Archive pour juin 2015

Inspiré par la divine princesse de TIMILO

Vendredi 12 juin 2015

Inspiré par la divine princesse de TIMILO (lapoésiedetimilo.blog50.com )5/06/2015

 

Elle en a de la chance,

Ta divine princesse

Sa chanson ensemence

De si jolies prouesses :

Etre ainsi adorée

Jusqu’au delà des temps

Quelle déesse, quelle fée

Pourrait en dire autant ?

Elle illumine ta vie.

Tu la vois , blottie

Les genoux au menton,

Dans une position

De douce sérénité

Les mains en oreiller

Sous ses cheveux de jais

Comme qui t’attendrait

Au creux des draps blancs

Qui lui forment un écrin.

Promesses de lendemains

Qui chantent

Ses formes envoûtantes

Son regard de velours

Sont appel de l’amour… 

Dansons la capucine

Jeudi 11 juin 2015

 

Dansons la capucine

Gentil lapin mutant

Maintenant a bonne mine

Son pelage est bien grand.

NAN !

 

Dansons la capucine

Petit lapin mutant

A trouvé une copine

Et il est très content.

NAN !

 

Dansons la capucine

Elle le caresse tout le temps

Le montre à ses voisines

Et à tous les enfants

NAN !

 

Dansons la capucine

Son frère voudrait le prendre

Mais la jolie coquine

Lui dit : « tu dois attendre »

NAN !

 

Dansons la capucine

Y a un lapin chez nous

N’en a pas la voisine

Alors lui fait coucou.

OUH !

Papillons autour des flammes /filles autour de sadique

Mercredi 10 juin 2015

Quand la bouche dit «  non

Pars ! Plus je n’en veux

Les yeux,

Comme en secret, au fond,

Disent : «  J’en veux encore ! »

Le  corps qui crie : «  aïe »

Suant de tous ses pores,

Comme un fétu de paille

Tremblotant sur un pal

Espère encore brûler , un peu ?

Non ça fait trop mal …

Juste encore un peu…

Sinon, dites, pour quelle raison

Dès qu’il est une flamme

On verrait papillons

Lui confier leur âme ?

Inspiré par une photo

Mardi 9 juin 2015

« la philo selon Sylvie » 11 décembre 2013

Qu’attends-tu, déesse jolie

Au milieu du champ d’orge ?

La barbe des épis

Entrés sous ta jupe

Remonte à ta gorge

En irritant ta pulpe

De pomme à déguster

Dans un élan fertile.

Pour venir te cacher

Dans ce milieu hostile

Tu dois bien redouter

Un plus mortel péril ?

Le vil saigneur du lieu

Est-il donc à tes trousses

Pour te violer quelque peu

Lorsque Satan le pousse ?

Mais peut-être aimes-tu

Ces caresses rugueuses

Des épis, des fétus

Sur ta peau délicieuse ?

C’est déjà le silence!

Mardi 9 juin 2015

Allez ! Romain ! Tu racontes des histoires ! Tu as fait un cauchemar et tu crois à ton rêve !

Enfin quoi ! Mais tout le monde te dira, Romain, que les loups ne s’attaquent pas aux humains ! C’est de grands scientifiques, ayatollahs dans leur domaine qui l’affirment.

Allez ! Dis la vérité ! Tu dormais ! Tu as cru voir des loups, mais ce n’étaient que des spectres…

C’est ce qu’ils diront tous !! Mais moi, je te crois.

Si tu n’avais pas eu un fusil, je suis sûr que ces infâmes créatures t’auraient mis en pièces, et les GRANDS THEORICIENS continueraient de prétendre que ce n’est pas vrai.

Dernier matin à la ferme (4)

Lundi 8 juin 2015

Il n’avait rien à regretter :

Il avait décidé lui-même

Après l’accident de l’été

Il ne pourrait plus être à même

De se suffire bien longtemps

De se soigner au fil du temps.

Il eut pourtant le cœur serré

En voyant le vide installé.

Dans le studio, près de l’ hosto

Il aurait les soins à portée

Pas besoin de trémolos

C’était fait, les dés jetés.

