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Archive pour février 2015

Question ingénue

Jeudi 12 février 2015

« Papy, on doit toujours tenir ses engagements, hein ?

_ Bien sûr ! Mon chéri.

_ Si on tient pas ses engagements, est-ce qu’on va en prison ?

_ Ca peut arriver

_ Alors, une maman qui s’était engagée devant monsieur le Maire et qui quitte sa famille ?…

_ Euh… Mon chéri, c’est plus compliqué que ça …

Oh ! Regarde la lapine qui cherche à faire son nid ! »

Dimanche

Jeudi 12 février 2015

Il y a pour moi chaque dimanche

Un moment doux, un moment fort

Quand je passe et je m’épanche

Un bref instant, l’ado ressort.

C’est une splendide déesse

Qui supporte mes radotages

Elle est ma fille elle est ma nièce

Elle est mon rêve de retour d’âge.

A mes bêtises elle sourit

Et jamais ne m’envoie dinguer

Elle est  belle, épanouie,

Comme un soleil, matin d’été.

Historiquement irréprochables?

Mercredi 11 février 2015

A chacun sa conception du remboursement des dettes….

Trop facile pour ceux qui ont bénéficié de l’oubli des dommages qu’ils ont créés, et qu’ils auraient du rembourser de dire qu’il n’y a pas de sujet…

En 1918 les Allemands qui devaient payer les dommages de guerre ont-ils payé ?

Bravo à TSIPRAS de rappeler que pour faire la leçon, il faut être historiquement  irréprochable.

GRANDE DECOUVERTE!!!!

Mercredi 11 février 2015

« Une attention en baisse. Les instits jugent sévèrement la réforme des rythmes scolaires. Trois enseignants des écoles sur quatre estiment en effet que les « dysfonctionnements » liés au temps périscolaire ont un « impact négatif » sur l’attention et la fatigue des élèves, selon un sondage du syndicat SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire. Pour 74% des professeurs des écoles interrogés, et 82% des professeurs de maternelle, ces dysfonctionnements constituent le « problème majeur » de la réforme. »

Il a fallu un an et demi pour se rendre compte de ce qui était évident dès le départ ?

Pour moi, hors des moyens budgétaires *démesurés* comme les avait déployés  la commune de ST FONS pour les premières tentatives (1981 !), l’entreprise « allait dans le mur »… Et même à ST FONS, en maternelle, on constatait de la fatigue. Pire, les longs séjours dans les locaux scolaires ne font qu’alimenter le ras le bol, à terme de l’école toute entière.

Cette mesure était symbolique : à gauche cinq jours consécutifs (c’est ce qu’ont répété maints médecins : évitez les ruptures… Que disent-ils aujourd’hui ?)

A droite, on préfèrerait que l’école un jour disparaisse, d’où la mesure parisiano- parisianiste : plus de classe le samedi et surtout pas de vacances raccourcies,car le tourisme tord le nez.

Le mal des enfants d’aujourd’hui n’est pas le manque d’activités, mais le manque de *sommeil*…Et nul ne veut organiser des siestes obligatoires : ça défrise les intellos, pour eux, à l’école on *travaille* ça hérisse les bobos : pour eux du sport encore du sport, des visites, des activités à vous en faire tourner la tête…

Quand apprendra-t-on aux parents à laisser en magasin les consoles et autres tablettes qui fonctionnent toute la nuit et cela même chez des petits ?

Carnaval

Mardi 10 février 2015

A l’époque de mon enfance, on se déguisait pour mardi gras…

Mais pas question cependant de faire n’importe quoi !

Il y avait toutes sortes d’histoires qui aujourd’hui feraient hausser les épaules.

La pire était celle du garde champêtre qui s’était vêtu en curé…

Que la mort subite du nourrisson ait frappé son bébé la semaine suivante était forcément la punition…

Ben oui ! Faut bien trouver explication à ce qu’on ne comprend pas !

Le temps ne fait rien à l’affaire

Lundi 9 février 2015

 

Cette chanson de Georges BRASSENS tourne dans ma tête? allez savoir pourquoi…

 

Quand ils sont tout neufs,
Qu’ils sortent de l’œuf,
Du cocon,
Tous les jeun’s blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons.
Quand ils sont d’venus
Des têtes chenu’s,
Des grisons,
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons.
Moi, qui balance entre deux âges,
J’ leur adresse à tous un message :

Le temps ne fait rien à l’affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.

