60 interpellations en marge d’une manifestation de chômeurs…
Combien de *peut-être* patrons manifestant sous des masques dissimulant leur visage ont été interpelés il y a quelques jours ?
60 interpellations en marge d’une manifestation de chômeurs…
Combien de *peut-être* patrons manifestant sous des masques dissimulant leur visage ont été interpelés il y a quelques jours ?
Pour aller chez le médecin
(Chaque trimestre, il le faut bien)
Je réfléchis une semaine
Je tourne en rond, je traine, je traine.
Je recompte mes pilules
Mes comprimés, mes gélules.
Encore bon pour quelques jours
Retournons donc à nos amours.
Puis j’appelle la secrétaire
(Jolie déesse, ce n’est pas l’affaire)
J’essaye encore de plaisanter
« J’aimerais bien vous rencontrer »
Oui, mais voilà, cent fois hélas !
C’est une personne très efficace
Qui reconnaît toujours ma voix
Et en trois mots, règle, ma foi,
Tout essai de libertinage
Ne se laisse pas prendre en otage…
Et dans un charmant sourire
Me fixe une date et une heure
Mais pour une consultation
Chez son patron !
En entendant le ton de la Députée allemande, voici ce qui gronde en moi !!
Le chant des partisans
Paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite…
C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève…
Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute…
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
NON VOUS NE VIENDREZ PAS COMMANDER CHEZ NOUS !
Des paroles et des actes
Si l’objectif de M. Pujadas était de raviver la germanophobie, il a réussi grâce à la brillante intervention de son invitée d’outre Rhin.
J’avoue chaque matin,
Que j’ai un peu d’angoisse :
Les ânes c’est très bien ,
Mais ce serait la poisse
S’ils prenaient la lubie
D’explorer d’autres lieux.
J’écarquille les yeux
Je cours delà de ci
Tenter d’apercevoir
La silhouette grise,
Comme une ombre chinoise
Et l’autre forme noire.
Car si ces séducteurs
Sentent dans l’horizon
Une ânesse en chaleur
Voire un baquet de son,
Vous pouvez bien dresser
Des clôtures électriques,
Réussissent à passer
Et ils vous font la nique.
Ensuite, comme grisés
De nouvelle liberté,
Ne vous répondent plus
Lorsque vous appelez…
Jusqu’à ce que reclus
De courses effrénées
Ils trouvent où se coucher
Allez donc les chercher !
Un jour horrifié par la chose, j’ai hurlé véhémentement
contre les flics d’Amérique qui arrêtèrent un vieillard pour avoir nourri des sans-logis…(ibid 6 novembre 2014)
J’ai crié en toute innocence : « l’Amérique quel beau pays ! » Je ne pensais pas qu’en France j’apprendrais ce que je lis.
Un vieux curé de ST ETIENNE, pour avoir ouvert un abri à des pauv’gars en déshérence « ouvert sans autorisation un établissement recevant du public ». s’est retrouvé au tribunal. Relaxé en septembre, on lui cherche encore des noises, le parquet ayant fait appel.
Si, pour un prêtre (dont ce devrait être le sacerdoce) tendre la main à qui est dans la panade devient un crime, même chez nous.
J’ai mal, j’ai honte, à ma France.
Je suppose qu’aujourd’hui le MODEM fête son anniversaire…
A la même date que les coups d’état bonapartistes….
02-12-1804 : Couronnement de Napoléon. (Napoléon se couronne lui-même)
02-12-1851 : Coup d’état du Prince Louis-Napoléon qui devient Napoléon III.
02-12-1852 : Rétablissement de l’empire.
Pas d’autre commentaire.
J’ai rencontré des gens
Qui regrettent le temps
Des petits magasins
Des petits commerçants :
Partir chercher du pain ?
Chez la boulangère !
En ressortant de là ?
Aller chez la bouchère ;
Pour remplir le cabas,
Rentrer chez l’épicière…
Porter à bout de bras
Les dix kilos d’achats…
Pas forcément content
Car sans la concurrence
Sourires étaient absents
Et bonjour la dépense.
Je ne veux pas ici
Faire la propagande
Pour cette enseigne-ci
Pour distribution grande.
Je ne vais pas au marché :
J’ai du mal à marcher.
Je ne vais pas aux foires ,
Mais quand j’ai un caddy
Comme déambulatoire
Je peux vivre ma vie
Comme au temps de ma gloire.
Et puis en arrivant
Dans la file d’attente
A celle de devant
Je peux radoter contes
Avec qui derrière moi,
Blaguer : non mais des fois !
Enfin quand vient mon tour
D’honorer la déesse
Je peux parler d’amour
En oubliant la caisse.
Ah ! Que j’aime tes foulards
O splendide déesse
Enroulés avec art
Sur ton cou de princesse.
Voilant quelquefois à peine
De peau, le petit carré
Où on voudrait à la chaine
Déposer mille baisers.
C’est comme toujours un dimanche
Que cela doit se passer
Quand les pros sont à la tanche
Et les magasins fermés.
Selon la loi des séries
Cumulus fait disjoncter
La maison est dans la nuit
A tâtons faut rechercher.
Quand revient l’électricité
Dans le frigo un grand bruit
Augmente l’anxiété.
En plus dans la matinée
Le four branché
N’a pas chauffé…
Dans le temps de ma jeunesse
Selon ma douce moitié
Afin que tout ennui cesse
Mac Gayver faisait son entrée…
Mais avec dizaines d’années
Gayver est un peu rouillé
Commencer par se coucher
Fermer les yeux pour le réveiller :
Réfléchissons un moment…
Les engins électroniques
Programmés de notre temps
Bien souvent nous font la nique
Doivent être actualisés.
Pour le frigo, aucune peine
Pour en découvrir la cause :
Qui, en équilibre, pose
Un plateau de porcelaine
Sur des verrines roses ?
Si le cumulus disjoncte
C’est que de l’eau il y a fuite…
Un coup de sèche-cheveux ,
Un tour de clé sur les joints,
Et comme un vaillant preux
L’appareil est de nouveau à point.