Comme un haret sur une branche
Tout hérissé, crachant, feulant,
Tu menaces qui s’approche
Tu sors les griffes et les dents.
Le premier qui te regarde
Se fait de loin couvrir de bave
Gare aux yeux, car cela barde
C’est le moindre mot qui te gave…
On voit que ta maturité
Au fond d’un trou s’est arrêtée
Tu aimerais déchiqueter
Tout geste empreint de bonté…
Oh ! Lala ! Mais quel délit
Aurait-il donc ainsi commis
En croyant dans un récit
Lire un âge un peu réduit ?
Qu’y peut-il, pauvre petite
Si le chiffre de tes dizaines
Est si petit qu’il s’effrite
Derrière tes frissons de haine.
Tu auras beau pour faire la grande
Utiliser des mots grossiers
Des vocables de mépris
Des éructations d’étranger
Le niveau de tes récits
Laisse voir une faiblesse
Digne de l’enfant perdu
De la gamine en détresse
Dont le cœur a été fendu.
Regard de vieux grand père,
Dans sa huitième dizaine,
Désolé de ne rien pouvoir faire
Pour consoler ta peine…
Jolie réponse au « droit du lecteur au bovarysme, l’un de ses dix droits selon Pennac!
Merci!
Sous les yeux baricades
Au semblant dechiquete
Que ne souffre jeune personne
Qui de mots ne sait choisir
Regard en branle combat
Ta haine en hache de vent
Tu vocifere ta peine
Comme un petit chat effraye
Tu sors griffes arrachees
A la face d’une ombre enchevetre
De leurres qui te sont
A ton age bafoues
Douce soiree Poete
Bisous bisous bleus bleutes
Bravo! rêveuse bleue! Encore un beau poème!
Merci d’ensoleiller la soirée.
Bisous, bisous, bisous.
Bonsoir
Je ne peux savoir a qui s’adresse ce poème ?!
je devine qu’il s’adresse a une jeune âme qui se perd en se cherchant.
Nous pouvons aimer tous ces êtres en recherche !
c’est la meilleure boussole
Bravo !
a+
Jacky
Une personne qui souffre tellement que meme une parole anodine est mal interprétée…
On aimerait pouvoir mettre du baume sur la plaie.
Merci pour le compliment
Bonne soirée.
C’est difficile de grandir, ça fait mal, souvent, de devenir « soi ».
J’aime énormément cette image du chat « haret » (un mot que je ne connaissais pas).
Parfois, les aléas de la vie la douleur rendent les êtres si craintifs à l’égard des autres qu’ils font penser à ces chats abandonnés qui retrouvent une vie sauvage.
pourquoi la femme aime le chat ?….pour son silence / sa liberté /sa démarche si majestueuse /pour s’en faire aimer , seul l’instinct animal a ce pouvoir…à suivre !
Nonna.
Pour sa douceur et pour sa cruauté aussi!
Une chatte blessée est pire qu’une tigresse
Bonne journée Nonna
Dans le regard d’un chat
Tant de mysteres…
Independance emprisonnee
Se chahutent les tracas
Un silence feule
Comme une etoile perdue
La tempete du ciel
Sur les prunelles figees
Un Instant, une fleur d’ailleurs
Posee en profondeur
Dans l’iris implorant…
J’aime les chats…
Bisous miaou Poete
Ronron
Merci pour ce poème plein de mystères et de douceur.
Bisous caresses
C’est pas pour moi, au moins, hein?
C’était pour rire, ma dernière réponse.
Et puis je pense, zut, le temps passe trop vite, ne plus pouvoir mériter le titre fugace de « petite ». Pour le reste du portrait, hum, je m’y retrouve un peu quand même, surtout concernant les gros mots.
Bonne journée cher maître!
Dernière publication sur Mariecandide : EN VOITURE SIMONE
Pas du tout! Il ne me semble point que vous m’ayez envoyé me faire f…
Il y a longtemps que je vous connais et vous n’êtes pas aussi sauvage…
Mais une de vos collègues blogueuses pourrait bien se reconnaître…
Merci pour la visite… Et surtout pour le titre: il me fait toujours chaud au coeur.
Les cicatrices au coeur sont indélébiles, seul, un peu de tendresse offre un baume adoucissant…Mais un chat retombe souvent sur ses quatre pattes…Belle journée Gérard Bises
Je le lui souhaite, car la douleur rend agressive.
Belle journée à toi
bises