Sur l’air de « La blanche hermine »

J’ai rencontré, oh ! Oh ! Oh !

Sur la route de Roybon

Tout un groupe d’écolos

Prêts pour manifestation.

 

[ C’est le cri des Chambarans

Vive châtaignes et buissons !

C’est le cri des Chambarans

Zone humide nous gardons !] 

 

 

Où allez-vous camarades

Avec vos sacs de couchage ?

 _ Nous nous rendons sur la ZAD

Nous voulons créer blocage.

 

[C’est le cri des Chambarans

Vive châtaignes et buissons !

C’est le cri des Chambarans

Zone humide nous gardons !]

 

Ah ! Mais voyons camarades

Laissez donc la place aux jeux

Portez ailleurs votre aubade

Protester n’est pas le lieu !

 

[C’est le cri des Chambarans

Vive  travaux de saison !

C’est le cri des Chambarans

Center Park nous le voulons !]

 

C’est toute une région morte

Que vous voulez sacrifier

Par d’intégristes cohortes

Laissez travail se créer !

 

[C’est le cri des Chambarans

Vive  travaux de saison !

C’est le cri des Chambarans

Center Park nous le voulons !]

 

Une  forêt qu’on rase à nu

Sans la moindre variété

Pour faire piquets, bois menu

Il n’y a rien à regretter.  

 

[C’est le cri des Chambarans

Vive  travaux de saison !

C’est le cri des Chambarans

Center Park nous le voulons !]

 

Les ai laissés sur la route

Un peu tristement quand même

Le bon sens est en déroute

Surdité c’est le problème.

 

C’est les cris des Chambarans

Vraiment très assourdissants.

2 Réponses à “Sur l’air de « La blanche hermine »”

  1. Elpapet dit :

    Et puis à Center l’eau est trop chaude et sent le renfermé !

    Eloge du bain dans l’eau froide.

    Si vous voulez vous sentir plus fort,
    Repoussez vos limites de confort,
    En trempant dans de froides eaux,
    Vos personnes par-delà leurs grelots !
    C’est gratuit, jetez-vous tous à la baille,
    Déshabillez-vous, même si çà caille,
    Exaltez-vous, allez vite tous nus,
    Vous réchauffer à fraîche inconnue !
    Qu’importe que vos chairs soient comiques,
    Vos esprits sérieusement cosmiques,
    Sauront que vos grosseurs ici et là,
    Facilitent le bain dans l’(e)au-delà !
    Et reliés aux froideurs des temps,
    Par caractères trempés aux océans,
    Des sensibilités à fleur des eaux,
    Vous aimerez en pingouins vos troupeaux !

  2. 010446g dit :

    Merci pour le beau poème!

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