Vous, les cons naissants,
Les cons innocents,
Les jeun’s cons
Qui, n’ le niez pas,
Prenez les papas
Pour des cons,
Vous, les cons âgés,
Les cons usagés,
Les vieux cons
Qui, confessez-le,
Prenez les p’tits bleus
Pour des cons,
Méditez l’impartial message
D’un qui balance entre deux âges :

Le temps ne fait rien à l’affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.

C’est le Piton de la Fournaise

Dimanche 8 février 2015

 

C’est le Piton de la Fournaise

Qui tout à coup s’est réveillé

Les oiseaux ne sont pas à l’aise

Cherchent abris pour se cacher

Dans le ciel montent des fumées

La lave coule sur le sol

Tiens-toi de lui bien éloignée

Et comme eux prends ton envol.

C’est le Piton de la Fournaise

Qui a du trop faire la fête

Se débarrasse de ses braises

Vomit ses laves que rien n’arrête.

Sur ses pentes tout est brûlé

Le magma rouge reste mou

Comme au sortir de la coulée

D’un haut fourneau de chez nous.

 C’est le Piton de la Fournaise

Qui est entré en éruption

Il fait trembler qu’à Dieu ne plaise

Toute l’île de LA REUNION

Réveiller ton envie de poursuivre la vie

Samedi 7 février 2015

Inspiré par l’image dans « la philo selon Sylvie »

 

Dans la neige et le froid,

Que tu dois être mal,

Pieds nus, pointés tout droit

Sur le bord du canal,

Avec au dos ouverte

Ta belle robe de bal

Comme une proie offerte

Aux pires des chacals.

Viens ! Ne reste pas

Ainsi recroquevillée

Un amant qui s’en va

Ce n’est pas la curée.

Je prendrai dans mes mains,

Tes orteils congelés

De mon souffle incertain

Je chaufferai tes pieds.

Je poserai mon aile

Sur ton dos dénudé

Et la chaleur nouvelle

Viendra te dérider.

Tu lèveras les yeux

Surprise, impressionnée

De voir soudain ce vieux

Sorti des buissonnées

Dans un geste décidé

Avec acharnement

Tout ton corps frictionner

Réveiller ton envie

De poursuivre la vie.

Si j’étais un dieu…

Samedi 7 février 2015

Si j’étais un Dieu

De  vieille Antiquité

Et non un pauvre vieux

En bout de longévité…

Je connais des déesses,

Sublimes créatures,

A qui toutes mes caresses,

Même contre nature,

Seraient toujours dédiées…

Des frôlements de cils,

Rayonnements sacrés,

Tâtonnements subtils,

En lieux inusités,

Chatouillements d’échine,

Lapements débridés,

Effleurements d’épine,

De plumes d’encrier,

Pour écrire dans chaque pore,

A la sève d’hellébore,

Le doux mot de volupté.

Où se cache Leto?

Vendredi 6 février 2015

Tiens ! Je vais radoter …Reprendre une partie de ma version personnelle de l’origine de la guerre de Troie (ibid 8 avril 2011) pour l’appliquer aujourd’hui à l’actualité…

 

Terpsichore inspira aux millions d’invités 

Les danses les plus esthétiques, 

Même les plus osées 

Les plus acrobatiques. 

Echauffées par les sons  

Et les divins breuvages, 

Les Bacchanales entrèrent en action 

Ce fut le remue-ménage. 

On croyait voir partout  

Le généreux Priape 

Prêt à combler les trous  

En divine soupape. 

Toute l’assemblée haletait 

S’agitait et miaulait 

Dans des ébats féroces et cependant très doux. 

Dans la confusion des mains et des genoux 

Des jambes et des bras, des pertuis agacés, 

Des phallus érigés, des langues affairées 

Nul ne se souciait de ce que faisait l’autre 

L’Orgie n’avait jamais eu de si bons apôtres. 

C’est alors qu’elle surgit. 

Elle,
La Discorde, fille de
la Nuit,  

Le visage livide et les yeux pleins d’éclairs. 

Ses cheveux étaient de serpents hérissés 

Et sous ses haillons brillait le fer 

D’un poignard à la lame acérée. 

AH ! On l’avait chassée 

Ah ! On l’avait oubliée 

Ah ! Elle n’était pas invitée ! ! ! 

Alors, les dés étaient jetés ! 

Fille des Parques et de
la Mort 

Elle allait jeter un sort. 

N’était-elle pas la mère 

De famine et de misère ? 

Au  procès du Carlton qui était donc Leto ? Politique frustré ? Un procureur envieux ?

Les juges au festin n’étaient point invités ?

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