Cette chanson de Georges BRASSENS tourne dans ma tête? allez savoir pourquoi…
Quand ils sont tout neufs,
Qu’ils sortent de l’œuf,
Du cocon,
Tous les jeun’s blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons.
Quand ils sont d’venus
Des têtes chenu’s,
Des grisons,
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons.
Moi, qui balance entre deux âges,
J’ leur adresse à tous un message :
Le temps ne fait rien à l’affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Vous, les cons naissants,
Les cons innocents,
Les jeun’s cons
Qui, n’ le niez pas,
Prenez les papas
Pour des cons,
Vous, les cons âgés,
Les cons usagés,
Les vieux cons
Qui, confessez-le,
Prenez les p’tits bleus
Pour des cons,
Méditez l’impartial message
D’un qui balance entre deux âges :
Le temps ne fait rien à l’affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Petits cons d’ la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Bonsoir à vous
Oui Georges Brassens
Jean Ferrat Jacques Brel et quelques autres
ont marqué leur époque.
Ils avaient des valeurs non négociables
mais étaient avant tout des passionnés
c’est souvent cela qui fait la différence
pour un artiste
a+
Jacky
C’est vrai!
Ils étaient passionnés.
Et ils soulevaient nos passions.
Merci pour la visite.
Ses « Sabots D’Hélène » me tournent régulièrement et singulièrement la tête en appel à savoir regarder les pieds d’une reine dans de vieux sabots crottés..
Les sabots d’Hélène
Etaient tout crottés
Les trois capitaines
L’auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d’eau
Ne cherche plus, aux larmes d’Hélène
Va-t’en remplir ton seau
Moi j’ai pris la peine
De les déchausser
Les sabots d’Hélène’
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j’ai vu ma peine
Bien récompensée
Dans les sabots de la pauvre Hélène
Dans ses sabots crottés
Moi j’ai trouvé les pieds d’une reine
Et je les ai gardés
Son jupon de laine
Etait tout mité
Les trois capitaines
L’auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d’eau
Ne cherche plus, aux larmes d’Hélène
Va-t’en remplir ton seau
Moi j’ai pris la peine
De le retrousser
Le jupon d’Hélène’
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j’ai vu ma peine
Bien récompensée
Sous le jupon de la pauvre Hélène
Sous son jupon mité
Moi j’ai trouvé des jambes de reine
Et je les ai gardés
Et le cœur d’Hélène
N’savait pas chanter
Les trois capitaines
L’auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d’eau
Ne cherche plus, aux larmes d’Hélène
Va-t’en remplir ton seau
Moi j’ai pris la peine
De m’y arrêter
Dans le cœur d’Hélèn’
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j’ai vu ma peine
Bien récompensée
Et dans le cur de la pauvre Hélène
Qu’avait jamais chanté
Moi j’ai trouvé l’amour d’une reine
Et moi je l’ai gardé
Avoue que les pieds nus de la fille désespérée t’ont inspiré!
merci de l’avoir apporté!
Les élèves de philo devraient étudier les textes de Brassens, notamment celui là ….
Ils la ramèneraient peut être un peu moins, ces ptits cons …..
Bonne soirée à vous
Tân
Dernière publication sur chroniques variées : la nouvelle arche de Noé
Il me semble que certains les étudient… Mais de là à en tirer les conséquences…
C’est vrai que je récuse: à 65 ans on n’est pas un vieux con… Même si le passage à la retraite amène parfois des troubles de la tolérance (je pense à un de mes anciens voisins qui ramenait les gamines qu’il trouvait trop court vêtues chez elles afin de les obliger à se rhabiller).
Pour ma part, je traîne mes guêtres assez souvent dans des quartiers « sensibles » (Echirolles), les seuls avec qui j’ai parfois maille à partir sont des connards de la quarantaine voire plus à qui ma barbe blanche inspire des quolibets (père noël, Abraham….). (voir racisme anti poils blancs: 21 mars 1914 Et le 6 nov 2012 à propos de vieillir)
J’avoue coupable, Ô aîné Capitaine, mais derrière l’aveu de fermeture blanche vilainement tragique, une espérance à « garder » de regards infinis vers la nue beauté singulière de chacune et de chacun qui dépasse donc, cela va sans dire, les femmes et les hommes désespérément, entre autres, vieux, cons et moches !
On n’est jamais coupable d’aimer!