Depuis que je ne passe plus l’hiver dans ma maison natale, j’ai perdu de bonnes occasions de faire monter mon taux d’adrénaline en constatant combien les touristes d’hiver peuvent être inconscients du mal qu’ils peuvent créer.
Je ne parle pas ici des assassins en puissance qui se lancent « hors piste » quand le manteau neigeux est instable. Pourtant, l’attrait de la neige fraîche, tout à fait compréhensible, débouche, un certain nombre de fois sur des agissements d’étourdis : un chemin n’est pas une piste !
Lorsque, las de leurs évolutions dans la neige volage, ces messieurs (dames parfois) veulent regagner leur chalet, au lieu de déchausser les skis et de les porter, ils continuent leur périple sur la chaussée…Ce faisant, ils lissent dangereusement, transforment en patinoire, la partie meuble de la voie, celle qui permet aux piétons de circuler sans se casser. Bien entendu, ces messieurs « privilégiés » (ils ont pu payer *cher* leurs locations de logis et de matériel) prennent de très haut la remarque que peut leur faire un « plouc », et ont aussitôt les mêmes comportements que les jeunes rouilleurs de zone quand on leur demande de s’écarter pour rentrer un landau. N’ont pourtant pas l’excuse de la prime jeunesse !
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