Mon petit-fils, bouleversé,
Tu viens de vivre un cauchemar
Dans la quiétude du lycée
La nouvelle sans crier gare
S’est propagée comme fusée
Faisant trembler les plus vantards.
La montagne est une putain
Aux réactions imprévisibles
L’accident d’hier matin
Nul ne l’aurait cru possible :
Aussi près de ton lycée
Dans les souvenirs des anciens,
Personne n’en avait parlé.
C’est un sale coup du destin.
Tu m’as téléphoné hier soir
Encore complètement retourné
Qu’un lycéen se fasse avoir
Dans le flot de neige affaissé
Tu ne pensais pas qu’un jour
Cela se passerait chez nous.
Eh ! Oui ! On croit toujours
Que c’est pour les autres, pas nous.
Et sur ce sentier
Des chantiers
Que l’on croyait sécurisé
La neige aussi a frappé
L’avalanche a tué.
La montagne est une putain
Dont il faut craindre les caprices
La montagne est une putain
Dont il faut redouter les vices.
Sur le parchemin
L’inadmisible
Greffe l’effroi
La nature est rebelle
La douleur en fait l’echo…
Merci, rêveuse bleue, pour ton poème.
Il était trop jeune pour mourir.
Oui…
Coucou. Désolée, je ne me suis pas montrée très présente sur le site, cette semaine… Rien de ce que j’écris ne me va, en ce moment, de toute façon. Peu importe. Merci pour tous les doux commentaires.
Poème vraiment très joli. Je l’ai lu trois fois.
Bisou. Comme une petite fille à son grand-père
Dernière publication sur Les aventures de Bibi Moulin : Compte à rebours.
Cela me va droit au coeur!
Je suis si content pour toi.
Nouvelle désolante pour tout le monde, de près ou de loin…. Une histoire idiote de succession de hasards. Les jeunes gens ne devraient pas mourir…
C’st à 500 m du lycée de mon petit-fils, dans un endroit que nous connaissons bien, où jamais il n’y avait eu de coulée… Où j’aurais pu emmener mes petits-enfants.
Non! Les jeunes ne devraient pas mourir: ce n’est pas leur tour.
Après cela, quand on a dix-sept ans, on se croit toujours immortel…