Bernis

 

J’avais oublié les sacs-poubelles

Pour promener ma chienne Ondine

Sans laisser dans les ruelles

De signature mesquine.

Chez Casino me voici

Pour réparer cet oubli…

Une splendide déesse

A l’accueil était postée

Mais l’esprit dans ses prouesses

Son regard s’était évadé.

« Ah ! Permettez-moi, jolie hôtesse,

De me glisser un instant

Dans votre rêve de princesse

Je suis le prince charmant »

Et sans lui laisser le temps

De réagir vivement

Je lui récite gentiment

Quelques vers incontinent.

Cela lui plut, nom de nom,

Puisqu’au moment de payer

Elle fit échange de fonction

Pour spécialement m’encaisser.

Là s’arrête mon histoire :

Je n’étais que de passage

Et le dos de son mémoire

Me parut blanc et… (trop) sage.

2 Réponses à “Bernis”

  1. julie dit :

    :D
    T’es un cas poète… :)
    Je file travailler. Bisous sueur :)

  2. 010446g dit :

    Bon courage, Julie
    bisous éventail.

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