A l’époque de mon enfance
Quand arrivait le mois de juin
Il fallait préparer d’avance
Bois pour l’hiver avant le foin.
Dès le début de l’automne,
Lors de la coupe affouagère
Des tas de bois, de plusieurs tonnes
Etaient prêts pour chauffer soupières.
Tirés au sort, numérotés
Ils attendaient bien alignés
La venue des vaches liées.
A moitié, sur deux roues, chargés
Ils descendaient de la pente,
Les branches arrières, laissées
Traîner, pour freiner la descente.
En arrivant dans la cour,
Chaque tronc était ébranché
Puis à la scie coupé court
A la longueur du foyer.
Les branches étaient, à la goyarde
Coupées à même dimension
Il fallait alors prendre garde
Aux fragments en projection :
Pas d’enfants à proximité
Mais quand le chantier s’arrêtait,
Ils devaient, en bottes, rassembler
Les brindilles éparses : c’était
Ce qu’on appelait « gicles » utilisées
Pour allumer les cheminées.
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