Ah ! Quel scandale que ces bancs
Sans cesse peuplés de manants
De gueux, de pauvres, de sans toit,
De mal vêtus, de « hors la loi ?».
Je ne suis pourtant pas méchant
En tous cas
Je ne crois pas
Mais je vais souhaiter violemment
A ces élus, ces commerçants ,
(A ces disciples de Mercure
Pas dérangés par la froidure
Mais la misère, qu’on la voit
Cela défrise trop leur moi)
La pire année qui leur advienne.
Qu’ils connaissent tous les tourments
De l’enfer et de la géhenne.
Ah ! Quel scandale que ces bancs
Sans cesse peuplés de manants
De gueux, de pauvres, de sans toit,
De mal vêtus, de « hors la loi ?».
Une pétition initiée par les dessinateurs de BD peut être signée sur le blog d’Almanito.
Voilà un maire dont on parle jusqu’au-delà de nos frontières, qui ne craint pas de passer pour un personnage abject… Le ridicule ne le tuera pas mais qu’il s’étouffe avec sa bile.
Les bancs publics
Ne sont-ils assis
Que pour des posterieurs
Aux rondeurs notables?
La misere se terre
Dans ces tetes notables
Qui ne s’agrippent
A aucunes valeurs
Ces « misereux! sont plus beaux
En leur Ame vagabonde
Que tous ces etriques du coeur
Bisous Poete
@reveuse bleue: tu le dis si bien: des étriqués du coeur.
@xUn personnage abject, agissant à la demande de gens qui ne valent pas mieux, et qui n’ont même pas honte de leur geste.
Je leur souhaite de se trouver un jour sans toit!!!
Je le condamnerai bien à réciter ma petite « prière pour les pauvres »!
Prière pour les pauvres
Enviez- vous aux pauvres du monde,
Leur félicité par-delà leur trépas,
Pour jouir de richesses immondes,
Qui servent à leur paradis d’appâts ?
Donnez-vous au prolétaire,
Rôle premier de rédemption,
Pour mieux derniers faire taire,
Aux réalités de votre révolution ?
Êtes-vous éclairé de dire bien,
A votre électeur du grand nombre,
Que vous redistribuez utiles biens,
Hormis à minorités dans l’ombre ?
Mesurez-vous en Malthus polis,
Responsabilités scientifiques,
Des pauvres trop riches au lit,
En croissances démographiques ?
Regrettez- vous temps fascistes,
Où humanité perdit toute grâce,
En éliminant par logique raciste,
Les déshérités de la pure race ?
Dîtes-vous que l’impôt des actifs,
N’incitent pas pauvres au boulot,
Encourage riches à être oisifs,
Et fout toute l’économie à l’eau ?
Pensez- vous que c’est au seul état,
De financer davantage de places,
Et d’encadrer les pauvres datas,
Par les gardes du faire à la place ?
Jugez-vous en bonne gens,
Que le rien dans les poches,
Est libre choix de l’indigent,
Et non de celui qui empoche ?
Idéalisez- vous dans la passion,
Le bon pauvre, le pur innocent,
Afin de protéger votre compassion,
Du méchant, de l’affreux qui sent ?
Croyez-vous aux nécessités,
De vies ni d’ici ni d’ailleurs,
D’étrangers sans droit de cité,
Perdus obligés des bailleurs ?
Reportez-vous secours sur l’autre,
Vers l’échelon juridique dont il relève,
Sachant que là-bas le pauvre se vautre,
Sans échelle à sa mesure qui l’élève ?
Avez-vous pour lourde pauvreté,
Sens de votre épargne en pensées
Et privilégiez- vous la légèreté,
Du plus agréable à dépenser ?
Wahou! Quelle belle prière! Je pourrais la partager.
Merci!
Merci à X pour le lien avec le blog d’ Almanito.
Je souhaite une » annus horribilis » à tous les commerçants pétitionnaires de cette rue.
Un bien joli texte… pour un bien triste sujet!
Merci pour le compliment!
Sujet révoltant.
Angoulême ? Ah !! Nous serions-nous rencontrés ?!
En attendant, j’aime bien vos petits poèmes désinvoltes et bien « roulés »…
merci pour le compliment!