Archive pour juin 2015

Maquillage

Lundi 22 juin 2015

« Un ticket et je vous maquille

Disait derrière son étalage

La jeune et jolie Bertille.

_Et cela quel que soit l’âge ?

Elle me regarda, malicieuse,

_ Pour toi, choisis, joli ou moche

Ma prestation sera gracieuse »

Sortant un ticket de ma poche

Je lui demandai doucement

Les plus douces de ses caresses

Pour me transformer brusquement

En un chat-spectre plein de hardiesse

Capable de faire battre le cœur

De la plus sèche des patronnesses,

Capable d’attirer d’horreur

Les plus belles des déesses.

Accident du à l’inconscience ou défi IMBECILE?

Dimanche 21 juin 2015

Dans l’herbe haute d’un mètre !

Je me suis cent fois disputé avec des touristes qui considéraient qu’un champ non encore fauché pouvait être leur terrain de jeux, de pique-nique ou autres activités

A la période de l’année où nous sommes, les « urbains » ignoreraient-ils que l’herbe n’est pas destinée à leur litière, mais nécessaire à la nourriture des animaux ?

Un accident horrible en Autriche : une jeune femme allongée dans l’herbe a été broyée par un tracteur , de l’herbe HAUTE D’UN METRE !!!

On ignore si la personne était sous l’emprise de stupéfiants, ce qui pourrait expliquer qu’elle n’ait rien entendu…

Bilan de l’accident : une mort atroce, un conducteur traumatisé à vie : il ne l’a pas vue, mais qui aurait pu imaginer que quelqu’un soit ainsi allongé dans les hautes herbes ?

Comme j’en parlais autour de moi, quelqu’un m’a fait remarquer que cela ressemblait assez à un défi IMBECILE qui circule sur Facebook : se débrouiller pour passer sous un tracteur tondeuse en action…

Qu’une telle bêtise existe, les bras m’en tombent !

Absent pour le week end

Samedi 20 juin 2015

Joyeux week end à tous à à TOUTES

Un poème du numéro 6 de mes petits-enfants

Vendredi 19 juin 2015

J’avais beaucoup grossi

Du moins je le croyais

Mes pantalons étaient trop petits

Mes jambes se gonflaient

Quand j’ai senti mon mal au ventre

Ma mère m’a emmené chez le docteur

Elle pensait à l’appendicite

« Mon petit, entre ! »

C’était pas ça, pour mon malheur.

A l’hôpital il m’a très vite

Envoyé pour des examens.

C’est comme ça , je n’y peux rien !

Je prends des anticorps

Je suis réduit à un régime

Pour réparer mon corps

(Pas comme les autres )

Sans sucre, peu d’eau

« A la vôtre ! »

Sans sel pendant six mois

Et tous les matins il faut

Faire pipi sur une bandelette

Attention à mes doigts . 

Inspiré par une image d’ »improbables librairies »

Jeudi 18 juin 2015

 

Image

Au milieu d’une clairière

Une toute jeune enfant

Assise sur son derrière

Occupée à passer le temps,

Son rouge bonnet de fermière

Enfoncé jusqu’aux oreilles,

Ne sent froid, n’entend prières,

Et l’esprit plein en éveil,

Lit

Tout autour, en piles folles,

Des ouvrages d’aventures,

Dans lesquels, esprit frivole,

Elle peuple sa culture.

La forêt de Brocéliande

Et mille et une légendes,

Mille contes fantastiques,

Dans sa passion éclectique,

ELLE LIT

Elle n’est plus une enfant

De la bergère voisine

Mais la belle au bois lisant

Ou bien la fée Mélusine.

Elle voit le beau Pâris

Lui offrir gerbe de lis

Et le risque de la guerre

Ne vraiment se soucier guère

Pour accéder à son LIT. 

Panne électrique intermittente

Mercredi 17 juin 2015

Très souvent c’était la panne

Plus de courant, plus de lumière

Plus de four, plus de cuisinière

Disjoncteur fermait les vannes.

Ont cherché un peu partout

Le court circuit, la surcharge,

Le fil rongé par Ratou

L’humide coupable en marge.

A tester secteur par secteur

Ont déduit que le coupable

Se cachait, c’est minable

Dans la salle de bain de vapeur.

Faut dire que leur habitude

D’ablutions-douches à plusieurs

Si donnait la plénitude

Des sens en toute saveur

Humectait certaines zones

Secrètes et bien celées

Humectait certaines zones

Qui sèches devaient rester.

A une jeune (d)écervelée

Mardi 16 juin 2015

Ecoute-moi petite bécasse

Je t’aime trop pour la fermer

Tu es partie pour la casse

Tu vas tout perdre et pleurer.

Ton mur facebook, tu le farcis

De messages révolutionnaires

Tu crois que personne ne les lit ?

Des Anonymes, t’es mandataire ?

Eux, sont dans l’ombre, bien à l’abri

Tu montes en première ligne

Sans bien avoir mesuré

Qu’en écrivant ces lignes

Tu pourrais te faire arrêter.

Ce que tu fais est terrorisme

Tu n’en as pas mesuré la portée

Je vois bien qu’on te manipule

Je t’appelle à plus de civisme :

Le vote est là pour tout régler.

Sache qu’au moment où tout bascule

Appel public à la révolution=

Vingt ans de prison à la clé

(Grâce à la gauche c’est la potion

Sinon, repense aux fédérés :

Peine de mort sans distinction).

Pas pour les pleutres qui se cachent

Pour les zozos qui ont braillé,

Pour le bœufs et pour les vaches

Vos « chefs » se seront égaillés. 

Le short du gagnant!!

Lundi 15 juin 2015

 

Je suis toujours surpris

Par l’épaisseur de bêtise

Dont certains parti pris

Assurent souvent la mise.

Hier une ancienne ministre

Raillait la tenue en jean

D’une autre jeune ministre

(C’est vrai qu’elle est « has been »)

Que les adorateurs de cravate

Ce joli collier de caniche

Quelques fois lèvent leur patte

Sur un puissant ou un riche,

Passe encore pour le pathos …

Mais qu’on s’acharne bêtement

Au tournoi de Roland Garros

Sur le short du gagnant…

A la pharmacie

Dimanche 14 juin 2015

 

Quand j’ai besoin d’antalgiques

De petits analgésiques

A la pharmacie, je me rends

Près de la route d’ Ormans.

Par une belle, je suis servi,

Pleine d’humour, pleine de vie,

Rien que sa venue me ravit

J’oublie tout, charme sévit.

C’est un lutin, c’est une fée

Une invitation à rêver

J’ai envie de l’inviter

A partager un café …

Pour moi ce serait un déca

Car face à elle, mon cœur (trop) bat.

Orage

Samedi 13 juin 2015

 

Les roses en mon jardin

Ont tant pleuré ce matin

Que tout était jonché

De pétales carmin.

Elles n’avaient pas bronché

Aux premiers jours d’orage

Mais le vent déchaîné

La grêle qui faisaient rage

Ont pu, sans se gêner,

Vaincre leur courage.

Les branches décharnées

Comme des doigts levés

Pour venir accuser

Le fauteur du désastre

Se sentent déprimées

En pointant vers les astres.

Il a suffi d’une heure

De grêlons maléfiques

Pour tuer leur splendeur

Les rendre faméliques.

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