nu-pieds.

Ainsi pendant soixante douze heures

La ville est prise par la bande

Des amis de ce fameux dealer

Qui vendait du tabac de contrebande

Et montrait qu’on pouvait désobéir

Qu’on pouvait désobéir

Ondine

Samedi 18 juillet 2015

 

Ce matin, Ondine est morte

Elle avait tant couru hier soir

Pleine de joie de tout revoir.

Je l’ai trouvée derrière la porte

Déjà froide et bien raidie.

Très tôt d’habitude, elle jappe.

C’est ainsi, le malheur frappe

C’est le jeu « nature a dit ».

Depuis onze ans, elle partageait

Les plaisirs de la famille

C’était un peu notre fille

Nous aurons bien du regret.

Transhumance

Vendredi 3 juillet 2015

Voilà!

Ce soir, à la fraîche, je retrouve ma ferme natale.

A toutes celles/ tous ceux  qui ont bien voulu trouver quelqu’intérêt à mes radotages, MERCI!

 

Je vous souhaite un merveilleux été, plein de plaisirs, d’amour et de joies.

Si … Au mois de septembre.

Entre-temps comme je passe en coup de vent vérifier que tout est en ordre (les ânes dans leur parc…) je déposerai peut-être un texte en passant sans m’éterniser.

BISOUS A  TOUTES    POIGNEE DE MAIN A TOUS

 

Compte à rebours

Jeudi 2 juillet 2015

Est commencé, le compte à rebours

Préparer les paniers des lapins

Suivre les fils du parcours

Des ânes pour aller au bassin.

Déjà là-haut le métayer

A entreposé du foin

Il faut d’urgence le récupérer

Avant que l’orage en fasse foin.

Les jeunes d’ici quelques jours

Débarqueront rue des Clapas

J’ai beau faire vite, je cours

En me traînant, je n’avance pas.

Une poule s’est mise à couver

Dans un nid, il faut l’isoler.

Ma moitié prépare les habits

C’est qu’il en faut à la montagne

Il faut prévoir les outils

Les vacances, ça se gagne.

Coutumes

Jeudi 2 juillet 2015

Les murgers

Autrefois et depuis des siècles, au printemps, après la fonte des neiges chaque paysan arpentait les champs

qu’il cultivait armé d’un panier.

Non ! Il ne cherchait pas les morilles (quoique… S’il en trouvait c’était fortune) ni d’autres champignons. Ce qui le tracassait, c’était la présence des cailloux qui ébrécheraient sa faux au moment des fenaisons.

Que faire de tous ces cailloux ? L’habitude était de venir les déposer sur la limite de la parcelle… Comme le voisin faisait de même, les champs se sont trouvés délimités par des amas de cailloux que l’on appelait des « murgers ».

La coutume voulait que la limite exacte se trouve sur l’axe du murger ( ce qui pouvait éventuellement s’y développer :les arbres , les arbustes et leurs fruits n’étant ainsi pas dans l’indivision).

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