Un poème du numéro 6 de mes petits-enfants

J’avais beaucoup grossi

Du moins je le croyais

Mes pantalons étaient trop petits

Mes jambes se gonflaient

Quand j’ai senti mon mal au ventre

Ma mère m’a emmené chez le docteur

Elle pensait à l’appendicite

« Mon petit, entre ! »

C’était pas ça, pour mon malheur.

A l’hôpital il m’a très vite

Envoyé pour des examens.

C’est comme ça , je n’y peux rien !

Je prends des anticorps

Je suis réduit à un régime

Pour réparer mon corps

(Pas comme les autres )

Sans sucre, peu d’eau

« A la vôtre ! »

Sans sel pendant six mois

Et tous les matins il faut

Faire pipi sur une bandelette

Attention à mes doigts . 

6 Réponses à “Un poème du numéro 6 de mes petits-enfants”

  1. reveuse bleue dit :

    Sacree maladie
    Ne peux-tu
    Ces petits pieds
    Epargner
    N’as-tu assez
    De te remplir
    Des maux sans mots
    Au corps des etres grandis
    Laisse ses petites mains
    N’avoir a piquer
    Que sur le coeur
    D’une rose
    En champs de choux-fleur

    Douce nuit Poete
    Diux bisous…

  2. 010446g dit :

    merci pour le poème, rêveuse bleue
    Douce nuit à toi
    Doux bisous

  3. julie dit :

    Cela ressemble à du diabète… quelle vie de… :(
    Courage !!

  4. Mireille dit :

    Bon courage, et merci pour ce bien joli poème…Tu vas bientôt égaler ton grand-père…Bravo !
    Tu verras, on vit tout à fait normalement avec le diabète…Il ne faut pas abuser de bonbons, c’est vrai, mais les bonbons ça abime les dents, alors…

  5. ozy dit :

    diabète ?? pauvre gamin
    bisous GP à bientôt*joelle

  6. 010446g dit :

    Il ne s’agit pas du diabète, mais d’une maladie rare.
    Son nom: syndrome néphrotique.
    Traitement par corticoïdes, parfois jusqu’à environ dix ans, puis s’il y a rechutes (souvent jusqu’à vingt ans) et, parfois, selon le cas, traitement à vie…
    MAIS IL EST FIER ET COURAGEUX, RAISONNABLE

Laisser un commentaire