Archive pour mai 2015

Pour qui critique l’école: 5 fautes = ZERO!

Vendredi 22 mai 2015

Il paraît que ça ne se fait pas

Que c’est contraire aux bienséances

Mais contre réflexes, on ne peut pas

Eviter d’entrer dans la danse.

Lorsque je lis, bourrée de fautes,

Diatribe acerbe et violente

Contre l’école qui n’a pas la cote

Pour la politique incessante

Des éreinteurs et dénigreurs,

Alors le vieil instituteur

Celui de l’histoire par cœur

Des lignes octroyées sans douceur,

Celui que j’ai évité d’être,

Mais qu’on a infiltré dans mon être

Trouve moyen de reparaître :

Pour souligner d’un geste traître

Les infinitifs, les participes passés,

Très mal orthographiés.

Cinq fautes zéro,

C’est la dictée

Mais qui écrit ses propres mots

Pour vitupérer,

Critiquer

Doit d’abord « Bled » maîtriser !

Télévision

Jeudi 21 mai 2015

Ils appellent cela « silence  ça pousse»

Mais quel potin dans l’émission !

On croirait cour de récréation

Tout ça pour un cadeau en mousse.

 

Ils appellent ça « c’est dans l’air »

Mais il doit être pollué

Car le matraquage offert

Est bien amer à digérer.

 

Ils appellent cela « grand angle » :

Des rabâchages radotés

Des visions noires de gens aveugles

Par capital sponsorisé.

 

Ils appellent cela « ça vous regarde »

On n’a pas envie d’être vus

Il faut savoir monter la garde

Pour ne pas être avalés crus.

 

Ils nous disent « on n’est pas couchés »

Mais ils feraient bien de le faire

De leur humour devraient se moucher

Leur « flop ten » quelle misère ! 

Réforme dans l’Education Nationale?

Jeudi 21 mai 2015

A l’heure où beaucoup de discussions tournent autour de « réforme » dans l’Education Nationale », un blog me paraît intéressant pour nourrir les réflexions personnelles.

Je vous en donne les références: c’est le blog de Bernard Collot

education3.canalblog.com

Deuil au poulailler

Jeudi 21 mai 2015

Le poulailler est en deuil

Le gros coq noir

A disparu hier soir.

La renarde l’avait à l’oeil

Les renardeaux seront repus.

Ce matin c’est le silence

Pas de cocoricos entendus

On se tait, à lui on pense

Requiem pour un poulet

Ca ne se fait guère au poulailler. 

Une laisse?

Mercredi 20 mai 2015

Elle hésitait, sans savoir bien,

Au rayon des laisses pour chien,

De la plus longue ou la plus grosse

Laquelle irait à son molosse.

La voyant ainsi tracassée,

Comme ne faisant que passer

Je suggérai que, pour les nuances,

(Honni soit qui mal y pense)

On trouvait aussi des cravaches

Dans la gondole « chevaux et vaches ».

D’un geste s’est retournée,

Avec un sourire amusé

Et ses beaux yeux de diamant

Me firent fondre sur l’instant

Alors, JE SUIS UN DELINQUANT!!

Mardi 19 mai 2015

 

 

On serait délinquant quand on a peur des flics ?

ALORS, JE SUIS UN DELINQUANT !

En effet, ayant subi toute ma vie les contrôles incessants de ces messieurs de la police, jusqu’à trois fois la même journée (il paraît que le fait de porter une barbe leur fait l’effet du drapeau rouge aux taureaux de Camargue) je m’applique à éviter des les rencontrer, et JE COMPRENDS LA FUITE DES ADOS.

Que les juges aient considéré que « je ne donne pas cher de leur peau » ne prouve pas la non assistance à personne en danger… C’est peut-être reconnaître que les policiers ne pouvaient intervenir parce qu’ils n’étaient pas considérés par les jeunes comme ceux qui portent secours, mais comme un danger imminent.

Monsieur Estrosi prétend que les deux gamins morts dans un transformateur où ils s’étaient cachés étaient « en excès de vitesse » diable ! Ils s’enfuyaient en courant pour fuir les képis !!!

Comment déterminer un excès de vitesse lorsqu’ils s’agit de course à pied ??

Lamentable besoin de salir inutilement !

 

Quant à ceux qui se réjouissent, ils ont tort : ce n’est pas l’image de la police qui protège qui a été sanctifiée, c’est celle (à tort ou à raison) de la police qui terrorise .

Grignan (4)

Lundi 18 mai 2015

 

Le château de Grignan,

Nous l’avons visité

Discours moins passionnant

Qu’espéré :

J’aurais aimé

Lecture de lettres échangées

Et que soient évités,

Les préambules gênants

A priori formulés

Aux pré adolescents.

Le cours était savant

Mais sans cet enthousiasme

Qui fait vibrer les âmes.

Eplucher les éléments

De toiles d’Aubusson

Comme au CE d’antan

Lorsque j’étais morpion,

Cela me laissa froid.

Mieux, me plut, la question des bois,

Les cabinets

Secrets,

Les meubles assez beaux,

Le vote des impôts.

Ce n’ était guère vivant

Digne de magistère…

Pour ces murs trop austères

Plutôt qu’un professeur,

Il faudrait un acteur ! 

Grignan (3)

Lundi 18 mai 2015

C’était une déesse d’accueil

Dans un poste où faut garder l’oeil

Elle était chargée du contrôle

Des visiteurs à l’entrée

Non ce n’était pas son rôle

D’écouter les vieux radoter.

Pourtant après trois vers à peine

Elle tendit son oreille

Pour entendre ma rengaine

Et garda tous les sens en éveil.

Surprise que j’en sois l’auteur :

Je n’inspire pas la grandeur.

 

Comme elle sembla goûter la chose

Je lui en offris une seconde dose.

A Carrefour: comme les vaches en salle de traite

Dimanche 17 mai 2015

 

Carrefour vu par Mme De Sévigné

Je suis entré, ma bonne, dans ce drôle d’hypermarché, installé le long du Gier …Par soi-disant souci d’efficacité, ils ont instauré un rituel : celui de la file unique.

Ainsi, quand vous avez fini vos achats, vous vous rangez à la queue leu leu, sur une immense file de caddies, en attendant que l’on vous désigne la caisse où l’on a décidé que vous devez être traite traitée. Ah ! Diable ça ne plaisait guère que le client ce malotru ose choisir sa déesse pour se faire délester ! Vous vous trouvez ainsi dans la situation pénible des vaches dans la salle de traite.

Grignan (2)

Samedi 16 mai 2015

Une famille sortait

A Grignan, du château.

La fille adolescente sollicitait

Sans doute un permis, un cadeau,

Je ne sais quelle vétille.

« Mais lorsque ta moyenne, ma fille,

Dépassera les douze et demi»

Répondit la mère, ainsi tout était dit.

Comme je me trouvais là,

Prêt à entrer en danse,

Je volai au secours de la jolie lolita.

« Mais, madame, la vraie intelligence

Mesure ses efforts : à quoi bon des dix-neuf

Si dix suffiront à continuer l’avance

Car qui donne tout, sous le joug comme boeuf

S’épuise et se délite à première foucade

L’autre qui sait doser comme pour marinade

Le coup d’épaule ici, le sprint au bon moment

Risque de tenir la route plus longtemps ».

 

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