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Archive pour février 2015

Question de couleur

Samedi 28 février 2015

Ce serait une robe de cérémonie

Blanche et or peut être

Ou bien noire et bleue

Tous les internautes donnent un avis

C’est pour se permettre

D’être dans le jeu.

Mais moi que m’importe

Quelle est sa couleur

Ce n’est pas moi qui porte

Cet objet de fureur.

 (Qu’est-ce que ça peut faire

Un bout de tissu à laisser par terre ?)

Et je crois d’ailleurs

Qu’à tout le moins, quelque soit le vrai

Que pour mon bonheur

Ce n’est pas cela qui m’intéresserait.

De l’universel suffrage élu?

Samedi 28 février 2015

Et qui est donc ce personnage

Ministre surgi on ne sait d’où,

Médecin de patronage

Au diagnostic un peu flou :

Nommant « foyer infectieux »

Une résistance au nom de la parole

Et des promesses qu’il croit folles

Lors d’un vote hasardeux?

 

 Mais qui sont les fainéants ?

Artisans fantastiques ?

Ces élus qu’il veut au ban

Réduire par antibiotiques ?

Oh ! Sûrement illettrés

Nullissimes attardés…

Deux ânes à l’école!

Vendredi 27 février 2015

Deux enfants partaient matin pour l’école

Trois pas en avant

Un  pas en arrière

Deux enfants partaient matin pour l’école

Le cartable au vent

Shootant dans les pierres.

Deux ânes lancés dans les fariboles

Les voyant passer

Le long de leur pré

Deux ânes lancés dans les fariboles

Se dirent pourquoi

Oui pourquoi pas moi ?

Les enfants trainaient avec lassitude

Toujours écouter

Toujours des études

Les ânes sautèrent avec promptitude

Les fils barbelés

Comme d’habitude.

Ainsi ce jour-là, dans la grande classe

Personne ne parla jamais à voix basse

Ainsi  ce jour-là, dans la grande école

Le maître ne sut qui garder en colle.

Achats au passage

Jeudi 26 février 2015

Ah ! Des achats faits en passant

Ca peut être perturbant

Peut-être pour le client

Mais aussi pour l’établissement !

C’était un grand magasin

Qui n’est pas sur mon chemin

Mu par la curiosité

Suis entré me documenter.

N’avais pas trouvé grand-chose

Qui puisse servir sa cause

Une couette au passage

M’éveilla des rêves sages…

Me voilà donc à la queue.

Pour patienter quelque peu

Je raconte des histoires

Comme un bonimenteur de foire.

Distraite par mes ébats( ?)

La caisse n’avance pas…

Blocage ! Il faut attendre,

J’en profite pour être tendre :

Poème par-ci, des vers par-là

Une jalouse derrière moi

Profitant du subtil émoi

Tente de me faire payer

Ses trois cents couches à mémé.

Stop ! On recommence tout

Original, mais pas fou !

Avis à la populaion

Jeudi 26 février 2015

 

Tout député qui ne se limiterait pas à croire sur parole ce que  racontent les services du Quai d’Orsay sera fouetté publiquement de 60 coups de knout exclu du parti

La démocratie avance…

Skieurs inconscients

Jeudi 26 février 2015

Depuis que je ne passe plus l’hiver dans ma maison natale, j’ai perdu de bonnes occasions de faire monter mon taux d’adrénaline en constatant combien les touristes d’hiver peuvent être inconscients du mal qu’ils peuvent créer.

Je ne parle pas ici des assassins en puissance qui se lancent « hors piste » quand le manteau neigeux est instable. Pourtant, l’attrait de la neige fraîche, tout à fait compréhensible, débouche, un certain nombre de fois sur des agissements d’étourdis : un chemin n’est pas une piste !

Lorsque, las de leurs évolutions dans la neige volage, ces messieurs (dames parfois) veulent regagner leur chalet, au lieu de déchausser les skis et de les porter, ils continuent leur périple sur la chaussée…Ce faisant, ils lissent dangereusement, transforment en patinoire, la partie meuble de la voie, celle qui permet aux piétons de circuler sans se casser. Bien entendu, ces messieurs « privilégiés » (ils ont pu  payer *cher* leurs locations de logis et de matériel) prennent de très haut la remarque que peut leur faire un « plouc », et ont aussitôt les mêmes comportements que les jeunes rouilleurs de zone quand on leur demande de s’écarter pour rentrer un landau. N’ont pourtant pas l’excuse de la prime jeunesse !

Trois générations au cimetière

Mercredi 25 février 2015

Dans mon enfance, en Vercors, et cela n’a peut-être pas beaucoup changé, pour se dire « du pays » il fallait avoir trois générations au cimetière… Les éléments rapportés de la communauté (gendres, brus,  immigrés) n’ayant pas connaissance des généalogies des familles ne pouvaient participer à certaines discussions des veillées dès lors qu’elles remontaient aux histoires du pays…Mais dans la vie de tous les jours, lorsqu’il fallait aller tous pelleter la neige, aider celui-ci ou celle-là, partager un repas commun, ils étaient partie intégrante de la communauté…

Triste!

Mardi 24 février 2015

Il suffit d’un dîner

Pour que les langues fourchent

Par l’élan emportées

Hors d’hypocrisie louche.

Vomis qui je déteste

Et tu seras parfaite.

On se laisse pousser

Dans le vague à l’âme,

Plus que réalité

On étale fantasme,

Et sur cette lancée

On fait des amalgames.

Loin des hommes

Dimanche 22 février 2015

Loin des hommes réalisé par David Oelhoffen

 Synopsis et détails

1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.

J’ai vu dans ce film, en dehors de l’histoire elle-même , l’illustration de l’ambigüité des situations et des règles dans un pays colonisé :

Ambigüe cette situation des ouvriers européens non francophones à l’origine, traités par les patrons de la même manière que les ouvriers indigènes « pour les Français on est des arabes, pour les arabes on est des Français » (cela m’a rappelé cette phrase d’un vieil ouvrier rapatrié : « qu’est-ce qu’on est heureux en France, ici on est respecté »)

Ambigüe cette situation des indigènes soumis à deux lois qui ne se recoupent pas

Ambigu, ce comportement de certains colons appliquant une loi bien éloignée des lois de la métropole.

… Et l’illustration de la phrase de Prévert

« Quelle connerie la guerre »

Cette rencontre entre des frères de combat dans la guerre précédente et qui se trouvent englués dans deux camps adverses « je t’aime comme un frère, mais je te tuerai si je dois le faire »

Cette situation dans laquelle, pour exécuter les ordres (ne pas faire de prisonniers) un jeune officier se rend coupable de crime de guerre.

Cette situation dans laquelle personne ne peut sortir indemne parce qu’il est impossible de respecter à la lettre ses propres règles tant les situations sont compliquées.

 Accessoirement, j’ai repéré l’ambiance décrite par Roger Hanin dans « dentelles »

Et, quand même cette poignante dernière scène de classe  avec le baiser de ce petit  offrant son dessin.

J’ai pleuré.

Salon de l’agriculture

Dimanche 22 février 2015

 

 

Vache Villard de Lans

Ah ! Je t’ai chantée**

Défendue, adorée

Toi, la compagne

De mon enfance

Là haut dans la montagne

Qui paya tel tribut à la France ,

Toi que les teutons barbares

Pour affamer la résistance

Décimèrent.

 

**voir 11 mars 2011

          17 février 2011

          20 février 2011

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