Image
Au milieu d’une clairière
Une toute jeune enfant
Assise sur son derrière
Occupée à passer le temps,
Son rouge bonnet de fermière
Enfoncé jusqu’aux oreilles,
Ne sent froid, n’entend prières,
Et l’esprit plein en éveil,
Lit
Tout autour, en piles folles,
Des ouvrages d’aventures,
Dans lesquels, esprit frivole,
Elle peuple sa culture.
La forêt de Brocéliande
Et mille et une légendes,
Mille contes fantastiques,
Dans sa passion éclectique,
ELLE LIT
Elle n’est plus une enfant
De la bergère voisine
Mais la belle au bois lisant
Ou bien la fée Mélusine.
Elle voit le beau Pâris
Lui offrir gerbe de lis
Et le risque de la guerre
Ne vraiment se soucier guère
Pour accéder à son LIT.
Sur les ailes d’un oiseau
Legendaire en son image
J’ai appose doucement
Mes mains aux doigts de fees
En son regard affute
J’ai remis ma Vie aux nuages
Pour te dessiner
Une clairiere de presages
De ma baguette illusion
J’ai voltige les ombrages
En une cascade limpide
De fleurs magiques
Sens leurs parfums sensuels
Envoute-toi a cette aquarelle
Et les silences de la nuit
S’enlaceront doucement
Dans tes draps de soie bleue
Etoffe sauvage
La foret des reves est elevee
Sur le bord radieux de tes yeux
Douce nuit Poete
Ecoute la melodie des papillons reveurs…
Bisous enchantes…
Joli poème…
Toujours en vacances
A bientôt
@+
timilo
Sur le souffle du ciel
Dans une vague naissante
Sur le doux de l’herbe
L’instant carresse
La reverie opaline
Senteurs fraiches
Du soleil qui s’etire
Sur la couleur
Des fleurs de vent
Taquinent sensuellement
Les ombres evanouies
L’horizon se dessine
La, sur le bird des cils
La lumier esquisse
Les fils du temps…
Douce journee Poete
Bisous doux et legers…plumes evadees
@Timilo: repose-toi bien
Bonne journée
@Rêveuse bleue: hier, panne d’internet, et ce matin, c’est l’apothéose 2 magnifiques poèmes! Je me sens tout ému.
Merci!!!
Que douce soit ta journée,
Bisous tout doux
Ne pas savoir lire
L’éventail de ses sentiments
Déplie raffinées douceurs
Jusqu’aux fourvoiements
Dans exclusives noirceurs
Son langage conceptuel
Ne parle pour ne rien dire
Si ce n’est pour contredire
Votre manque spirituel
Si quelque chose tique
Il colle à ses sentiments
Et devient vite chiatique
Surtout si normalité ment
Ses dyspraxies gênent
Ce qui n’est essentiel
Le salariat en peine
De sens relationnel
Ses mots d’esprit manient
Gentillesse des oxymores
Et avec lui la vie sourit
Plus forte que la mort
Et pourtant, même s’il en souffre
Parfois jusqu’au bord du gouffre
Il ne peut vous l’écrire
Et vous ne pourrez le lire
Qu’en apprenant à vivre
JOLI!!
Je te remercie d’avoir débloqué par ton poème sur la lecture un petit truc que j’avais à écrire sur l’un de mes fils en foyer occupationnel.
rien n’est facile pour les « dys »!
Une image sage… sage comme une image cette jeune enfant
C’est trop beau, on se fait tout un bon film à partir d’une image, sublimée par tes mots doux… Merci poète d’être là chaque jour !
Bisous déLITés
En ce qui concerne mon fils, entre autres, au sortir de l’adolescence, la recherche longue d’un établissement le plus adapté possible à ses handicaps atypiques, les établissements étant trop marqués par une opposition française entre le travail (les ESAT) ou le non travail (les foyers occupationnels) qui ne pouvait lui convenir.
C’est une longue histoire éprouvante et belle, à promesse facile chez moi de l’écrire un jour quand je serai à la retraite, si j’en suis suffisamment détaché…
Elle mériterait que je m’y mette sans procrastination.
@Julie:Le vieil instit ne peut que fondre devant un enfant en train de lire sans qu’on l’y oblige
Bisous lit téraires
@Elpapet: tu viens de faire le premier pas!
courage!
une image d’Epinal presque, mise en valeur par tes mots… qu’elle rêve à ce beau Paris cette belle enfant… la vie s’avèrera toujours compliquée
c’est beau cet écrit je t’embrasse GP
joelle
merci
bises
Bonne nuit poète…
Bises réitérées.
Bonne nuit à toi
bisous bisous