Ce fut ainsi

Nous avions connu le dressage

D’une société aux mœurs coincés

Pas de relation avant mariage

Et puis après éternité.

Pour éviter l’enfer sur terre

Mieux valait bien soupeser

Le pour, le contre et les arrières

Pas de paris un peu risqués.

Un grand lustre de distance

Pour les conseilleurs du moment

C’était un gouffre ouvert d’avance

Sous les pieds des imprudents…

Ne pas encore avoir servi la France

Me classait parmi les gamins

Etre plus grande en expérience

Représentait risques prochains.

C’était un temps vraiment trop sage

Où nos caresses n’étaient que d’yeux

Effleurements au passage

C’est qu’il fallait être sérieux !

6 Réponses à “Ce fut ainsi”

  1. reveuse bleue dit :

    Au clair des hier
    Qu’il est doux
    Le dessein present
    Ce souffle de Liberte
    Qui promene demain
    Mais prenons garde
    De ne pas l’egarer
    Sur des derives
    Aux reflets ephemeres

    Douce journee Poete
    Bisous

  2. 010446g dit :

    Encore un beau poème. Merci!
    douce journée à toi rêveuse bleue.
    Bisous

  3. Bibiche dit :

    Le volcan s’est bien réveillé
    Et celui qui, en moi, sommeillait
    S’est à son tour exclamé.
    Je ne suis plus sûre d’être un oiseau fragile
    Juste une jeune fille trop souvent déçue
    Qui assure qu’on ne l’aura plus
    Et qui cherche à fuir son île

    Dernière publication sur Les aventures de Bibi Moulin : Compte à rebours.

  4. 010446g dit :

    Je suis heureux pour toi et te souhaite de réussir.

  5. renaud dit :

    Trop de liberté tue la liberté, pas assez de liberté la tue aussi.
    L’équilibre est impossible à trouver.

  6. 010446g dit :

    C’est l’histoire du balancier qui n’est à l’équilibre qu’à la mort du mécanisme.

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