Il sentit pourtant un vertige

Qui le gagnait tout à coup :

« Allons ! Mon cœur, tu attiges

Il me faudrait boire un coup. »

Un peu de peine à respirer…

Il fait déjà si chaud ? Bizarre !

Le jour est à peine levé

A cette époque, c’est ben rare.

Il s’appuya à la paroi

Et, voulant se retourner

Il se sentit partir, ma foi,

Vers sa dernière destinée.

Dernier matin à la ferme (3)

Dimanche 7 juin 2015

Pendant que le café coulait,

Il pénétra dans l’étable,

Ce lieu où il avait tant trait

Tant brossé, caressé de râbles.

Il revit dans son esprit

A chaque place les locataires

La vieille Miraille, le cabri

La chèvre qu’aimait tant sa mère.

Il avança un peu plus loin :

Il restait au fond de la grange

Une dizaine de bottes de foin

Tant pis ! Qu’est-ce que ça change ?

 

La maison, il l’avait vendue

A des étrangers de la ville.

La chaîne du bouc restait pendue

A la crèche,  inutile.

Ces gens ne sauraient,

Jamais

Comprendre les esprits

Qui toujours vivront ici :

Dans une ferme ancestrale

Chaque moellon est pierre tombale…

Dernier matin à la ferme (2)

Samedi 6 juin 2015

 

Dans deux heures le camion

Prévu pour le déménagement

Arriverait : attention

De tout bien préparer avant.

Ses neveux à tour de rôle

Etaient venus récupérer

Car, pour cela, c’est drôle,

Ils étaient prêts à la curée.

A moi, les fourches, à moi, les jougs

A moi, le char articulé

A moi, la marmite qui bout

Pour des cochons faire la pâtée.

A moi, la pelle, le « picareau »

A moi, la bonbonne de gnôle

A moi, les deux grandes gaules

Et le ramasseur de noix.

A moi ! A moi ! A moi ! A moi !

Toutes les vaches étaient parties

Dans le camion du maquignon

Les chèvres, c’était une amie

Qui saurait en tirer le bon.

A dix heures, l’acheteur

Viendrait prendre le tracteur…. 

Dernier matin à la ferme (1)

Vendredi 5 juin 2015

 

Quand Rodolphe, ce matin-là

Sortit du lit, l’aurore à poindre,

Il savait que « Ah ! La!La ! »

Ce jour ne serait pas le moindre.

Il plia draps et couvertures

Qu’il déposa au pied du lit

Et regarda la nature

Comme pendant toute sa vie.

Mais aujourd’hui

Il faisait gris

Non dans le ciel, mais dans sa tête

Décidément, la vie c’est bête.

Pas besoin de ressasser

Il n’y avait pas d’autre issue

Pas d’espoir de voir se tasser

Les gros ennuis à lui venus.

Après le troisième infarctus

Il avait compris que le terminus

N’était pas loin dans son chemin.

Eloigné de toute assistance

Il pourrait bien finir demain

Alors malgré sa souffrance

Il avait choisi son destin…

« Essais » littéraires

Jeudi 4 juin 2015

C’est ainsi la science

Quand on fait expérience,

De formes d’expression

Sans rime ni raison,

Un brin aléatoires :

Des mots lâchés en foire,

Des cadavres exquis,

Parfois un flash surgit.

Tu tentas de jouer

Avec la mécanique

De te laisser aller,

Ecrits automatiques,

Et survint par mégarde

Une larve coquine

Qui suggère,Dieu m’en garde

Tout ce que j’imagine.

J’aime bien cette image

De la bête rampante ,

En un chemin pas sage 

Qui monte, qui serpente,

Avançant lentement

Dans une frêle caresse

Et, divin tourment,

Qui distille l’ivresse.

Ah ! Si j’étais chenille,

Je t’en dirais, des mots,

Des mots qu’aucune fille

N’entend sans crier « oh ! »

Et toi dans la roseur

D’émotion inconnue

Tu sentirais ton cœur

S’envoler dans la nue.

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