Il marchait lourdement, l’école dépassée
Un gros sac sur le dos, et un casque aussi
J’arrivais en voiture, lentement derrière lui
Redescendant des Blancs seul et désabusé
Il n’avait rien, pour moi, du voisin d’à côté
Allait-il loin ? Peut-être, je pouvais le penser
D’un signe proposai une place de passager
Dans un sourire ravi, et son fardeau posé
Il s’assit près de moi et nous pûmes parler.
Avec son parapente, il venait de voler
Du pic ST MICHEL, qu’il avait escaladé
Très vite, je profitai de ce qu’il soit captif
Pour lui suggérer, dans un propos furtif,
De lui radoter une de mes histoires,
De celles du vieux temps de ma gloire.**
Il eut la politesse de paraître ravi
Le parcours sembla, aux deux, avoir servi.
**voir 3 mars 2011
il semblerait que votre gloire n’ait pas d’âge !
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : MANU MANU MANUEL DE SURVIE
tut!
Je ne m’imagine plus remonter sur un char, au milieu d’une clairière pour toute une soirée servir de fausses légendes.
Tu as la magie de la Vie Poete
Bisous
Oh! Il faut le dire vite!
bisous!